La détenue avait été condamnée à 30 ans de réclusion, fin janvier 2014, dans le Maine-et-Loire. C'est le troisième suicide en deux semaines au centre pénitentiaire de Nantes.
Elle a laissé un mot pour expliquer son geste. Une détenue de 45 ans s'est suicidée dans sa cellule, dans le quartier-femmes de la maison d’arrêt de Nantes. Elle a été découverte ce matin, dimanche 1er février 2015.
30 ans pour un double infanticide
Voici tout juste un an, le 31 janvier 2014, cette ex-professeure de français aux Ponts-de-Cé, dans le Maine-et-Loire, avait été condamnée à trente ans de réclusion criminelle, pour avoir tué ses deux fillettes de 14 mois et 3 ans. Le 9 août 2010, à Jarzé, elle avait ouvert le gaz dans sa voiture, à Jarzé. Assommées aux anxiolytiques, ses filles étaient mortes asphyxiées. Elle, avait survécu.L'accusée avait passé ses trois jours de procès à pleurer et hurler, à Angers. Elle avait fait appel. Un nouveau procès devait avoir lieu devant la cour d'assises de la Sarthe, cette année. Le dossier est désormais clos.
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