«C'est inadmissible ! Cela tient de la lettre de cachet, du désir du Roi. On se trompe et bien sûr, pas d'excuse. Cela serait si simple !»
Me Apollinaire Legros-Gimbert ne décolère pas. La faute ? Ce qui ressemble à une erreur et qui a conduit pour quelques heures, «et en toute illégalité», martèle l'avocat, un de ses clients en détention.
Arrêté chez lui par les gendarmes, ce père de famille de 50 ans a été transporté à la maison d'arrêt de Seysses et incarcéré pour exécuter 30 mois de détention prononcée par la cour d'appel le 16 décembre 2015 pour un délit de 2011.
Liens commerciaux :
Mais placé en détention provisoire lors de l'enquête, il restait moins de 2 ans à purger et la peine devenait donc aménageable.
«Personne n'a voulu le prendre en compte. Ni au parquet général, ni à la prison. C'est une honte !» La colère initiale de l'avocat, et ses fax, ont quand même poussé quelqu'un à calculer les mois restant à purger. Du coup, 4 heures après son incarcération, sans un mot d'explication, l'homme a été libéré.
«Sans le moindre papier et comme si tout cela est normal ! C'est la Bastille !», tempête l'avocat. Il a décidé de déposer plainte pour «détention illégale» de… 4 heures.
La Dépêche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire