mercredi 25 mars 2015

Maison d'arrêt de Pau - les agents veulent plus de sécurité pendant les travaux

Les portes de la maison d'arrêt de Pau sont restées closes de 6 h 30 à environ 14 heures mardi : elles étaient bloquées par une vingtaine d'agents à l'appel de l'Ufap-Unsa et de Force ouvrière-Pénitentiaire.
Hier matin, une vingtaine de personnes ont bloqué l'entrée de la maison d'arrêt de Pau. Au premier plan, Éric Vigier (Ufap-Unsa) et Sylvain Berger (FO) ont été reçus par la directrice interrégionale.

Profitant de la visite de Sophie Bleuet, la directrice interrégionale de l'administration pénitentiaire, les deux syndicats ont ainsi dénoncé les conditions de sécurité pendant le chantier de réfection de l'entrée de l'établissement.
Les travaux ont été interrompus quelques heures et il n'y a pas eu de visites des proches ou des avocats des détenus. Une extraction et un transfert n'ont également pas pu être assurés. Arrivée à 9 h 30 à la maison d'arrêt, Sophie Bleuet a reçu à 10 heures les représentants des syndicats. Henri Pène, le directeur par intérim (1) de l'établissement, a également participé à cette réunion qui a duré plus d'une heure et demie.
Un chantier de 1 million d'euros a débuté en janvier et doit s'achever au mois d'octobre. C'est toute l'entrée de la maison d'arrêt paloise qui est réaménagée. La sécurité sera renforcée, des salles d'attente et des bureaux seront créés, etc. Une porte de détention sera également sécurisée. 
 
"Ça coince au niveau des effectifs"
 
"Pendant ce chantier, il est beaucoup plus difficile d'assurer la sécurité à l'entrée, où passent les familles, les ouvriers, les intervenants extérieurs, etc.", explique Éric Vigier (Ufap-Unsa). "C'est un problème. La direction a donc mis deux agents au lieu d'un à ce poste. Et ça coince au niveau des effectifs. Des surveillants sont rappelés sur leurs jours de repos, par exemple".
 
"Au départ, la réunion a été tendue, mais nous avons expliqué les choses et nous ressortons avec de petites avancées", indiquait vers midi Éric Vigier. Sophie Bleuet a ainsi annoncé des renforts pendant les travaux : pour certaines tranches, des agents des équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) seront affectés à Pau, et, durant trois semaines d'ici juin, un personnel supplémentaire sera détaché de la direction interrégionale.
 
Les deux autres engagements concernent les détenus...
 

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