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vendredi 5 avril 2019

Un mois après l'attaque terroriste, Nicole Belloubet revient à Condé-sur-Sarthe

Promesse tenue pour Nicole Belloubet. Un mois pile après l'attentat à Condé-sur-Sarthe, la ministre de la Justice est venue rencontrer les syndicats et les personnels ce vendredi. 

Un mois après l'attaque terroriste, Nicole Belloubet revient à Condé-sur-Sarthe

Elle a dévoilé les premières conclusions de l'Inspection générale commandée après l'attaque.



Elle l'avait promis, elle l'a fait. Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, est revenue à Condé-sur-Sarthe vendredi. Un mois après l'attaque terroriste dans laquelle deux surveillants ont été grièvement blessés au couteau par un détenu radicalisé et sa compagne.

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À l'issue des 15 jours de blocage total de l'établissement qui ont suivi, et dont les stigmates sont encore visibles, les surveillants ont obtenu des mesures de sécurité renforcées comme la palpation des visiteurs. Mesure mise en place dès que les parloirs ont pu reprendre après le blocage. Pour l'instant, la palpation n'est autorisée qu'à Condé-sur-Sarthe, mais devrait l'être rapidement dans l'établissement similaire de Vendin-le-Vieil, dans le Nord.

La responsabilité de la direction locale n'est pas mise en cause après l'attentat

Nicole Belloubet a également dévoilé les premières conclusions de l'Inspection générale de la Justice qu'elle avait commandée après l'attentat. "L'Inspection constate que cet établissement fonctionne de manière correcte, elle nous demande cependant d'accentuer le lien entre le service de renseignement et la détention, mais aussi d'adapter les établissements aux types de détenus que nous avons à prendre en charge".

Pour un syndicaliste, c'était important qu'on n'essaye pas de faire porter le chapeau à la direction locale. "Ce qui nous rassure, c'est que l'Inspection n'a pas cherché à trouver des coupables, ou incriminer qui que ce soit, il faut plutôt travailler sur certains points comme le renseignement, et il faut aussi adapter la loi aux racines du mal. On ne peut pas gérer des détenus de guerre avec des lois de la paix".

Tous les surveillants de Condé équipés de gilets pare-lame d'ici fin mai

La ministre a également assuré que tous les surveillants de Condé-sur-Sarthe seront équipés de gilets pare-lame d'ici fin mai. Au total, 22.000 gilets ont été commandés pour toutes les prisons françaises. L'administration pénitentiaire réfléchit également à équiper les surveillants ornais de "protège cou". Les deux blessés, eux, vont mieux assure la direction, même s'ils n'ont toujours pas repris le travail. Ils ont été promus par l'administration, et ont reçu l'Ordre national du Mérite. Une vingtaine d'autres surveillants de Condé-sur-Sarthe sont toujours en arrêt.

France Bleu



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