Suivi sur le trajet du centre pénitentiaire de Queuleu, il est mis en joue à un feu rouge par un ancien détenu, armé d’un fusil à pompe samedi 6 juin au matin.
Claude reprend son volant. « Ils me suivent. Un feu, deux feux, au troisième (ndlr, sur le boulevard de Trèves) ils se mettent juste à côté de moi sur la file de gauche. Le passager abaisse sa fenêtre, il me montre un fusil à pompe, le charge sous mes yeux, me met en joue et mime un coup de feu. »
Claude est en état de sidération, dans un de ces moments d’incapacité absolue à faire le moindre geste tout en se demandant si, l’instant d’après, il sera encore en vie. « Pendant 5 secondes, j’étais déconnecté. Comme il était ivre, j’ai pensé qu’il pouvait tirer. » Claude n’a pas la présence d’esprit de griller le feu pour s’enfuir. « J’ai imaginé qu’ils pouvaient encore me suivre. » Le surveillant ne leur en laisse pas l’occasion. Au vert, il prend une petite bretelle en sens interdit. Ses agresseurs ne peuvent pas lui prendre la roue. Il appelle la police et se rend plus tard dans ses murs pour identifier le passager sur photo et déposer plainte.
Source : Républicain Lorrain
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