mercredi 8 juillet 2015

Bar-le-Duc - 8 mois de détention pour rébellion en prison

Violence, rébellion, prison… A seulement 21 ans, son casier judiciaire compte déjà douze mentions.
 
La prison de Bar-le-Duc. Photo d'archives
 
ACTUELLEMENT DÉTENU à la maison d’arrêt de Nancy-Maxéville, Anthony Perez-Grande s’est installé dans le box des accusés, entouré de deux gardiens de prison.

Hier matin, le jeune homme de 21 ans, originaire de Villers-Semeuse, dans les Ardennes, était jugé, par le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, pour « violence, outrage, menace de crime sur une personne dépositaire de l’autorité publique, recel de bien, rébellion, dégradation ou détérioration de bien destiné à l’utilité ou la décoration publique ».

Les faits se sont déroulés le 15 mars dernier à la prison de Bar-le-Duc. Surpris par un surveillant alors qu’il utilisait un téléphone portable, Anthony Perez-Grande n’a manifestement pas apprécié d’être dérangé pendant son appel téléphonique.

Au moment où le surveillant s’approche les coups de pied et les insultes fusent. Le gardien appelle le renfort d’un collègue pour l’emmener dans le quartier disciplinaire, mais le jeune homme continue à s’agiter, proférant des menaces à l’encontre des surveillants. Lesquels n’ont d’autre solution que de mettre au sol le détenu et de lui passer les menottes.

Dans le dossier lu par le président du tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, Dominique Binet, les surveillants qualifient l’attitude du détenu comme « une grosse colère hystérique : il s‘est calmé trois heures, puis il a recommencé » dégradant des mobiliers et notamment un matelas.

« Rébellion en récidive »

Dans ses réquisitions, la procureure, Sophie Partouche, déplore le fait que l’accusé « se mure dans le silence ». Ce qui n’empêche pas la magistrate de retenir l’état de récidive légale et de rappeler la situation pénale du détenu, citant douze mentions à son casier judiciaire : « Beaucoup de faits de violences, souvent sur personnes dépositaires de l’autorité publique. » Sophie Partouche n’omet pas de rappeler les différentes périodes d’emprisonnement, pour vols et violences, dégradations… Et beaucoup plus tôt déjà, le passage d’Anthony Perez-Grande devant une juridiction pour enfants. Sans oublier des mêmes faits « de rébellion et d’appels téléphoniques malveillants » pendant une précédente incarcération.

Revenant à la date du 15 mars dernier à la prison de Bar-le-Duc, la procureure fulmine...
Lire la suite sur l'Est Républicain

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...