Mis en examen dans l'affaire des fuites au siège de la Police judiciaire parisienne, Joaquin Masanet, ex-syndicaliste policier, a été remis en liberté lundi soir après deux mois de détention provisoire.
L'ex-syndicaliste policier Joaquin Masanet, mis en examen dans l'affaire des fuites du «36» (quai des Orfèvres, adresse du siège de la Police judiciaire parisienne), a été remis en liberté lundi soir après deux mois de détention provisoire, a annoncé mardi son avocate Me Sylvaine Mercier.
Il est sorti de la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne) lundi soir à 23 heures, après une ordonnance du juge d'instruction Roger Le Loire, a précisé Me Sylvaine Mercier. Selon elle, le magistrat a fixé un cautionnement de 10 000 euros que la famille de Jo Masanet a déjà versé.
Il est notamment reproché au policier d'avoir servi d'intermédiaire dans le dossier des «fuites du 36». Celui-ci nie les faits qui lui sont reprochés. Âgé de 62 ans, Jo Masanet était le seul à avoir été placé en détention provisoire parmi les protagonistes de ce dossier qui a valu au patron de la PJ parisienne, Bernard Petit, de perdre sa place. Ce dernier est soupçonné d'avoir fourni des informations à l'ex-patron et fondateur du GIGN, Christian Prouteau, qui devait être placé en garde à vue dans un dossier de trafic d'influence et de corruption.
Les enquêteurs soupçonnent également Jo Masanet, ex-syndicaliste de gauche réputé influent, d'avoir monnayé des interventions en faveur de restaurateurs, avec des fausses factures de repas pour se faire rembourser, selon une source proche du dossier. Lui est reproché le «détournement d'une somme surfacturée à l'Anas (NDLR : l'association qui gère les œuvres sociales de la police) de 298 500 euros et le remboursement indu de frais de bouche d'environ 60 000 euros», a ajouté cette source.
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Il est notamment reproché au policier d'avoir servi d'intermédiaire dans le dossier des «fuites du 36». Celui-ci nie les faits qui lui sont reprochés. Âgé de 62 ans, Jo Masanet était le seul à avoir été placé en détention provisoire parmi les protagonistes de ce dossier qui a valu au patron de la PJ parisienne, Bernard Petit, de perdre sa place. Ce dernier est soupçonné d'avoir fourni des informations à l'ex-patron et fondateur du GIGN, Christian Prouteau, qui devait être placé en garde à vue dans un dossier de trafic d'influence et de corruption.
Les enquêteurs soupçonnent également Jo Masanet, ex-syndicaliste de gauche réputé influent, d'avoir monnayé des interventions en faveur de restaurateurs, avec des fausses factures de repas pour se faire rembourser, selon une source proche du dossier. Lui est reproché le «détournement d'une somme surfacturée à l'Anas (NDLR : l'association qui gère les œuvres sociales de la police) de 298 500 euros et le remboursement indu de frais de bouche d'environ 60 000 euros», a ajouté cette source.
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