C'est une première au centre pénitentiaire de Metz. Une arme à feu a atterri hier vers 16 h 30 dans la cour.
Vers 16 h 30, un surveillant attaché à la vidéo surveillance repère un scooter circulant le long de l’enceinte et avertit son collègue que le ou les inconnus sur la moto viennent d’envoyer un « parachute » depuis un parking réservé au personnel et autour duquel a été posé un grillage. Les travaux encore incomplets ont laissé un passage, une faille dans laquelle l’équipage inconnu est entré au culot.
Le colis qui aurait pu tomber dans la cour de promenade arrive en fait dans une zone neutre, une terminologie qui désigne un espace compris entre le mur de l’établissement et la cour où circulent les détenus.
Récupéré par le surveillant mis en alerte, le paquet est récupéré et passé au scanner à rayon X. Un système identique à ce que l’on trouve dans les aéroports et sur l’écran duquel se dessine nettement la forme de l’arme dont aucune information ne permet d’affirmer son caractère véritable ou factice. Quel qu’il soit, l’effet psychologique est aussi efficace sur une victime braquée.
Cette arme, qui a provoqué la montée sur place du procureur pose question, parce que cette fois il ne s’agit plus de shit, de téléphones portables ou de cartes SIM. Des envois courants. À qui était-elle destinée ? Et à quoi allait-elle servir ? Évasion ? Règlement de compte à l’intérieur de cet établissement qui hier comptait 500 détenus pour 414 places ?
Ce contenu inédit à Metz, ne serait pas une première dans le périmètre géographique de la direction régionale pénitentiaire de Strasbourg. Une arme a déjà été retrouvée quelques années plus tôt sur le chemin de ronde de la maison d’arrêt de Montbéliard.
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