Dimanche dernier, dans l’après-midi, ces quatre-là n’avaient rien trouvé de mieux que, de Denain, prendre la direction de la maison d’arrêt de Valenciennes pour jeter des « missiles » de l’autre côté du mur d’enceinte. La police, jamais très loin, leur est tombée dessus.
Les trois majeurs étaient jugés mardi en comparution immédiate. D’une seule voix, les lanceurs ont désigné comme commanditaire un certain « Nicolas », « gitan » de son état, qu’ils ne connaissaient pas plus que ça. « Pas très original », leur fait remarquer la présidente, Hélène Judes, lassée d’entendre toujours le même refrain servi à la barre. « Je ne mens pas, je suis honnête », clame pourtant Francesco Calimet, dont le casier comporte cinq mentions : « Je ne connais personne en prison. Au début, je n’étais pas trop d’accord. Je ne voyais pas ce que ça allait me rapporter, à part des ennuis. » Bien vu. Mais pas bien visé : « Je n’ai pas dû le jeter à destination. J’ai fait n’importe quoi. » Tout ça pour ça, alors...
D. L., lui, redoutait « les représailles » s’il ne s’exécutait pas (« Ça reste un gitan »). Il n’avait pas envisagé « les conséquences », seulement la « récompense » que ce « Nicolas » lui aurait fait miroiter. Quant au conducteur, qui avait garé son véhicule à quelques rues de là, c’est bien simple : il n’a « rien vu ni rien entendu ». La présidente : « Tout de même, dans une voiture, on discute... » La conclusion du chauffeur est définitive : « Je ne leur parlerai plus. » À la barre, tous trois expriment leurs regrets.
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D. L., lui, redoutait « les représailles » s’il ne s’exécutait pas (« Ça reste un gitan »). Il n’avait pas envisagé « les conséquences », seulement la « récompense » que ce « Nicolas » lui aurait fait miroiter. Quant au conducteur, qui avait garé son véhicule à quelques rues de là, c’est bien simple : il n’a « rien vu ni rien entendu ». La présidente : « Tout de même, dans une voiture, on discute... » La conclusion du chauffeur est définitive : « Je ne leur parlerai plus. » À la barre, tous trois expriment leurs regrets.
En maison d’arrêt, « tout le monde a un portable »
Mais « ils l’ont fait ». Alors, le vice-procureur, Christophe Delattre, veut adresser un « message » à tous ceux qui seraient tentés de les imiter. « On ne peut pas punir pour l’exemple », rétorque la défense. D’autant que les faits sont « d’une bêtise sans nom » : le tabac est en vente réglementée au sein de la maison d’arrêt et, selon les propos rapportés d’un détenu, « tout le monde y a un portable », puisqu’il s’agit là du contenu des « missiles »...Lire la suite sur www.lavoixdunord.fr
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