Les syndicats du personnel pénitentiaire souhaitent dénoncer « le manque de moyens humains » dans l'établissement. Les syndicats appellent au blocage des portes, aujourd'hui.
« Les départs à la retraite ne sont pas remplacés, et l'administration ajoute de nouvelles missions », explique Joseph Rousseaux, délégué interrégional adjoint FO. Selon lui, la maison d'arrêt manquerait actuellement de sept agents. « Certains surveillants doivent tenir plusieurs étages, et les heures supplémentaires se multiplient. »
Création de poste
Ce qui met le feu aux poudres, c'est le prochain lancement de travaux de sécurisation de la porte principale de l'établissement, prévu mi-juin. Un chantier qui fait suite à l'évasion, en septembre 2012, d'Ali Henni, condamné la semaine dernière par la cour d'assises du Calvados pour le braquage d'un antiquaire caennais. « La nouvelle configuration de la porte nécessitera la présence d'un surveillant supplémentaire, 24 heures sur 24. La création de ce poste demande l'arrivée de six nouveaux agents », détaille Ludovic Godel, secrétaire local FO.
Problème, selon Joseph Rousseaux, « l'administration pénitentiaire n'octroie que deux agents lors de la prochaine mutation, au plus tôt début 2016 ».
Afin d'interpeller la direction interrégionale des services pénitentiaires de Rennes, les grévistes comptent bien empêcher admissions et extractions. Personne n'entrera, « en dehors des médecins et infirmiers, et des parloirs », ni ne sortira...
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