Un homme de 43 ans, détenu au sein du centre de détention de Casabianda était introuvable depuis mardi soir.
Dans la nuit, son corps sans vie a été découvert près de l'étang d'Urbinu. Aucune piste n'est encore privilégiée.
Suicide ou tentative de belle avortée ? Pour l'heure, les autorités judiciaires comme les forces de l'ordre se montrent particulièrement prudentes après la découverte d'un cadavre immergé près des berges de l'étang d'Urbinu, moins d'une dizaine de kilomètres au sud du centre de Casabianda, où un détenu a été signalé manquant à l'appel mardi soir.
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Sur place, l'homme a été formellement identifié comme le prisonnier "évadé" par le directeur adjoint de l'établissement pénitentiaire et son décès constaté par un médecin avant une autopsie prévue rapidement afin de déterminer avec exactitude les causes de la mort.
Depuis mardi soir, un important dispositif de gendarmerie comprenant des éléments à cheval de la Garde républicaine mais également des militaires de la brigade de Ghisonaccia, une équipe cynophile et un hélicoptère, avait été mobilisé pour retrouver la trace de cet homme, âgé de 43 ans, condamné à 12 ans de réclusion criminelle en 2012 par la cour d'appel de Meurthe-et-Moselle pour des faits de viol aggravé.
"L'évasion n'est qu'une des pistes que nous suivons car nous n'avons aucune certitude", explique Caroline Tharot, procureure de la République à Bastia.
Concernant le profil du détenu, il n'est fait état "d'aucun reproche" pour ce prisonnier qui effectuait, "sans problèmes particuliers", son travail pénitentiaire à la buanderie cet établissement, unique en France : les détenus y purgent leur peine en semi-liberté puisque la prison ne possède aucun mur d'enceinte.
Condamné pour des faits de viol aggravé
Le détenu était "affecté au sein de la prison de Casabianda depuis trois ans et relativement proche de la fin de sa peine"...
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