Ce détenu de 25 ans était jugé ce lundi pour avoir commis des violences à Varennes-le-Grand, le 23 septembre 2014.
Ce jour -là, à la maison d’arrêt, il était énervé dans sa cellule désirant curieusement vouloir être placé en quartier disciplinaire. Un premier surveillant intervient, il reçoit immédiatement deux coups-de-poing. C’est lors de la maîtrise de ce détenu particulièrement virulent sur le lit de sa cellule qu’un deuxième surveillant sera blessé à la jambe.
L’agresseur reconnaîtra les faits, avançant même une certaine préméditation dans ses actes. À l’audience, il est plutôt calme et peu loquace : « Je ne me rappelle plus bien des faits, je laisse mon avocat parler pour moi, je ne dis pas que cela ne s’est pas produit, tout se passe bien à Varennes ».
Le tribunal égrène les 13 mentions de son casier judiciaire puis donne la parole aux parties civiles. Isabelle Durnerin, intervient pour le parquet : « Ses parcours judiciaire et de vie se confondent », puis demande une peine de 8 mois ferme. La défense rebondit sur la sévérité de la peine livrant au tribunal la clé de ce dossier qui réside dans une personnalité perturbée : « Il a été condamné à 8 ans dans un dossier de stupéfiant, il a été privé de son père, un milieu familial carencé, il a voulu ressembler à son père. Je l’explique de cette manière, il n’a jamais eu de suivi psychologique, il est libérable en 2018 ».
Le tribunal condamne Pierre François Jacob à six mois ferme.
Un prévenu récalcitrant et outrageant
Incarcéré à la maison d’arrêt de Varennes-le-Grand, ce prévenu de 19 ans a été extrait et présenté à l’audience correctionnelle pour y être jugé sur l’unique prévention d’outrage. C’est lors d’une présentation au tribunal le 24 juillet 2013, que le prévenu était agité...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire