Davy, Boris, Jonathan. Ces trois détenus se sont radicalisés en prison. Au départ, ils se sont convertis à l'islam pour « des hommes meilleurs » comme ils disent.
Puis chacun d'eux a croisé la route d'islamistes radicaux, et leur embrigadement a commencé.
Chacun d'eux raconte de quelle façon les « recruteurs » s'imposent comme des guides spirituels.
Dans la cour de promenade, dans les coursives, ils prennent en main les détenus les plus fragiles, leur assurant même parfois un entraînement physique intensif.
Boris l'avoue, en quelques mois ces imams autoproclamés sont parvenus à le transformer en « un combattant d'Allah » prêt à tuer au nom de Dieu. Comment ces fanatiques parviennent-ils à imposer derrière les barreaux, leurs idées de djihad, de haine et de violence ? La prison a-t-elle les moyens d'empêcher le prosélytisme et la radicalisation des détenus les plus vulnérables ?
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Le réalisateur a obtenu l'autorisation exceptionnelle de filmer à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Dans leur cellule, il a pu interroger des fondamentalistes se réclamant ouvertement de l'Etat Islamique. Il a posé sa caméra dans la cour de promenade où les mentors recrutent leurs disciples.
Il a suivi la prière aux côtés de l'imam officiel de la prison qui tente de remettre dans le droit chemin les détenus prêts à basculer. Les surveillants de Fleury luttent, eux aussi, contre le prosélytisme et la radicalisation mais semblent bien démunis face à la force de persuasion de ces « prophètes de l'ombre ».
France 3
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