Le tribunal a finalement coupé la poire en deux pour cet homme de 45 ans, qui, à l'issue des fêtes de fin d'année de 2012, n'avait pas rejoint délibérément la maison d'arrêt de Saint-Sulpice où il finissait de purger une énième peine.
«Pendant la permission, j'ai retrouvé ma femme et mes enfants à Alès. Ils avaient besoin d'argent. J'ai décidé de ne pas retourner en prison et d'aller travailler au Portugal.»
Il avait même pris soin d'avertir la prison de sa décision : «Je n'ai pas d'autre solution» a t-il indiqué à la barre.
Finalement, il sera arrêté fortuitement en janvier 2013. Cet épiphénomène dans un cursus hors du commun d'un homme condamné en cour d'Assises puis acquitté en appel, a été raconté par son avocat Maitre Expert de Nîmes : «Quand il est rentré chez lui durant l'autorisation de sortie, il ne pouvait en repartir tant les siens étaient en détresse. Il y a bien eu une violation du contrat lié à sa permission de sortie. Mais il ne s'est pas moqué du monde même si je n'irai pas jusqu'à plaider l'état de nécessité absolue...
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