La somme a été créditée « virtuellement » pour permettre aux détenus d’acheter des contenus multimédias, comme de la musique et des jeux en ligne…
Au total, 364 prisonniers américains sont parvenus à détourner près de 225.000 dollars (190.000 euros) de « crédit » en piratant des tablettes connectées fournies par l’entreprise JPay, leader de la vente de tablettes aux centres de détention américains.
Ces détenus, incarcérés dans plusieurs prisons de l’Idaho, ont profité d’une faille logicielle pour se faire créditer l’argent sur le compte de leurs tablettes connectées, rapporte l’agence Associated Press ce 27 juillet. Un « vol » qui devait leur permettre d’acheter de la musique, des jeux et des applications.
Des tablettes aux usages multiples
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Aux Etats-Unis, de nombreuses prisons autorisent leurs détenus à avoir accès à des tablettes numériques, explique BFM TV. Ces équipements dernier cri permettent aux prisonniers d’échanger avec leurs proches, mais aussi de se divertir, d’écouter de la musique et d’effectuer des transferts d’argent.
Grâce à une faille logicielle dans leur tablette, certains de ces détenus sont parvenus à se faire créditer plusieurs centaines de dollars, voire plus de 1.000 dollars (850 euros) de crédits JPay pour une cinquantaine d’entre eux. L’entreprise a suspendu les comptes des détenus concernés et affirme avoir récupéré en tout 65.000 dollars (55.000 euros).
La tablette en prison, un marché juteux
JPay s’est lancée en 2002 dans la commercialisation de services numériques dans les prisons américaines, rappelle BFMTV. Les tarifs pratiqués par la firme sont particulièrement prohibitifs. Ainsi, dans les prisons concernées par le piratage, l’entreprise facture 2,45 dollars (2,10 euros) l’envoi de cinq emails.
La firme n’est pas plus généreuse en ce qui concerne les transferts d’argent, facturés aux détenus près de 2 dollars pour des transferts inférieurs à 10 dollars dans la prison d’Arcadia Road (Floride).
20 Minutes
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