lundi 30 septembre 2013

Démarrage du chantier du CP de Riom

C'est sous forme d'un contrat en PPP (Partenariat Public-Privé) que le centre pénitentiaire de Riom devrait voir le jour mi 2015. En attendant, les équipes de Spie batignolles ont commencé les travaux en juillet dernier, pour aujourd'hui,  atteindre la phase de terrassement, les travaux de gros oeuvre devraient démarrer à la mi-novembre, pour une période de 12 mois. D'ici fin décembre, 5 grues seront opérationnelles sur le chantier.
 
 
 Les équipes de Spie batignolles viennent de démarrer les travaux du futur centre pénitentiaire de Riom dans le Puy-de-Dôme. Au total 34 000 m² SHON pour les différents bâtiments qui composeront le site et qui seront pour certains de plain-pied et d'autres jusqu'à R+4, pour une capacité d'accueil de 554 détenus.

Châlons-en-Champagne - 1 père infanticide se suicide

Un père infanticide s'est suicidé samedi à la prison de Châlons-en-Champagne, une dizaine de jours après sa condamnation à 30 ans de réclusion criminelle par les assises de la Marne, indique aujourd'hui une source judiciaire.

Abdelkader Zenguel, 34 ans, s'est pendu avec un fil électrique dans sa cellule samedi, a précisé le parquet de Châlons-en-Champagne en indiquant qu'une autopsie devait être pratiquée ce lundi.

L'homme avait été condamné le 18 septembre dernier à une peine de 30 ans de réclusion criminelle assortie d'une période de sureté de 20 ans pour avoir battu à mort son fils de 4 ans et demi en juillet 2011.

Rapport accablant sur le système carcéral belge

La section belge de l’observatoire international des prisons (OIP) a rendu public lundi sa notice 2009-2013 de l’état du système carcéral belge. Un rapport accablant, pointant plus de 80 problématiques, parmi lesquelles l’épineux problème de la surpopulation carcérale.
 
Les prisons belges comptent 12 000 détenus actuellement.
 
«Actuellement, les prisons belges comptent quelque 12.000 détenus et leur nombre a augmenté de 7% en 2012. Au cours des trois dernières décennies, la capacité des prisons belges a augmenté de 50% mais on compte sur cette période 80% de détenus en plus.

Rejet du recours d'Yvan Colonna contre son transfert de prison

Yvan Colonna, condamné à perpétuité pour le meurtre du préfet Erignac, vient de voir rejeté son recours contre son transfert de la prison d'Arles à celle de Réau (Seine et Marne). Un transfert motivé par l'information d'une tentative d'évasion du détenu depuis la maison d'arrêt d'Arles.
 
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Le tribunal administratif de Paris a rejeté le recours d'Yvan Colonna contre son transfert, en juillet, de la prison d'Arles à celle de Réau (Seine-et-Marne), que le ministère de la Justice avait justifié par un projet d'évasion contesté, selon une ordonnance consultée lundi par l'AFP.

Assassinat à la prison de Nancy - relaxe de l'ex-directeur Stéphane Scotto

L'ex-directeur de la prison de Nancy a été relaxé après le meurtre en 2004 d'un détenu par son compagnon de cellule.

L'ex-directeur de la prison de Nancy Stéphane Scotto avec son avocat Patrick Maisonneuve le 13 septembre 2013.
 

L'ex-directeur de la prison de Nancy Stéphane Scotto avec son avocat Patrick Maisonneuve le 13 septembre 2013.
 
C'est la première fois qu'un chef d'établissement pénitentiaire était jugé pour homicide involontaire. L'ex-directeur de la prison de Nancy, Stéphane Scotto, 43 ans, comparaissait pour homicide involontaire après le meurtre en 2004 d'un détenu par son compagnon de cellule.

USA - Il vole une voiture et explique que c'est à cause de GTA

Zachary Burgess, 20 ans, habitant Baton Rouge, en Louisiane, aux USA, a été arrêté par la Police. Direction Prison. Directement en prison. Sans passer par la case départ. Sans toucher 20 000 Francs. Sans même tirer une carte chance.
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 Le week-end dernier, Zachary n'a rien trouvé de mieux que de voler une voiture stationnée sur le parking d'un bar. Il a pénétré dans le véhicule et l'a volé, sans se soucier du fait qu'il y avait... une passagère à l'arrière.

Homicide à la prison de Nancy - l'ex-directeur jugé ce lundi 30 septembre

L'ex-directeur de la prison de Nancy est-il involontairement responsable du meurtre en 2004 d'un détenu, torturé à mort par son compagnon de cellule ? C'est ce que doit dire ce lundi 30 septembre le tribunal correctionnel de Nancy.

C'est la première fois en France qu'un chef d'établissement pénitentiaire est jugé devant un tribunal correctionnel pour homicide involontaire.
Stéphane Scotto, 42 ans, dirigeait la prison Charles-III de Nancy, cette nuit du 24 août 2004 quand Johnny Agasucci, 26 ans, en détention provisoire dans l'attente de son procès pour trafic de stupéfiants, a trouvé la mort après avoir été violemment agressé par un de ses deux compagnons de cellule.

Belgique - Nos prisons restent surpeuplées: "Il n'est jamais agréable de n'avoir que deux douches

Surpopulation, vétusté des bâtiments voire insalubrité. L'État de la majorité de nos prisons reste extrêmement problématique. Une situation qui sera encore dénoncée ce matin à l'occasion de la présentation par l'observatoire international des prisons d'un nouveau rapport sur la question.
 
La construction de nouvelles prisons va-t-elle améliorer les choses ? Pas sûr selon Jean-Marc Mahy. Cet ancien détenu, condamné pour 2 meurtres, est libre depuis quelques jours. Il a passé 19 ans en prison et a bénéficié de 10 ans de liberté conditionnelle. Il était l’invité de Jean-Philippe Lombardi dans l’Essentiel le 20 septembre dernier. Selon lui, les nouvelles prisons seront inhumaines pour les prisonniers: "Un choix de société, c'est un choix politique. Les nouvelles prisons qu'on est occupé à construire sont privatisées. Ça veut dire que cela va coûter pendant 25 ans aux contribuables une somme à payer en plus dans ses impôts. Ce sont des prisons totalement surhumaines. Il n'y aura plus aucun contact entre les gardiens de prison et les détenus. Les cellules seront insonorisées. Vous ne pourrez plus parler avec votre voisin."

samedi 28 septembre 2013

Mort d'un détenu à Ecrouves - l'UFAP réagit sur France 3

Suite à un incendie de cellule le 12 Septembre dernier, un détenu du CD d'Ecrouves est décédé.
 
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3 autres détenus ont été sauvés. L'Est Républicain, dans un article, a mis en cause la réactivité des surveillants. L'UFAP a tenu à réagir à cette accusation pour le moins gratuite.
 

Le petit tour de Christiane Taubira à la prison des femmes

La Garde des sceaux, Christiane Taubira était en visite à la prison de femmes ce vendredi. Le soir, elle animait une réunion publique pour présenter les orientations qui guideront son projet de loi pour prévenir la récidive.
« Yooouuuhhh ». Ce vendredi après-midi, au moment où la ministre de la Justice, Christiane Taubira est apparue dans la cour centrale de la prison des femmes un énorme brouhaha a retenti dans l’enceinte hexagonale. Aux fenêtres les détenues ont bruyamment souligné le passage de la garde des Sceaux. Sans colère, sans rage, les sifflements ont pourtant enveloppé le jardin de la cour centrale.

Nantes - condamné après avoir frappé deux surveillants

Un homme de 22 ans a été condamné hier à 8 mois de prison dont 4 ferme pour des violences commises le 29 août à la maison d'arrêt de Nantes sur deux surveillants pénitentiaires.
 
photo un des deux surveillants agressés a eu une fracture du 4e métacarpe. © po-ol
Un des deux surveillants agressés a eu une fracture du 4e métacarpe
 
Ce matin-là, le détenu avait refusé de prendre son traitement médicamenteux.
 
Il avait fracturé la main d'un des surveillants et porté un coup à l'arcade sourcilière du deuxième.
 

Prisons - des incarcérations reportées pour éviter le surpeuplement

Un rapport interne du ministère de la Justice, publié samedi par Le Figaro, affirme que des reports d'incarcération ont été décidés par des parquets pour éviter de surpeupler davantage les prisons.
 
Couloir de prison
 
Au 1er septembre, les prisons françaises étaient occupées à 116%. Elles accueillaient en effet  67.088 détenus pour 57.473 places. La densité de certains établissements dépassait même les 200% selon les chiffres du ministère de la Justice.
 

vendredi 27 septembre 2013

Le parquet fait appel du jugement du preneur d'otage de la prison d'Ensisheim

Le parquet de Colmar a fait appel de la condamnation à cinq ans de prison du détenu qui avait pris en otage une surveillante à la prison d'Ensisheim (Haut-Rhin) en août, a-t-il indiqué vendredi.

Le jugement prononcé mercredi par le tribunal correctionnel de Colmar portait également sur des faits similaires commis par Sadik Jdaidia à Château-Thierry (Aisne) en juin 2012.

Le parquet avait de son côté requis une peine de sept ans contre le détenu de 39 ans, qui n'en était pas à son coup d'essai.   
 
 

Christiane Taubira - « Une réforme pénale pas idéologique mais responsable »

Dans un entretien à Ouest-France, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, revient sur les grands points de la réforme pénale. Pour l’expliquer, elle a entrepris un grand tour de France qui la mène, ce vendredi soir, à Rennes. Extraits.

 photo christiane taubira, ministre de la justice, défend sont projet de réforme pénale qui doit être présenté en conseil des ministre le 9 octobre. © daniel fouray
 
Votre réforme de la politique pénale, prend-t-elle le contre-pied de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy ? Vous supprimez notamment les peines planchers.
 
Monsieur Sarkozy n’occupe pas mon esprit. Que laissera-t-il comme trace ? Et pensez-vous qu’après tant d’années de vie publique, je me ferais du tort en proposant aux Français un texte bancal et idéologique ? Non, je souhaite supprimer les peines planchers parce qu’elles sont automatiques et contraires à l’individualisation des peines, dont l’efficacité est reconnue. L’important est que mon projet de loi soit bon et bien écrit. Pour cela, j’ai beaucoup consulté, j’ai réuni une conférence de consensus, ce qui ne s’était jamais fait.

Rennes - La ministre Christine Taubira est arrivée à Rennes

La Garde des Sceaux Christine Taubira est arrivée à Rennes pour visiter la prison des femmes.
 
Christine Taubira est arrivée à la prison des femmes de Rennes, accueillie par la députée Marie-Anne Chapdelaine.
Christine Taubira est arrivée à la prison des femmes de Rennes, accueillie par la députée Marie-Anne Chapdelaine.

Des opposants au mariage gay présents

Sur le parvis de la gare, face à la prison, une quarantaine de manifestants : opposants au mariage gay et « Sentinelles », veilleurs silencieux étaient présents. Pas de contact avec la ministre qui s’est engouffrée dans une voiture avant de franchir les grilles de la prison. Aucune banderole n’a été déployée et aucun slogan n’a été prononcé.

Ensisheim - Double meurtre de Montigny - Francis Heaulme demande la relance de l'enquête

Le tueur en série Francis Heaulme, qui doit être jugé en mars prochain pour le double infanticide de Montigny-lès-Metz (Moselle) en 1986, a demandé la relance de l'enquête pour identifier le véritable coupable de ce crime dont il se dit innocent.
 
Le tueur en série Francis Heaulme sera jugé à partir du 31 mars 2014 pour l'affaire du double meurtre d'enfants de Montigny-les-Metz.
 
«Mon client n'est pas responsable de ce double meurtre d'enfants. Toute mon action va consister à aboutir à une décision d'acquittement. En attendant, Francis Heaulme vient de former une demande de supplément d'information», a indiqué dans un communiqué l'avocat du «routard du crime», Me Pierre Gonzalez de Gaspard. «Le but est de savoir qui est l'autre, celui qui a tué les deux enfants, ou celui qui a agi avec un complice», a poursuivi l'avocat.

Heaulme - "Si je sors, je me ferai tout petit"

Ce genre d'interview est interdit par le CPP. Sauf en cas d'autorisation expresse de l'AP.
La question est: est-ce le cas ICI ?
Si non, comment est sorti cet interview de la Maison Centrale d'Ensisheim ?
 
Dans une interview au journal "20 Minutes", Francis Heaulme, condamné à la prison à vie pour neuf meurtres, raconte son quotidien au sein de la maison Centrale d'Ensisheim, en Alsace, en attendant son retour devant les assises, en mars 2014, dans le cadre de l'enquête sur le double-meurtre de Montigny-lès-Metz.
 
Francis Heaulme en 2006. (Olivier Morin - AFP)

AITON - Soupçons de trafic au centre pénitentiaire

Selon nos informations, des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire étaient interrogés, hier, sous le régime de la garde à vue, par des militaires de la compagnie de gendarmerie de Saint-Jean-de-Maurienne, dans le cadre d’une enquête placée sous la responsabilité d’un juge d’instruction.
 
Les interrogatoires de trois gardiens, dont un serait plus particulièrement visé, porteraient sur l’existence d’un trafic au sein du centre pénitentiaire d’Aiton.

jeudi 26 septembre 2013

Prise d’otage d’Ensisheim - cinq ans ferme pour Sadik Djaïdia

Il avait déjà sévi en 2011 à Montmédy et à Metz : Sadik Djaïdia a été condamné à Colmar à cinq ans de prison ferme pour ses deux dernières prises d’otage en prison à Château-Thierry en 2012 et Ensisheim, le 14 août dernier.

« Je ne suis pas psychiatre, mais en tant qu’homme, je ne pense pas qu’il soit accessible  à une sanction pénale », estime M e Jérôme Caen, avocat de Sadik Djaïdia.  Photo Alain MORVAN
« Je ne suis pas psychiatre, mais en tant qu’homme, je ne pense pas qu’il soit accessible à une sanction pénale », estime M e Jérôme Caen, avocat de Sadik Djaïdia. Photo Alain MORVAN

La Grande-Bretagne veut interdire la cigarette à ses détenus

Les prisons britanniques ont décidé de jouer avec le feu. A partir du 1er janvier 2014, un projet pilote va être introduit pour interdire la cigarette, en vue d'une interdiction complète en 2015.

A partir du 1er janvier 2014, un projet pilote va être introduit pour interdire la cigarette dans les prisons britanniques, en vue d'une interdiction complète en 2015.
 

La décision, annoncée le 20 septembre par le ministère de la justice, est radicale. Il n'y aura plus aucune salle fumeur dans les geôles. Pas un seul espace dédié aux accros de la nicotine. Cela revient à faire cesser d'un coup la cigarette aux quelque 80 % de prisonniers britanniques qui fument. La mesure sera introduite progressivement dans le temps, d'abord dans deux prisons du sud-ouest de l'Angleterre, en fournissant aux détenus des patchs de nicotine pour compenser.

Caen - L'évadé marseillais jugé en novembre

Le détenu marseillais qui s’était évadé de la prison de Caen comparaîtra avec huit complices les 7 et 8 novembre devant le tribunal de Caen.

Le 2 septembre 2012, l’évasion d’un Marseillais de 26 ans, de la maison d’arrêt de Caen, était rocambolesque mais bien organisée. L’évadé était alors incarcéré pour un hold-up suivi de coups de feu ayant blessé un antiquaire, le 17 avril 2012 à Caen. Deux Marseillais, dont le frère de l’évadé, sont venus fin août 2012 à Caen, pour finaliser l’évasion préparée grâce à des téléphones portables introduits en prison.

Ensisheim - Le preneur d'otages multirécidiviste condamné à 5 ans de prison

Un "psychopathe psychotique" qui présente une "absence d'empathie" et un "fort risque de récidive violente". Quand le président du tribunal correctionnel de Colmar lit les conclusions du dernier rapport d'expertise psychiatrique de Sadik Jdaidia, mercredi 25 septembre, l'homme à la barre des prévenus s'affaisse et baisse la tête, l'air abattu. Il sait que les deux prises d'otage en prison pour lesquelles il comparaît, et qu'il a reconnues, vont lui valoir de passer encore plus de temps derrière ces barreaux qu'il abhorre.

Sadik Jdaidia a retenu pendant plus de treize heures une surveillante de la prison centrale d'Ensisheim (Haut-Rhin), le 14 août.
 


Cinq ans ferme pour le preneur d'otage de la centrale d'Ensisheim

Sadik Jdaidia, 39 ans, vient d’être condamné à cinq ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Colmar pour avoir séquestré et menacé une surveillante de la maison centrale d’Ensisheim, le 14 août dernier.
L'arrivée de Sadik Jdaidia au Palais de justice de Colmar en août dernier, peu après les faits. (Photo DNA)
L'arrivée de Sadik Jdaidia au Palais de justice de Colmar en août dernier, peu après les faits

Sept ans avaient été requis par le parquet.

Le mis en cause avait retenu dans sa cellule une fonctionnaire de l’administration pénitentiaire de 9h jusqu’à sa reddition dans la soirée. Déjà auteur de deux précédentes prises d’otage, le Strasbourgeois était en possession d’une arme blanche.

Prise d'otage Ensisheim - 5 ans de prison

Le détenu qui avait pris en otage une surveillante à la prison d'Ensisheim, pendant plus de 13 heures en août, a été condamné aujourd'hui à cinq ans d'emprisonnement par le tribunal correctionnel de Colmar.
Le parquet avait requis sept années d'emprisonnement contre Sadik Jdaidia, 39 ans, qui était également jugé pour des faits similaires commis à Château-Thierry (Aisne) en juin 2012.

Escorté au tribunal par six gendarmes, le détenu n'en était pas à son coup d'essai: il avait déjà été condamné à une peine de trois ans de prison pour avoir pris un médecin en otage à la prison de Montmédy (Meuse) onze heures durant en 2011.

Viols au parloir de Toul - la mère et le beau-père condamnés à 20 ans aux assises du Bas-Rhin

La mère et le beau-père d'un garçon, jugés pour avoir violé l'enfant de 4 ans à de multiples reprises, notamment au parloir d'une prison, ont été condamnés mercredi à la peine maximale de vingt ans d'emprisonnement par la cour d'assises du Bas-Rhin, conformément aux réquisitions.

L'avocat général a également obtenu du jury, "de façon tout à fait exceptionnelle", la rétention de sûreté assortie d'un suivi sociojudiciaire pendant la durée maximale de 5 ans, pour Sabrina B., 25 ans, et Lionel Barthélémy, 31 ans.

Travail en prison - L’Etat est condamné pour avoir minoré le salaire d’un détenu

Le tribunal administratif de Rouen a condamné jeudi dernier l’administration pénitentiaire à verser 1.700 € à un détenu qui avait travaillé en maison d’arrêt de Rouen, pour un revenu inférieur au minimum légal en milieu carcéral.
 
L’administration a été condamnée au titre d’une « erreur non contestable » sur les bulletins de salaires.
 
Le détenu avait occupé un poste d’opérateur aux ateliers de la prison “Bonne nouvelle“ de septembre 2011 à mars 2012. L’administration pénitentiaire lui avait versé sur cette période des rémunérations mensuelles calculées sur la base d’un taux horaire brut allant de 0,93 € à 1,52 €. Une rémunération « nettement inférieure » au minimum légal (*) brut prévu pour les personnes détenues fixé par décret à 4,05€ de l’heure en 2011 et de 4,15€ de l’heure en 2012, a expliqué l’avocat du détenu, Me Etienne Noël. Dans cette affaire, l’administration pénitentiaire a admis l’erreur de 1.700 € de salaires non versés.

États-Unis - Un évadé repris après 36 ans de cavale

Un détenu qui s’est évadé en 1977 d’une prison californienne a été arrêté lundi dans l’Etat de l’Arkansas où il vivait sous un nom d’emprunt.
L’homme aujourd’hui âgé de 70 ans a été interpellé sans incident par le FBI et par les autorités locales à Jessieville où il résidait.
 
Il s’est évadé le 27 août 1977 de la prison de Chino où il purgeait une peine de prison à perpétuité après avoir été condamné pour un vol à main armée.

mercredi 25 septembre 2013

Condé-sur-Sarthe - Le détenu cachait du cannabis dans son caleçon

Un détenu de la prison de Condé-sur-Sarthe a été condamné ce mercredi à 8 mois de prison supplémentaires par le tribunal correctionnel d’Alençon.
 
Mardi, lors d’une fouille, un peu moins de 20 grammes de cannabis ont été retrouvés dans son caleçon par un surveillant du centre pénitentiaire. Déjà condamné pour détention de stupéfiants, l’homme de 31 ans risquait une peine plancher de 4 ans d’emprisonnement ferme. C’est d’ailleurs en ce sens qu’allaient les réquisitions du parquet.
 

Condé-sur-Sarthe : deux surveillants violemment agressés par un détenu

Deux surveillants pénitentiaires sont hospitalisés ce mercredi matin après avoir été agressés par un détenu à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne).

ARCHIVES. Deux surveillants ont été agressés à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). 
 
L'incident s'est produit dans la matinée à l'issue d'une promenade. En quittant la cour, le prisonnier a fait l'objet d'une mesure de palpation. Refusant la fouille, il s'est rebellé et a frappé un premier surveillant à mains nues, puis un deuxième venu lui prêter main forte.                                        

Toul - Viols au parloir: le verdict attendu aux assises du Bas-Rhin

La Cour d'assises du Bas-Rhin doit rendre ce mercredi son verdict contre la mère et le beau-père d'un petit garçon de 4 ans, accusés de l'avoir violé à plusieurs reprises, notamment au parloir d'une prison.
 
La salle d'audience de la cour d'assises du Bas-Rhin, le 5 avril 2007
 
Les accusés, qui ont reconnu à la barre les viols et les agressions sexuelles, dont certaines ont été enregistrées grâce à un téléphone portable et dont des extraits ont été présentés mardi aux jurés, encourent chacun une peine de 20 ans de prison.

Orne - nouvelle agression

C'est devenu quasi-quotidien dans l'Orne. Un surveillant de prison a été agressé.

 
Cette fois-ci, c'est au centre de détention d'Argentan-Coulandon. L'incident s'est déroulé lundi 23 septembre, mais on ne l'a appris que ce mardi.

Suisse - «Implantons une puce à vie aux pervers»

L’experte Henriette Haas défend une idée choc contre les risques de récidive des délinquants violents.
 
Henriette Haas, 55?ans, enseigne et pratique la psychologie légale entre Zurich et Montreux.
Henriette Haas, 55 ans, enseigne et pratique la psychologie légale entre Zurich et Montreux
 
L’horrible mort de sa collègue Adeline M. a bouleversé Henriette Haas, experte en psychologie légale réputée tant en Suisse alémanique que romande. Mais cette professionnelle expérimentée a surtout réfléchi à une solution «réaliste» pour lutter contre les risques de récidive chez les délinquants les plus dangereux. Ainsi est née son idée aussi simple que choc d’imposer l’implantation d’une puce électronique dans le corps des criminels dangereux dès leur première condamnation. Une manière drastique de leur mettre la pression et de les repérer en cas d’évasion ou de récidive après leur inévitable libération. Henriette Haas explique le sens de sa proposition, qui a déjà été reprise dans une motion déposée cette semaine aux Chambres fédérales par l’UDC genevoise Céline Amaudruz.

Belgique - Bart De Wever veut construire une prison au Maroc

Le leader de la N-VA s'inquiète du nombre de Marocains présents dans nos prisons (800 en 2011, selon De Standaard soit environ 8% de la totalité des prisonniers). Dans un entretien au magazine Humo, il affirme qu'il les enverrait au Maroc s'il était ministre de la Justice.
 
Bart De Wever veut construire une prison au Maroc
 
Le nombre de prisonniers belges s'élevait, en 2011, à 11.130. Selon le journal De Standaard, parmi les 44% de détenus étrangers, 800 sont marocains. Le leader de la N-VA, Bart de Wever a abordé ce sujet dans une interview accordée au magazine Humo et avance d'autres chiffres: "Il y a 1.200 prisonniers marocains en Belgique. Avec eux seuls, vous pouvez construire et remplir une prison entière au Maroc", a-t-il lancé.

Brésil - un stade du Mondial 2014 transformé en prison?

La justice brésilienne souhaite faire de l'enceinte en construction à Manaus, en Amazonie, une prison temporaire après la prochaine coupe du monde, pour faire face à la surpopulation carcérale.
Brésil: un stade du Mondial 2014 transformé en prison?
Le stade brésilien de Manaus en construction, le 3 octobre 2012.

La justice brésilienne propose de transformer le stade de Manaus, qui accueillera des matches du Mondial 2014, en une prison temporaire à la fin du tournoi pour faire face à la surpopulation carcérale, a-t-on appris mardi. "C'est une des options qui est sur la table et qui a été proposée par les autorités régionales", a expliqué à l'AFP un porte-parole du système pénitentiaire de l'état d'Amazonas, dont Manaus est la capitale. 

mardi 24 septembre 2013

Un enfant violé au parloir : "Il n'y a pas de surveillance stricte", estime un gardien de prison

DÉCRYPTAGE - Un garçon de 4 ans a été violé lors d'une visite au parloir de Toul. Les surveillants pénitentiaires ne se sont rendu compte de rien. Selon certains syndicalistes, les détenus bénéficient d'intimité lors des visites.
 
Devant un parloir de la prison de  Lille-Annœullin (illustration)
Devant un parloir de la prison de Lille-Annœullin (illustration)
 
Depuis lundi, les assises du Bas-Rhin jugent Lionel Barthélémy et sa compagne, Sabrina Bonner, pour viols répétés sur un petit garçon de 4 ans, le fils de l'accusée. Ces viols se sont notamment déroulés au parloir de la prison de Toul où Lionel Barthélémy était incarcéré depuis 2009 pour violences sur son ex-compagne. Selon les éléments de l'enquête, Sabrina Bonner aurait installé son fils à genoux sur une chaise puis elle lui aurait bandé les yeux avec son écharpe. Elle l'aurait ensuite maintenu avec ses bras pendant que Lionel Barthélémy violait l'enfant.

Une prison condamnée à verser 1.700 euros à un détenu

Le tribunal administratif de Rouen a condamné jeudi dernier en référé l'administration pénitentiaire à verser 1.700 euros à un détenu.
 
Celui-ci avait occupé dans la maison d'arrêt de Rouen un poste d'opérateur aux ateliers de la prison de septembre 2011 à mars 2012.
 
L'administration pénitentiaire, qui a reconnu son erreur, avait versé au détenu des rémunérations mensuelles calculées sur la base d'un taux horaire brut allant de 0,93 à 1,52 euro.

Réau - Le centre pénitentiaire se transforme en musée

Des œuvres de grand musées français ont été prêtées à l'administration pénitentiaire qui propose une exposition réalisée par les détenus dans la prison de Réau.
 
Djamal présente une des 87 oeuvres de grands musées français regroupées à la prison de Réau
 
Le Louvre a son antenne à Lens, la prison de Réau est quant à elle une antenne provisoire des musées Picasso, Guimet, du Quai Branly ou encore du Museum d’histoire naturelle de Paris. Initiative unique en France, ces musées ont prêté près de 90 œuvres au centre pénitentiaire du sud-francilien qui propose une exposition intitulée Le Voyage -organisé par la Réunion des musées nationaux, Grand Palais – jusqu’au mois de novembre. Neuf détenus de la prison de Réau ont ainsi choisi le thème, sélectionné les oeuvres et travaillé sur leur histoire pour créer un vrai musée à l’intérieur de la prison.

Le calvaire d’un enfant de 4 ans violé au parloir de la prison de Toul

De multiples viols commis au parloir d’une prison ou enregistrés sur vidéo : ce calvaire imposé à un garçon de 4 ans est au cœur du procès d’assises de la mère et du beau-père de l’enfant, qui s’est ouvert hier à Strasbourg.
 
Prison Toul
 
De multiples viols commis au parloir d’une prison ou enregistrés sur vidéo : ce calvaire imposé à un garçon de 4 ans est au cœur du procès d’assises de la mère et du beau-père de l’enfant, qui s’est ouvert hier à Strasbourg.

Chili - le président veut fermer une prison de luxe abritant des criminels de la dictature

Le président chilien envisage de fermer une prison de luxe où sont enfermés des criminels de la dictature de Pinochet.

Des criminels de la dictature chilienne d'Augusto Pinochet sont hébergés dans une prison de luxe. Construit en 2005 à Peñalolén, près de Santiago, le pénitencier de Cordillera comprend notamment des courts de tennis, des jardins et des salons pour les prisonniers, qui peuvent facilement recevoir des visites.

Manuel Contreras, chef de la police politique de la junte condamné à 400 ans de prison pour violations des droits de l'homme, y est emprisonné à vie. Une dizaine d'ex-militaires, gardés par des militaires et des policiers, y sont aussi hébergés.

Prison de Lavaur - tensions et injures entre personnels

Les mineurs détenus à la prison de Lavaur devront-ils bientôt jouer les casques bleus pour séparer les disputes entre surveillants et éducateurs ?
 
Connu pour les évasions en série, l’Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs (EPM) connaît aujourd’hui une poussée de fièvre interne. «Après une avalanche d’insultes violentes d’un surveillant à l’encontre d’une éducatrice. Après une nouvelle salve d’insultes destinée au directeur du service éducatif, ce dernier ayant simplement souhaité montrer son soutien à notre collègue. Après un tract pénitentiaire injurieux visant notre directeur, nous n’avons eu comme seule réponse de la part de la directrice de l’établissement que: «cet incident relève d’un 50/50 en terme de responsabilité», écrit, dans un communiqué, le bureau du syndicat CGT-PJJ.

lundi 23 septembre 2013

Ecrouves - Droit de réponse de l'UFAP à l'Est Républicain

Faisant suite à votre article " Le feu au mitard " paru dans votre journal le 19 septembre 2013, l’UFAP -Unsa Justice Ecrouves vous fait savoir qu’elle souhaite exercer un droit de réponse.
 
En effet, sans reprendre la teneur globale du texte et bien que la majeure partie de celui-ci soit mise au conditionnel, il n’en demeure pas moins que ces écrits restent hasardeux et laisse planer le doute quant au professionnalisme des personnels pénitentiaires du CD Ecrouves.

Alençon - Agression sur agents : jugement reporté

Un nouveau gros déploiement de forces de l'ordre, armées et casquées, ce lundi 23 septembre 2013 après-midi à Alençon.

 
Il s'agissait d'amener au Palais de justice le détenu qui avait jeté de l'huile chaude, jeudi dernier, sur des agents du centre pénitentiaire d'Alençon, après s'être rebellé, et avoir blessé l'un d'eux au coude.

Une détenue se suicide par pendaison à Mulhouse

Une détenue s'est suicidée par pendaison à la maison d'arrêt de Mulhouse dans le Haut-Rhin, a-t-on appris auprès du parquet.
 
Son corps a été découvert lundi matin par le personnel pénitentiaire.
 
Cette femme, âgée d'une trentaine d'années, était emprisonnée pour des agressions contre des membres du personnel hospitalier, a déclaré Hervé Robin, le procureur de Mulhouse.

Suisse - Une centaine de personnes se sont rassemblées en souvenir d’Adeline

Des gardiens de prison, des infirmières, du personnel administratif se sont réunis à quelques centaines de mètres de Champ-Dollon.

  
«Nous sommes là, car certains collègues ont eu le besoin et l’envie de se recueillir quelques minutes pour montrer leur soutien à la famille de la victime, à ses collègues», explique Mirella Falco. La secrétaire syndicale du secteur santé au Syndicat interprofessionnel de travailleuses et travailleurs s'est adressée ce lundi matin à une centaine de représentants du monde pénitentiaire et médical, dans les jardins de l’Hôpital des Trois-Chêne, à quelques centaines de mètres de la prison.

Belgique - Prise d'otage - Le travail a repris normalement dans la prison d'Andenne

Au lendemain de la prise d'otage perpétrée samedi matin à la prison d'Andenne, le service normal a repris dans l'établissement pénitentiaire, a-ton appris de source syndicale. Le preneur d'otage a été transféré à la prison de Forest.
 
Les agents de la prison d'Andenne assurent le service minimum depuis la prise d'otage de ce samedi matin
 
Les agents pénitentiaires de la prison d'Andenne ont repris normalement le service dimanche matin. Samedi, les visites avaient été partiellement interrompues et les détenus avaient été privés de sortie au préau, de téléphone et de douche à la suite de la prise d'otage perpétrée dans la matinée.

Toul - Jugés pour avoir violé leur enfant de 4 ans au parloir

Ils ont violé leur petit garçon de 4 ans à plusieurs reprises, l'un et l'autre, la mère chez elle, le père au parloir de la prison où il était détenu: c'est un drame insensé qui est jugé à compter de ce lundi à Strasbourg.  
Jugés pour avoir violé leur enfant de 4 ans au parloir
 
Viols répétés, notamment au parloir de la prison, multiples agressions sexuelles enregistrées sur vidéos: c'est pour ce calvaire imposé à un petit garçon de 4 ans que comparaissent ce lundi, devant les assises du Bas-Rhin, à Strasbourg, la propre mère et le beau-père de l'enfant. 

Saint-Maur - Pénitentiaire : un univers d'hommes dirigé par des femmes

Derrière les barreaux, il n'y a que des hommes et le personnel est majoritairement masculin. Mais quatre femmes dirigent la maison centrale.

Christel Drouet, nouvelle directrice, à droite et Valérie Prats, son adjointe.
Christel Drouet, nouvelle directrice, à droite et Valérie Prats, son adjointe.
 
Deux femmes remplacent deux hommes à la tête de la Maison centrale. Est-ce un hasard ?
 
Notre profession se féminise et il est normal que l'on retrouve des femmes à la tête d'établissement comme le nôtre. Ce phénomène n'est pas totalement nouveau. En revanche, c'est sans doute la première fois que les quatre membres de la direction de la maison centrale sont des femmes.

dimanche 22 septembre 2013

Toul - Un enfant de 4 ans violé au parloir d'une prison, la mère et le beau-père en procès lundi

Un enfant de 4 ans a été violé par son beau-père, avec l'aide de sa mère, à plusieurs reprises au parloir de la prison de Toul. Des sacs poubelle sur la porte vitrée empêchaient les regards des gardiens.

Un petit enfant de 4 ans a été violé à plusieurs reprises au parloir de la prison de Toul, sans éveiller le soupçon des gardiens. Le procès de la mère et du beau-père de l'enfant, accusés de viols et complicité de viols sur le jeune garçon, s'ouvrira lundi aux assises de Strasbourg. Lionel Barthélémy, est accusé d'avoir violé le fils de sa compagne, en février 2010, lors de visites à la prison de Toul, où il purgeait une peine de trois ans de réclusion pour des violences sur son ex-compagne. Il aurait bénéficié de l'aide de la mère de l'enfant, Sabrina Bonner, alors enceinte de 6 mois d'un second enfant, pour accomplir son geste. Selon les résultats de l'information judiciaire, la jeune femme aurait bandé les yeux de son fils et l'aurait maintenu pendant que son beau-père le violait.

Draguignan - le projet de nouvelle prison en danger selon le député Audibert-Troin

La réforme pénale engagée par Christiane Taubira va t'elle annuler le prjoet de construction de la nouvelle prison ou bien le reporter sine die ?
 
C'est la crainte du député Olivier-Audibert-Troin, à l'aune de la discussion d'orientations budgétaires qui réduit l'enveloppe du ministère de la Justice de 103 millions.

Belgique - Retour à la normale à la prison d’Andenne

Au lendemain de la prise d’otage perpétrée samedi matin à la prison d’Andenne, le service normal a repris dans l’établissement pénitentiaire, a-t-on appris de source syndicale. Le preneur d’otage a été transféré à la prison de Forest.
Les agents pénitentiaires de la prison d’Andenne ont repris normalement le service dimanche matin. Samedi, les visites avaient été partiellement interrompues et les détenus avaient été privés de sortie au préau, de téléphone et de douche à la suite de la prise d’otage perpétrée dans la matinée.
 
Un détenu avait pris une infirmière en otage et l’avait contrainte de l’accompagner hors de l’enceinte de la prison. Celui-ci a ensuite été maîtrisé alors qu’il tentait de prendre la fuite à bord de la voiture de son otage.

Reims - Prison: le ras-le-bol des riverains

Pour les riverains de la maison d'arrêt, insultes, menaces de mort, humiliations et représailles font partie du quotidien. Hier, les surveillants en grève confiaient leur impuissance.
 
Les riverains n'en peuvent plus. Leurs voisins  d'en face sont bien trop présents dans leur quotidien. Photos : Christian LANTENOIS
Les riverains n'en peuvent plus. Leurs voisins d'en face sont bien trop présents dans leur quotidien.
 
«Quand on a acheté, il y a un an, c'était en toute connaissance de cause, reconnaît Michèle, 65 ans. On avait lu dans l'union qu'il y avait parfois des parloirs bis, que des pétitions circulaient à cause des nuisances mais on était très loin du compte. »

samedi 21 septembre 2013

La garde des Sceaux au chevet de la prison de Blois

Un mois après la mutinerie du 19 août, Christiane Taubira est venue hier à la maison d'arrêt de Blois rencontrer les surveillants et découvrir l'avancée des réparations.
 
 

 
La ministre de la Justice a écouté et félicité les gardiens pour leur comportement avant de visiter cet établissement de 116 places, qui comptaient 171 détenus le jour de la mutinerie. Ils ne sont plus que 68 aujourd'hui. Les réparations s'achèveront en décembre. Une somme d'un million d'euros a été débloquée.
 

Fleury-Mérogis - un détenu retrouvé pendu dans sa cellule

Un détenu s'est suicidé par pendaison dans la nuit de vendredi à samedi dans la prison de Fleury-Mérogis. Il s'agit du sixième suicide dans l'établissement pénitentiaire depuis le début de l'année. 
Fleur-Mérogis: un détenu retrouvé pendu dans sa cellule

Un détenu s'est suicidé par pendaison à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris de sources concordantes. L'homme a été retrouvé mort aux alentours de cinq heures du matin dans le bâtiment D1, réservé aux nouveaux arrivants, ont indiqué des sources policières et syndicales. 

vendredi 20 septembre 2013

Osny - depuis la prison, il obligeait une mineur à se prostituer

Ecroué à la maison d’arrêt d’Osny, un jeune de 20 ans aurait imposé à sa petite amie, âgée de 14 ans, de se vendre sur Internet.
 
Depuis sa cellule, il aurait obligé une mineure à se prostituer.
 
Deux hommes, âgés de 20 et 27 ans ont été mis en examen vendredi dernier au tribunal de grande instance de Versailles. Les accusations portées contre Mehdi D, le plus jeune, et Nejmi H, le plus âgé, sont d’une extrême gravité. La justice estime que le plus jeune aurait poussé une adolescente de 14 ans à se prostituer en jouant sur sa relation sentimentale avec elle.

Mauzac - le braqueur qui a passé plus de 30 ans en prison ne sera pas libéré

La cour d'appel d'Orléans a rejeté la demande de Guy Coulon qui estimait qu'il avait purgé 4 ans de prison en trop. Ce braqueur qui a déjà passé plus de 30 ans en prison est incarcéré au centre de détention de Mauzac. Pour son épouse Brigitte qui habite Lalinde et qui se bat à ses côtés depuis plusieurs années, c'est une énorme déception.
 
L'ancien braqueur au 50 hold up Guy Coulon ne sortira pas de prison tout de suite. Aujourd'hui âgé de 65 ans, il purge sa fin de peine au centre de détention de Mauzac. Depuis 34 ans, avec sa femme Brigitte, il se bat pour que la justice reconnaisse qu'elle a commis une erreur et qu'un juge d'application des peines lui a rajouté 4 ans de prison à tort. La cour d'appel d'Orléans vient de rejeter sa demande.
 

Le Royaume-Uni envisage l'interdiction de fumer en prison

Le gouvernement britannique a indiqué vendredi qu'il envisageait d'interdire la cigarette dans les cellules des prisons, au risque de susciter le mécontentement d'une population carcérale très majoritairement fumeuse.
 
Sur les quelque 84 000 détenus, 80 % sont fumeurs,... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE)                            
Sur les quelque 84 000 détenus, 80 % sont fumeurs, selon les services de santé

La cigarette est déjà bannie des parties communes des établissements pénitentiaires britanniques depuis 2007, dans le cadre de l'interdiction de fumer dans les espaces publics.

Ecrouves - Au mitard, il a mis le feu au matelas

NB: Certains propos tenus dans cet article sont "hasardeux" à ne pas prendre comme des faits établis...
 
Quelles sont les conditions du décès de Jimmy Schneider, écroué au centre pénitentiaire d’Ecrouves, survenu la semaine dernière ?
 
Photo d'illustration DR

Le Meusien, détenu depuis trois ans dans le cadre d’une peine de réclusion criminelle, placé en quartier disciplinaire depuis peu, a mis le feu à son matelas le 12 septembre. Dans le but de s’immoler ? D’attirer l’attention ? Nul ne le sait pour l’heure. Mais transporté au centre hospitalier, il a succombé le lendemain dans le service de réanimation.

Projet d'évasion Colonna - la justice saisie, les preuves manquent

La Chancellerie a fait parvenir jeudi 19 septembre des éléments supplémentaires au tribunal administratif de Paris sur le projet d'évasion prêté à Yvan Colonna. Aucun élément matériel ne figure au dossier mais des "déclarations" de détenus, selon ce document que France 3 Corse s'est procuré.
 
Colonna conteste son transfèrement de la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône) à celle de Réau (Seine-et-Marne) © BERTRAND GUAY/AFP
 
Dans cette affaire, Yvan Colonna conteste son transfèrement le 12 juillet de la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône) à celle de Réau (Seine-et-Marne), qui l'éloigne encore plus de sa famille, en Corse.

Deux ans de prison ferme pour la policière, six ans pour son amant

Deux ans d’emprisonnement ferme ont été prononcés à l’encontre de Rachida Benali, 38 ans, la nuit dernière, vers 2 h 15.
 
 
A l’issue de 5 h 30 de délibéré, la policière de Seine-Saint-Denis a aussi appris qu’il lui était interdit, définitivement, d’exercer « toute fonction d’emploi public ». Elle a toutefois pu repartir libre du palais de justice, puisque le tribunal correctionnel du Havre n’a pas prononcé de mandat de dépôt contre elle, comme l’avait réclamé le ministère public.

Le personnel de la prison de Villefranche se mobilise après l’agression de trois surveillants

Deux surveillants et une lieutenant ont été violemment agressés mardi à la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône près de Lyon.
 
Le détenu, spécialiste du kick-boxing et visiblement très entrainé leur a porté de nombreux coups de genoux et de poings. Deux se sont vus prescrire huit jours d’interruption temporaire de travail, le troisième est arrêté pendant cinq jours. L’agresseur voulait visiblement téléphoner. Mais les règles en prison sont très précises comme l’explique Dominique Verrière, le secrétaire local du syndicat Ufap-Unsa Justice. "Il faut d’abord téléphoner pour solliciter un horaire, car il n’y a qu’un téléphone par étage, ça ne se fait pas comme ça".

Delarue - " Désengorger les prisons est un enjeu de sécurité "

Mutineries, récidive : le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Michel Delarue, s’inquiète des effets de la surpopulation carcérale.
 
Jean-Marie Delarue décrit une prison surchargée.
 
Il arpente les prisons françaises depuis maintenant cinq ans. En tant que contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue s'attache à protéger les droits fondamentaux des détenus. Il porte un regard alarmant sur la surpopulation et voit plutôt d'un bon œil la réforme pénale portée par Christiane Taubira. Entretien.

Nouvelle agression au CP Alençon

Il était un peu plus de 10h ce jeudi matin 19 septembre lorsqu'un détenu, au centre pénitentiaire d'Alençon/Condé-sur-Sarthe, a refusé de sortir de la salle de vie commune, située premier étage.
 
 
Il s'est barricadé et a jeté un saladier de nourriture sur un surveillant qui a été blessé au coude.
 
Des meubles, un four micro-onde auraient également été projetés.
 
Le surveillant est allé chercher des collègues à la rescousse. Lorsqu'ils sont revenus, le détenu avait mis de l'huile à chauffer et l'a lancée sur les agents.

Le doute persiste sur le projet d'évasion présumé d'Yvan Colonna

Le transfèrement d'Yvan Colonna de la maison centrale d'Arles à celle de Réau, en Seine-et-Marne, fondé sur le soupçon d'un projet d'évasion du condamné corse, était-il justifié ?
 
Une photo d'Yvan Colonna datant de 1999.
 
A cette question, l'administration pénitentiaire a répondu par le silence jeudi 19 septembre et n'a fourni aucun élément supplémentaire au tribunal administratif de Paris, malgré la demande d'une juge en ce sens.

jeudi 19 septembre 2013

Un détenu se suicide à la prison de Fresnes

Un détenu s’est suicidé par pendaison à la maison d’arrêt de Fresnes.
 
ARCHIVES. La prison de Fresnes (Val-de-Marne). 
 
Le corps sans vie de cet homme né en 1984 a été retrouvé dans sa cellule mercredi matin vers 6 heures par des agents de l’administration pénitentiaire, ont indiqué une source judiciaire et l’Observatoire international des prisons (OIP). Le parquet de Créteil a requis une autopsie et a confié une enquête au commissariat de l’Haÿ-les-Roses pour déterminer les causes de la mort.     
                                   

Condamnée à 2 ans de prison et l'interdiction d'exercer, la policière fait appel

Jugée par le tribunal du Havre depuis lundi 16 septembre, la brigadière soupçonnée d'être mêlée à un trafic de stupéfiants veut la relaxe. Le chef présumé a été condamné à 6 ans.
 
Le procès des trafiquants présumés, condamnés de 2 mois à 8 ans de prison, a duré plus de trois jours au tribunal correctionnel du Havre. (Photo Johann Colle)
Le procès des trafiquants présumés, condamnés de 2 mois à 8 ans de prison, a duré plus de trois jours au tribunal correctionnel du Havre. (Photo Johann Colle)

La décision est tombée à 2 heures du matin, jeudi 19 septembre 2013. Cela, après plus de cinq heures de délibérations. Dans le trafic de produits stupéfiants que le tribunal correctionnel du Havre a jugé pendant plus de trois jours, depuis lundi 16 septembre, deux des quinze prévenus ont entendu leur jugement.

Agression - action du personnel de la prison de Villefranche

Au lendemain de l'agression de trois gardiens par un détenu jugé dangereux, l'ensemble du personnel de la prison de Villefranche-sur-Saône suit un mouvement de protestation jusqu'à lundi.
 
Cellule de la prison de Villefranche-sur-Saône
 
Ce mardi, en fin d'après-midi, un détenu condamné pour des violences volontaires a agressé trois gardiens à la maison d'arrêt de Villefranche. Pratiquant régulièrement le kick-boxing, il a porté des coups de genoux et coups de poings aux gardiens. Deux ont écopé de 6 jours d'ITT, le troisième de 8 jours d'ITT. Condamné pour violences volontaires, il doit être libérable en 2018, nous indique une source policière.

USA - un détenu sur 10 est condamné à perpétuité

Le nombre de détenus purgeant une peine de réclusion à perpétuité aux États-Unis a plus que quadruplé depuis 1984 et représente aujourd'hui plus de 10 % de la population carcérale, selon une étude du Sentencing Project publiée mercredi. 
 
    Prison

Ce centre d'études sur l'univers carcéral, qui milite pour une réforme de la justice pénale aux États-Unis, affirme qu'en 2012, près de 160 000 détenus avaient été condamnés à la prison à perpétuité, soit 10,6 % des 1,5 million de personnes détenues dans les prisons américaines.
   

Rodez-Druelle - Mouvement à la MA

Ce vendredi, en fin d’après-midi, les surveillants de la maison d’arrêt de Rodez-Druelle sont invités, à l’appel de l’UFAP, le syndicat majoritaire, à se rassembler devant les portes du nouvel établissement pénitentiaire.
 
Par cette action, Christophe Thérond, le secrétaire de l’organisation, entend dénoncer la possible mise en place de lits superposés dans les cellules à partir de l’année prochaine.
 
«Pour l’instant, explique le syndicaliste, nous montons logiquement en charge pour l’accueil des détenus qui, à la fin de l’année, devraient être quatre-vingt-dix, ce qui est tout à fait normal. En revanche, nous savons qu’en 2014, il y aura de nouveaux arrivants. Pour les accueillir, l’administration mettra un matelas par terre puis, pour une question de dignité humaine, installera un lit. Or, un lit vissé, c’est une place en plus», explique Christophe Thérond.

Tarascon - les détenus récoltent leur miel

Mardi, détenus du centre pénitentiaire et bénévoles de l'association Abeilles arlésiennes ont récolté le nectar pour la deuxième année.

Cette année, 130 kilos espérés.
 
L’image est insolite. Sur l’un des toits du centre pénitentiaire de Tarascon bourdonnent sept ruches, soit la bagatelle de 280 000 butineuses. Depuis l’an dernier, elles sont placées sous la responsabilité de deux détenus.

Et si les prisonniers cultivaient ?

Le projet de coopérative agricole pénitentiaire d’un Nancéien est actuellement sur le bureau de la ministre de la Justice.
 
Franck Antoine est surveillant au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville depuis 1994.  (Photo Frédéric MERCENIER)

Il attend la réponse de Christiane Taubira. Depuis qu’il a envoyé son projet à la ministre de la Justice, Franck Antoine guette sa boîte aux lettres avec espoir car il sait que le contexte est favorable aux initiatives comme la sienne.

mercredi 18 septembre 2013

Sequedin - après la mort d’un Roubaisien dans sa cellule, la famille exige des explications

Le 18 août dernier, Abdelkader Boutagga, un Roubaisien de 33 ans était retrouvé mort dans une cellule du quartier disciplinaire de la prison de Sequedin.
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La famille, prévenue par téléphone que le jeune homme aurait mis fin à ses jours, ne croit pas au suicide : « Ma mère a reçu un coup de téléphone vers 23 h 30 lui indiquant que notre frère se serait suicidé dans sa cellule. On l’a avertie sans ménagement. On n’y a pas cru un seul instant. Nous sommes venus directement à la prison pour en savoir plus. On voulait savoir où se trouvait son corps. Il a fallu que l’on fasse nous-mêmes des démarches le lendemain pour savoir où il se trouvait. Face à notre insistance, on nous a laissé voir son corps une vingtaine de minutes avant l’autopsie », explique Dalila, la sœur de la victime.

Italie - Des «génies» braquent une prison

Des voleurs ont pénétré dans la nuit de mardi à mercredi dans la prison de Pavie, dans le nord de l'Italie, et ont enlevé le coffre-fort scellé dans le bureau du directeur de l'établissement.
Selon le Corriere della Sera, le coffre-fort contenait 5000 euros, mais le plus surprenant dans l'histoire, c'est qu'il n'a toujours pas été retrouvé.
 
Le site de La Repubblica indique que les voleurs devaient bien connaître les lieux car ils sont entrés et sortis en passant par deux souterrains qui n'étaient pas surveillés par des caméras. Ils ont dû forcer seulement deux portes qui n'étaient pas blindées.

USA - 27 ans de prison pour un homme qui voulait manger des enfants

Geoffrey Portway, un Britannique de 40 ans, a été condamné mardi à 26 ans et huit mois de prison par le tribunal de Worcester (Massachussets).
 
Il avait reconnu en mai dernier posséder et diffuser du matériel pédopornographique, et avait ajouté qu'il fantasmait sur le fait d'enlever et de manger des enfants, rapporte la presse locale.
 
L'homme avait été interpellé lors d'une vaste opération dans les milieux pédophiles. Les enquêteurs avaient découvert des discussions sur internet entre Portway et d'autres hommes dans lesquelles il décrivait son désir d'enlever, couper en morceaux puis de manger des enfants.

Alençon - A la maison centrale, le détenu assène un coup de tête au surveillant : trois ans de prison ferme

Des policiers vêtus de gilets pare-balles et coiffés du casque lourd mais aussi le Raid. Tel fut l’encadrement nécessaire à un détenu de la maison centrale de Condé-sur-Sarthe à l’occasion de son extraction vers le palais de justice, mardi 17 septembre, où il était jugé pour sept infractions parmi lesquelles un coup de tête porté à un surveillant pénitentiaire mais aussi détérioration d’un réfrigérateur et d’un téléviseur appartenant à l’administration pénitentiaire, violences et menaces de mort.
 
Un détenu de la maison centrale de Condé-sur-Sarthe a asséné un coup de tête à un détenu. Il a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel d'Alençon, mardi 17 septembre
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