L’incident qui s’est produit jeudi a opposé un surveillant du centre pénitentiaire de Maubeuge à un détenu en train de fumer à la fenêtre des douches. Reconnu coupable, celui-ci a été condamné à une peine mixte, de la prison et une obligation de soins.
Réprimandé, il a traité de « bouffon » le dépositaire de l’autorité publique et, dans l’empoignade qui suivit, lui a mordu un doigt jusqu’au sang. « Je suis quelqu’un de vrai et j’ai un caractère assez fort » reconnaît à l’audience le prévenu mais « c’est le gardien qui m’a mis les doigts dans la bouche » se défend-il. Un surveillant qui ne connaissait pas le prévenu puisque les faits se sont produits au lendemain de son arrivée à Maubeuge.
Yannick Chevalier reconnaît un parcours « assez chaotique ». Il a quitté l’école vers 12-13 ans et à 38 ans, il ne sait ni lire ni écrire. 28 mentions ornent déjà son casier judiciaire dont 17 pour des violences commises sur des personnes dépositaires de l’autorité publique. « Vous n’aimez pas l’autorité ? » interroge le président Joly. « En fait, je suis bipolaire et je peux avoir des changements d’humeur » affirme le prévenu qui refuse de prendre un traitement médical. « Pour les effets secondaires, et il n’y a que les stupéfiants qui me calment ».
Des substances qu’il trouve assez facilement en prison.
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Yannick Chevalier reconnaît un parcours « assez chaotique ». Il a quitté l’école vers 12-13 ans et à 38 ans, il ne sait ni lire ni écrire. 28 mentions ornent déjà son casier judiciaire dont 17 pour des violences commises sur des personnes dépositaires de l’autorité publique. « Vous n’aimez pas l’autorité ? » interroge le président Joly. « En fait, je suis bipolaire et je peux avoir des changements d’humeur » affirme le prévenu qui refuse de prendre un traitement médical. « Pour les effets secondaires, et il n’y a que les stupéfiants qui me calment ».
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