La tuberculose était pratiquement éradiquée en France... Elle revient sur le devant de la scène avec insistance, notamment avec l'ouverture des frontières de l'Est et de plus en plus de cas dans les lieux de privation de liberté...
Notre Administration paraît avoir bien du mal à prendre conscience du danger que peut représenter un tel fléau pour les personnels et leur famille.
Le directeur local n'a quant à lui rien compris du tout !
La personne qui est à la tête de la Maison d'Arrêt de Strasbourg n'a manifestement pas encore pris conscience du phénomène dangereux et préoccupant que représente la tuberculose.
Un de ses agent, père de 3 enfants, est touché par cette maladie infectieuse et notre cher directeur ne prend même pas le temps de s'occuper de son cas. A aucun moment il ne l'a reçu dans son bureau.
Prend-il le surveillant pour un pestiféré ? A t-il peur de se faire contaminer ?
Seule la Directrice adjointe, bien embarrassée, a voulu le recevoir en compagnie de l'infirmière qui a constaté la contamination...
Il est apparemment facile pour notre directeur local de se dérober de ses responsabilités et de se moquer du « petit personnel » !
Bonjour l'empathie !
A cet agent seul face à la maladie, a t-on proposé une rencontre avec la psychologue ? Bien sûr que non !!! Encore pire : l'agent doit faire TOUT SEUL les démarches pour prendre contact avec un pneumologue. Pas de prise en charge pour maladie professionnelle, rien, QUE DALLE !!!
Cette maladie, monsieur le directeur, tue encore près de 2 millions de personnes par an sur 9 millions de personnes recensées...
L'UFAP/UNSa Justice va vous donner un seul conseil : BOUGEZ-VOUS et PRENEZ cette affaire au sérieux avant que NOUS, nous ne bougions, notamment médiatiquement, et surtout AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD !
Contrairement à l'Administration, l'UFAP/UNSa Justice apporte tout son soutien au collègue touché et reste à ses côtés pour toute démarche...
Strasbourg le 6 Février 2015
Le Bureau Local
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