Un détenu de la maison d'arrêt Bonne Nouvelle de Rouen a tenté de se faire la belle ce jeudi 21 août, vers 9 heures, au cours d'une extraction à l'hôpital Charles Nicolle, pour des raisons de santé.
Le jeune homme, âgé de 19 ans, était menotté comme l'exige le réglement et escorté par trois surveillants. Il a profité que l'un d'eux soit occupé aux formalités administratives, dans le hall d'accueil de l'hôpital, pour fausser compagnie à ses gardiens. Il aurait donné un coup de coude dans le ventre d'une surveillante et a pris la fuite. Il a été rattrapé alors qu'il était prêt à quitter l'enceinte de l'établissement, à plusieurs dizaines de mètres de là.
Neutralisé par les surveillants de la maison d'arrêt et du CHU, le jeune détenu, particulièrement virulent, selon une source policière, a été remis aux mains d'un équipage de police-secours qui l'a ramené à la maison d'arrêt.
Il "fracasse une surveillante"
Le jeune détenu, incarcéré pour vol, « n'a pas hésité à fracasser une surveillante contre un mur pour prendre la fuite dans l’enceinte de l’établissement. Nos trois collègues qui composaient l'escorte médicale se sont lancés à sa poursuite et ont réussi à le maîtriser, mettant fin à sa cavale », ajoute le syndicat.
Dans un communiqué publié ce jeudi après-midi, le SPS demande au Procureur de la République « de mettre tout en oeuvre pour faire la lumière sur les circonstances de cette tentative d'évasion ».
« Nous souhaitons mettre à l'honneur nos trois collègues pour leur professionnalisme et leur courage incontestable et demandons qu'un T.O.S (Témoignage Officiel de Satisfaction) leur soit décerné au minimum »., insiste Emmanuel Garrido.
Le jeune homme, âgé de 19 ans, était menotté comme l'exige le réglement et escorté par trois surveillants. Il a profité que l'un d'eux soit occupé aux formalités administratives, dans le hall d'accueil de l'hôpital, pour fausser compagnie à ses gardiens. Il aurait donné un coup de coude dans le ventre d'une surveillante et a pris la fuite. Il a été rattrapé alors qu'il était prêt à quitter l'enceinte de l'établissement, à plusieurs dizaines de mètres de là.
Neutralisé par les surveillants de la maison d'arrêt et du CHU, le jeune détenu, particulièrement virulent, selon une source policière, a été remis aux mains d'un équipage de police-secours qui l'a ramené à la maison d'arrêt.
La maison d'arrêt Bonne Nouvelle à Rouen (Photo d'illustration)
« C'est grâce au courage, au sang froid et au professionnalisme des trois agents d'escorte que le candidat à l'évasion a été repris in-extrémis dans l'enceinte de l'hôpital après une course poursuite », explique Emmanuel Garrido, pour le syndicat national pénitentiaire des surveillants non gradés (SPS).
Il "fracasse une surveillante"
Le jeune détenu, incarcéré pour vol, « n'a pas hésité à fracasser une surveillante contre un mur pour prendre la fuite dans l’enceinte de l’établissement. Nos trois collègues qui composaient l'escorte médicale se sont lancés à sa poursuite et ont réussi à le maîtriser, mettant fin à sa cavale », ajoute le syndicat.
« Comment expliquer que cet énergumène ait été envoyé à l'hôpital par l'infirmerie de notre établissement pour un soi-disant problème à la jambe, équipé d'une attelle, prendre les jambes à son cou et courir comme un lièvre ? »
Le SPS interpelle le Procureur de la République
Le SPS interpelle le Procureur de la République
Dans un communiqué publié ce jeudi après-midi, le SPS demande au Procureur de la République « de mettre tout en oeuvre pour faire la lumière sur les circonstances de cette tentative d'évasion ».
« Nous souhaitons mettre à l'honneur nos trois collègues pour leur professionnalisme et leur courage incontestable et demandons qu'un T.O.S (Témoignage Officiel de Satisfaction) leur soit décerné au minimum »., insiste Emmanuel Garrido.
Enfin, le syndicat demande « le transfert de ce détenu qui semble être en manque de voyage et surtout d’évasion vers un autre établissement ».
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