jeudi 12 mars 2015

Hérault - le surveillant innocenté passe à la contre-attaque

Définitivement mis hors de cause par la cour d'appel de Montpellier, il réclame une enquête pour démasquer "un complot". Mohamed Bendriss était gardien au centre pénitentiaire de Béziers à l'époque des faits. 

Hérault : le surveillant innocenté passe à la contre-attaque

Mohamed Bendriss n'est pas un “ripou”. Le Coursanais - "vingt ans d'ancienneté, toujours bien noté" - n'a pas introduit de la drogue, de l'alcool ou des portables dans le centre pénitentiaire de Béziers où il était surveillant.

Le jeudi 15 janvier, quatre ans et demi après sa mise en examen en juillet 2010, la cour d'appel de Montpellier l'a définitivement blanchi. Alors que le quadragénaire a été incarcéré à tort pendant cinq mois, sur les accusations de deux détenus, dont Sébastien Prével, un escroc condamné huit fois, qui avait failli jouer les faux témoins dans l'affaire Bissonnet.
Mohamed Bendriss : "Heureusement que j'avais ma femme et mes enfants" 

Aujourd'hui, Mohamed Bendriss contre-attaque. Innocenté par la justice, il veut être réhabilité afin que son nom, celui d'"une famille honorablement connue", soit "lavé de la honte". Épaulé par un comité de soutien, il martèle : "Près de deux mois après la décision de la cour d'appel, je n'ai toujours pas reçu de courrier de l'administration pénitentiaire reconnaissant mon innocence, ni mes rappels de salaire et indemnités (*). Pas de nouvelles, non plus, pour ma demande de réintégrer la prison de Béziers." Surtout, Mohamed Bendriss, qui est persuadé qu'il a été victime d'"un complot", réclame une enquête administrative de l'Inspection générale des services pénitentiaires (IGSP).

Des détenus manipulés pour lui nuire

Car il soupçonne les détenus dénonciateurs d'avoir été manipulés...

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