Les premiers traitements contre les punaises de lit s’étant révélés inefficaces, plus d’un tiers des pensionnaires de la maison d’arrêt de Colmar sont actuellement transférés dans d’autres établissements pénitentiaires.
Tout comme le fait qu’on n’accueille plus de nouveaux détenus depuis une semaine », témoigne le surveillant Romuald Sebillote, secrétaire local FO.
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Jeudi dernier, 14 détenus ont été conduits dans d’autres établissements pénitentiaires, « pour la plupart dans des prisons dépendant de la direction interrégionale des services pénitentiaires du Grand Est, comme Strasbourg, Bar-le-Duc et Toul-Ecrouves, mais aussi ailleurs pour certains, par exemple à Besançon. La place manque partout, mais dans la mesure du possible, il s’agit de ne pas trop éloigner les détenus de leurs familles… »
Un mois de traitement
Ce « déménagement forcé » semble accueilli « avec compréhension et soulagement » par les pensionnaires, mais aussi le personnel pénitentiaire et les proches des uns et des autres : « Après la découverte cet été de ces insectes suceurs de sang, le premier traitement s’est révélé inefficace, des punaises de lit étant revenues au 2e étage du quartier cellulaire, puis découvertes dans les deux niveaux inférieurs [NDLR : lire L’Alsace du 13 septembre]. T out le monde en a marre, y compris les familles des détenus et du personnel, qui craignent que ces petites bêtes s’installent chez elles… » , poursuit le syndicaliste.
D’ici une dizaine de jours, en deux temps, une cinquantaine d’autres détenus de ce quartier cellulaire auront quitté la rue des Augustins pour d’autres établissements, cette fois sous la surveillance du personnel des Eris...
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