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mercredi 23 novembre 2016

Prise d'otages simulée à l'ENAP

En temps normal depuis le 13 novembre 2015 les pouvoirs publics ont fixé comme corollaire des exercices anti-attentats une séquence communication destinée à informer la population des dispositifs mis sur pied pour sa protection. 

Forces de l'ordre et pompiers en nombre hier aux abords de l'ENAP pour un scénario de prise d'otages qui restait un «entraînement.»/Photos Jean-Michel Mazet

Cela a été le cas de la vraie fausse alerte au drone et au gaz au stade Armandie, en juin dernier.



Rien de tout cela hier à l'école d'administration pénitentiaire (ENAP). Avant 18 h 10, horaire choisi pour l'envoi d'un communiqué de presse, soit une heure avant le début des fausses hostilités, aucune information officielle ne faisait mention de cet exercice grandeur nature autour d'un risque d'intrusion d'individus armés sur le site, à une heure avancée de la soirée.

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Ce même exercice était en phase active de préparation depuis la rentrée, il avait pour but de recenser les «procédures d'urgence» à l'Enap et les moyens devant être mis en œuvre pour l'intervention des forces d'intervention et de secours dans le cas d'un scénario centré sur une prise d'otages dans l'école.

Trente policiers, presque autant de gendarmes, une centaine de pompiers et des figurants par dizaines étaient sur place, sous la pluie, dans la soirée.

Mise en sécurité

Croire que l'ENAP serait exempte de tout risque d'intrusion serait illusoire. En amont de la venue du Premier ministre Valls début octobre, les syndicats maison ont affiché leurs inquiétudes.

Les personnels de l'administration pénitentiaire «sont des cibles, comme peuvent l'être des policiers ou des gendarmes», estimait un syndicaliste UFAP.

L'un de ses collègues de Force Ouvrière rappelait qu'avant même la construction des bâtiments, FO avait émis des réserves sur les facilités d'accès.

Ces inquiétudes plus récentes ont été prises en compte, le ministère de la Justice a validé la mise en sécurité du site dans les prochains mois. Les modalités techniques et la date de livraison restent à préciser, le principe d'une sécurisation du site est toutefois acquis.

La Dépêche

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