À Rome, des détenus sont employés dans les parcs municipaux.
Cette initiative a d'abord comme objectif de redonner vie à de nombreux parcs très mal entretenus mais aussi de donner à la possibilité aux prisonniers d'apprendre le métier de jardinier et de préparer leur réinsertion.
Chaque jour, autour de l’étang du parc de la villa Ada, l'un des plus grands espaces verts de Rome, des retraités, des joggeurs ou des familles viennent profiter du soleil. Et ce jour là les jardiniers ne sont pas des professionnels, ce sont des détenus, tout juste arrivés de leur pénitencier. Un petit groupe d’une quinzaine de prisonniers, spécialement formés et qui travaillent toute la journée en extérieur.
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« C’est bien pour moi : Cela fait 3 ans et demi que je suis en prison et grâce à cette initiative , c’est la première fois que je peux sortir » témoigne l'un d'eux. Un de ses co-détenus ajoute : « C’est une bonne chose, aussi bien pour la ville que nous embellissons que pour nous. Nous avons fait des choses mauvaises et nous devons payer et c’est bien de payer en nettoyant la ville ». C'est donc à la fois un moyen de préparer la réinsertion des détenus et de leur permettre de se rendre utile à la ville pendant leur période de détention. « Je suis très content d’être ici et de faire ça / en prison, je suis enfermé toute la journée à ne rien faire, alors que là je travaille, je suis dehors dans un parc, je me sens utile », explique ainsi l'un d'eux.
Une initiative unique en Italie
L’initiative a été lancée il y a quelques mois à peine. Une vingtaine de gardiens de prison surveille la petite brigade de détenus qui ont appris à jardiner. Claudio Iacobelli, commissaire pénitentiaire, explique « Le bilan est très positif. Les détenus travaillent en toute sérénité, au milieu de la société, ils se sentent moins exclus et surtout ils se sentent utiles ».
Pour la plupart, ces prisonniers ont été condamnés à des peines de 3 à 5 ans. Ils se sont portés volontaires pour ces travaux d’intérêt général. Cette initiative semble bien acceptée par les passants. Un jogger s'exprime sur la question : « C’est vraiment très bien : il y a un objectif d’éducation pour eux et aussi parce que la ville est en mauvais état, les vrais jardiniers n’ont pas fait grand chose et eux ils aident la collectivité »...
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