Non, il n'y a pas eu faute des surveillants pénitentiaires qui accompagnaient le détenu fiché S qui s'est évadé lors d'un examen médical, à Brest, explique ce jeudi dans les Grandes Gueules un surveillant pénitentiaire.
Grégory, surveillant pénitentiaire depuis 16 ans, est venu défendre ses collègues de Brest, ce jeudi dans les Grandes Gueules, alors qu'un détenu radicalisé fiché S s'est enfui à l'occasion d'un examen médical au centre hospitalier Morvan, échappant à la vigilance des deux surveillants qui l'accompagnaient.
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"Pour moi il n'y a aucune faute de mes collègues. Le problème des sorties de détenus, c'est que dans 95% des cas le service médical de la prison prévient les détenus, lui dit le jour sans préciser l'heure. Après, vu que les téléphones portables se trouvent facilement dans les prisons…"
"Brouiller les portables"
Deux portables ont en effet été retrouvés dans la cellule du détenu âgé de 21 ans, à la maison d'arrêt de Brest. "Pour moi la solution est très facile, explique Grégory. Ce serait de mettre des brouilleurs en prison pour brouiller les communications des téléphones portables. Pourquoi on ne le fait pas? C'est une volonté de l'administration".
Il réfute en tout cas toute idée de complicité avec le détenu à l'intérieur de la prison. "Des surveillants qui voient des portables et ne les suppriment pas, je n'ai jamais vu ça. De toute façon quand on trouve un portable en prison, il y en a 10 qui entrent. Ce n'est pas qu'on fait rien, mais il y a cette possibilité de brouiller les téléphones, pourquoi on ne le fait pas? Notre hiérarchie nous dit parfois de ne pas fouiller certaines cellules, parce qu'il y en a qui sont sur écoute", ajoute-t-il.
BFMTV
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