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mardi 31 juillet 2018

Après deux jours de cavale, les évadés de la prison de Colmar ont été interpellés

Évadés dans la nuit de dimanche à lundi après avoir percé le plafond de leur cellule, les deux hommes ont été appréhendés mardi à Roubaix par les enquêteurs de la police judiciaire.

Après deux jours de cavale, les évadés de la prison de Colmar ont été interpellés

Fin de cavale pour les évadés de Colmar. Les deux détenus, évadés dans la nuit de dimanche à lundi de la maison d'arrêt haut-rhinoise, ont été arrêtés ce mardi à Roubaix.



Agés d'environ 30 ans, le duo, originaire d'Europe de l'est, a été appréhendé par les enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), d'après une source proche du dossier au Figaro.

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Deux complices étaient avec les fugitifs au moment de l'interpellation, vers 17h30. Ils n'étaient pas armés, et aucune violence n'a été constatée. Leur arrestation «fait suite à un travail d'équipe classique en cas d'évasion, à la fois de surveillance physique et technique», les enquêteurs ayant «pu établir qu'ils avaient un point de chute à Roubaix, où ils se sont rendus», d'après une source policière à l'AFP.

Enquête administrative

L'évasion des deux individus avait été constatée lundi matin, à 6h30. Les prisonniers avaient creusé un trou dans le plafond de la cellule qu'ils partageaient.

S'ils avaient été condamnés dans la même affaire pour «vols aggravés», l'administration n'avait pas jugé bon de les séparer. Les compères s'étaient ensuite échappés par les toits de la maison d'arrêt de Colmar, dont la fermeture est prévue en 2021.

Malgré l'arrestation des deux hommes, une enquête administrative est toujours en cours, selon la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP). Ces investigations devront permettre d'expliquer pourquoi l'alarme située sur le toit de l'établissement pénitentiaire n'a pas fonctionné au moment de l'évasion, et pourquoi le dispositif de sécurité passif avait été inopérant. Les deux hommes avaient pu s'enfuir, sans alerter les surveillants.

Le Figaro



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