Deux détenus de la maison d'arrêt de Laval devaient être jugés hier pour avoir gravement blessé deux surveillants. Le procès aura finalement lieu en février.
Deux détenus de la maison d'arrêt de Laval devaient être jugés, hier après-midi, en comparution immédiate, pour des faits de violence sur des surveillants (Ouest-France du 23 janvier). Ils seront finalement jugés le 20 février.
Mercredi midi, ces détenus, âgés de 38 ans et de 23 ans, ont agressé sept surveillants de la maison d'arrêt de Laval où ils étaient incarcérés. Les deux hommes partageaient la même cellule, mais l'un d'eux devait être conduit dans une autre cellule. Ce qu'ils n'ont pas accepté.
D'où une violente bagarre avec les surveillants au cours de laquelle l'un d'eux est immobilisé par un détenu qui lui glisse une lame de ciseaux pointue sous la gorge. Un surveillant vient à son secours. Il reçoit un coup de poing au visage et la lame de ciseaux lui entaille un doigt. Deux autres surveillants sont plus gravement blessés. L'un a été blessé à la jambe (il a 21 jours d'arrêt de travail), un autre aux côtes (il a dix jours d'arrêt). D'autres surveillants ont été copieusement insultés et menacés de mort.
Hier, présentés devant le tribunal, les deux détenus ont refusé d'être jugés. L'un, parce que son avocat était absent et qu'il refusait d'être représenté par l'avocat de l'autre. « Je ne lui donne pas l'argent à lui, gronde-t-il en désignant l'avocat. Je veux celui que je paye. »
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Mercredi midi, ces détenus, âgés de 38 ans et de 23 ans, ont agressé sept surveillants de la maison d'arrêt de Laval où ils étaient incarcérés. Les deux hommes partageaient la même cellule, mais l'un d'eux devait être conduit dans une autre cellule. Ce qu'ils n'ont pas accepté.
D'où une violente bagarre avec les surveillants au cours de laquelle l'un d'eux est immobilisé par un détenu qui lui glisse une lame de ciseaux pointue sous la gorge. Un surveillant vient à son secours. Il reçoit un coup de poing au visage et la lame de ciseaux lui entaille un doigt. Deux autres surveillants sont plus gravement blessés. L'un a été blessé à la jambe (il a 21 jours d'arrêt de travail), un autre aux côtes (il a dix jours d'arrêt). D'autres surveillants ont été copieusement insultés et menacés de mort.
Hier, présentés devant le tribunal, les deux détenus ont refusé d'être jugés. L'un, parce que son avocat était absent et qu'il refusait d'être représenté par l'avocat de l'autre. « Je ne lui donne pas l'argent à lui, gronde-t-il en désignant l'avocat. Je veux celui que je paye. »
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