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mercredi 23 novembre 2016

Perpignan - le détenu simule un suicide et agresse des surveillants

Lundi, vers 22 heures, les surveillants de la prison de Perpignan ont été appelés à porter secours à un détenu du quartier disciplinaire qui se trouvait prétendument en détresse.

En signe de protestation, les syndicats de détenus appellent à un retard d’appel ce mercredi matin dès 6 h 30.

Selon les premiers éléments, les agents, alertés par l’alarme incendie, auraient découvert le prisonnier allongé au sol avec un drap autour du cou.



Le personnel aurait sorti l’homme qui paraissait inconscient de sa cellule et l’aurait mis en position latérale de sécurité, pendant que le gradé de nuit prévenait les secours.

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Or, après quelques minutes, le détenu se serait subitement relevé pour regagner sa cellule. Un surveillant lui aurait demandé de lui remettre les draps déchirés quand l’individu se serait déchaîné. Il aurait violemment bousculé le gradé en lui lançant : « Je vais te retrouver dehors et je vais t’égorger. » Il aurait également tenté de porter plusieurs coups à ses collègues qui auraient finalement réussi à le maîtriser, non sans difficulté.

« Bilan de ce traquenard : trois blessés (épaule, main, cheville, genou, coude, etc.) communique l’Ufap/Unsa justice. Nous désirons vivement que ce détenu soit condamné fermement en commission de discipline, qu’il passe en comparution immédiate et qu’il soit transféré. »

Mêmes revendications du côté de FO Pénitentiaire et même sévérité réclamée dans les sanctions : « Un de nos collègues s’est vu prescrire 5 jours d’arrêt de travail et a bien évidemment décidé de porter plainte contre son agresseur. Ce détenu a délibérément mis en danger le personnel et la sécurité de l’établissement en service de nuit. Il doit être sévèrement sanctionné et poursuivi pour agressions et insultes envers des agents d’État. »

Les deux syndicats rappellent que la dernière intervention pour une simulation d’incendie dans une cellule s’est aussi soldée par l’agression d’agents, craignant que ces situations à risque n’entraînent un véritable drame lorsqu’il sera réellement nécessaire de sauver une vie. En signe de protestation, ils appellent ainsi à un retard d’appel ce mercredi matin dès 6 h 30.

L'indépendant

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