C'est une expérimentation, inédite, dans l'univers carcéral.
Plusieurs dizaines de Français djihadistes présumés de retour de Syrie sont incarcérés dans l'attente de leur procès et l'administration pénitentiaire tente une expérience à la prison de Fresnes pour éviter que ces détenus considérés comme islamistes radicaux, ne fassent du prosélytisme derrière les barreaux : ils sont regroupés.
A la prison de Fresnes, derrière les hauts murs de pierre couverts de barbelés, les détenus considérés comme des islamistes radicaux sont désormais dans les mêmes cellules, ou des cellules voisines les unes des autres, toutes au même étage d'un même bâtiment, aux côtés d'autres détenus qui étaient déjà un peu à l'écart, les détenus dits médiatiques, journalistes, douaniers, ou policiers.