Une plainte a été déposée en 2011 par Mohamed Bendriss. D'autres pourraient suivre.
Mohamed Bendriss a été accusé à tort de trafic de stupéfiants dans la prison de Béziers.
Il a été incarcéré plusieurs mois et ne voit qu'une issue à sa réhabiltation totale, faire condamner ceux qui l'ont accusé à tort.
"Ils ont sali mon nom, mon honneur et doivent payer pour cela", assure-t-il. Avec lui, Me Jean-Marc Darrigade qui le soutient dans toutes ses démarches. "Nous avons été reçus (jeudi matin au tribunal de Béziers, NDLR) par le juge Robertson. Il a compris la situation de mon client. Il a compris que nous sommes face à un détenu (Sébastien Prével qui s'est impliqué dans de très nombreux dossiers comme l'affaire Bissonnet et tant d'autres, NDLR) qui est un menteur professionnel, un opportuniste prêt à se servir de tout pour obtenir des remises de peine. Il peut être un séducteur cynique, un manipulateur. Nous devons comprendre maintenant quels sont ses complices afin de tous les démasquer."
Un détenu accusateur
Pour Mohamed Bendriss, comme pour l'avocat, mais aussi des témoins de cette affaire il y aurait de très nombreuses anomalies dans ce dossier. Un témoin l'assure : "Quand le détenu accusateur est revenu de son placement en garde à vue par les policiers, il a été tout de suite entendu par certains gardiens dès son retour en détention. On nous a ensuite demandé de témoigner contre notre collègue en fonction de ce qu'il avait dit, alors que nous n'avions rien vu."
Ces accusations sont lourdes de conséquences, mais Me Darrigade soutient : "Nous n'avons pas attendu le non-lieu de mon client pour déposer une plainte. Elle date de 2011. Non seulement il y a dénonciation calomnieuse, mais nous pouvons aussi démontrer la condition de la mauvaise foi. Ce qui est terrible, c'est que l'on a envoyé un homme derrière les barreaux alors que l'administration pénitentiaire avait tout sur le délateur. Il est inexplicable de se servir de ses explications sans les vérifier. Il y a une lourde faute. On a cru un homme que l'on savait être le roi des menteurs."
Vague de dénonciations
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Il a été incarcéré plusieurs mois et ne voit qu'une issue à sa réhabiltation totale, faire condamner ceux qui l'ont accusé à tort.
"Ils ont sali mon nom, mon honneur et doivent payer pour cela", assure-t-il. Avec lui, Me Jean-Marc Darrigade qui le soutient dans toutes ses démarches. "Nous avons été reçus (jeudi matin au tribunal de Béziers, NDLR) par le juge Robertson. Il a compris la situation de mon client. Il a compris que nous sommes face à un détenu (Sébastien Prével qui s'est impliqué dans de très nombreux dossiers comme l'affaire Bissonnet et tant d'autres, NDLR) qui est un menteur professionnel, un opportuniste prêt à se servir de tout pour obtenir des remises de peine. Il peut être un séducteur cynique, un manipulateur. Nous devons comprendre maintenant quels sont ses complices afin de tous les démasquer."
Un détenu accusateur
Pour Mohamed Bendriss, comme pour l'avocat, mais aussi des témoins de cette affaire il y aurait de très nombreuses anomalies dans ce dossier. Un témoin l'assure : "Quand le détenu accusateur est revenu de son placement en garde à vue par les policiers, il a été tout de suite entendu par certains gardiens dès son retour en détention. On nous a ensuite demandé de témoigner contre notre collègue en fonction de ce qu'il avait dit, alors que nous n'avions rien vu."
Ces accusations sont lourdes de conséquences, mais Me Darrigade soutient : "Nous n'avons pas attendu le non-lieu de mon client pour déposer une plainte. Elle date de 2011. Non seulement il y a dénonciation calomnieuse, mais nous pouvons aussi démontrer la condition de la mauvaise foi. Ce qui est terrible, c'est que l'on a envoyé un homme derrière les barreaux alors que l'administration pénitentiaire avait tout sur le délateur. Il est inexplicable de se servir de ses explications sans les vérifier. Il y a une lourde faute. On a cru un homme que l'on savait être le roi des menteurs."
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