Quatre détenus de la maison d’arrêt de Vesoul ont travaillé, comme bénévole, au carré militaire de l’ancien cimetière. En toute liberté… ou presque.
Ils ont justifié la confiance qu’avait placée en eux la juge de l’application des peines. À l’image de « Titi », qui ne s’est pas envolé. Surnommé ainsi par ses compagnons de cellule, le solide gaillard, sorti de son quotidien pénitentiaire, avait retrouvé le moral.
Jeudi, avec trois autres détenus de la maison d’arrêt de Vesoul, il a achevé un chantier de restauration et de nettoyage débuté vendredi 24 avril. Une semaine passée, à raison de six heures par jour, au carré militaire de l’ancien cimetière.
Stéphane Poivey, adjoint au chef de service, les a pris sous sa responsabilité. D’abord « avec un peu d’appréhension », qui s’est rapidement estompée. « C’était une équipe assez formidable, qui a fait plus que ce qu’on avait programmé. Si c’est à refaire, je réponds « oui » tout de suite », ajoute le gardien du cimetière, qui accueille régulièrement des personnes condamnées à un TIG (travail d’intérêt général).
« L’idée est née l’an passé, lors de l’exposition sur la Grande Guerre qui a reçu 2700 visiteurs, dont 1700 scolaires », rappelle Monique Taconet, présidente du comité de Vesoul du Souvenir français. Une initiative relayée au niveau national par la préfecture de Haute-Saône, à sa plus grande satisfaction : « Ce projet, qui est maintenant action réalisée, est le seul du département à être labellisé en 2015 par la Mission du centenaire ».
Le travail, c’est le début de la réinsertion
Travaux de maçonnerie, avec le scellement de marches, et de terrassement...
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Jeudi, avec trois autres détenus de la maison d’arrêt de Vesoul, il a achevé un chantier de restauration et de nettoyage débuté vendredi 24 avril. Une semaine passée, à raison de six heures par jour, au carré militaire de l’ancien cimetière.
Stéphane Poivey, adjoint au chef de service, les a pris sous sa responsabilité. D’abord « avec un peu d’appréhension », qui s’est rapidement estompée. « C’était une équipe assez formidable, qui a fait plus que ce qu’on avait programmé. Si c’est à refaire, je réponds « oui » tout de suite », ajoute le gardien du cimetière, qui accueille régulièrement des personnes condamnées à un TIG (travail d’intérêt général).
« L’idée est née l’an passé, lors de l’exposition sur la Grande Guerre qui a reçu 2700 visiteurs, dont 1700 scolaires », rappelle Monique Taconet, présidente du comité de Vesoul du Souvenir français. Une initiative relayée au niveau national par la préfecture de Haute-Saône, à sa plus grande satisfaction : « Ce projet, qui est maintenant action réalisée, est le seul du département à être labellisé en 2015 par la Mission du centenaire ».
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