L'expérience de regroupement de détenus identifiés comme islamistes radicaux, menée à Fresnes depuis novembre, sera déclinée dans les maisons d'arrêt franciliennes de Fleury-Mérogis (Essonne) et «probablement» Osny (Val-d'Oise), annonce ce mardi la garde des Sceaux, Christiane Taubira.
La mise en place du plan anti-radicalisation dans les prisons s'accélère depuis la vague d'attentats qui a endeuillé la France début janvier. Parmi les mesures annoncées par le gouvernement, le «test» des quartiers spécifiques du centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne) va être étendu à d'autres prisons franciliennes, confirme ce mardi la garde des Sceaux Christiane Taubira.
Le regroupement des détenus identifiés comme islamistes radicaux, afin qu'ils n'embrigadent pas de nouveaux prisonniers, sera donc décliné à Fleury-Mérogis (Essonne) et «probablement» à Osny (Val-d'Oise).
Le plan de lutte contre le terrorisme présenté par le Premier ministre, Manuel Valls, prévoyait en effet la création de cinq quartiers dédiés aux détenus radicalisés, outre celui du centre pénitentiaire de Fresnes. Les procédures de regroupement ne concernent que les détenus qui sont incarcérés pour des faits de terrorisme avec des signes de radicalisation. Pour identifier les jihadistes potentiels, au-delà de leur condamnation, un programme d'identification des détenus radicaux a été lancé fin janvier et doit «permettre de savoir si» le motif d'incarcération est «le bon critère», précise Christiane Taubira.
«60 identifiés comme particulièrement radicalisés»
Et la ministre de la Justice de préciser : «Nous savons qu'il y a des personnes qui sont emprisonnées pour des faits de droit commun et qui sont radicalisées ou en voie de radicalisation»..
Lire la suite sur Le Parisien
Le plan de lutte contre le terrorisme présenté par le Premier ministre, Manuel Valls, prévoyait en effet la création de cinq quartiers dédiés aux détenus radicalisés, outre celui du centre pénitentiaire de Fresnes. Les procédures de regroupement ne concernent que les détenus qui sont incarcérés pour des faits de terrorisme avec des signes de radicalisation. Pour identifier les jihadistes potentiels, au-delà de leur condamnation, un programme d'identification des détenus radicaux a été lancé fin janvier et doit «permettre de savoir si» le motif d'incarcération est «le bon critère», précise Christiane Taubira.
«60 identifiés comme particulièrement radicalisés»
Et la ministre de la Justice de préciser : «Nous savons qu'il y a des personnes qui sont emprisonnées pour des faits de droit commun et qui sont radicalisées ou en voie de radicalisation»..
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