Possessions de téléphone portable, de clefs informatiques, bagarre, menaces sur des surveillants et à l’encontre du directeur de la prison durant une commission de discipline, insultes racistes envers le médecin, l’individu de 28 ans, présenté devant les juges, a accumulé depuis 2012 les infractions en détention.
Il a retrouvé la liberté en février 2015. « Voilà, tout ça, c’est le passé », lâche maladroitement Abou. Car s’il fait une nouvelle fois face à la justice, c’est bien pour un énième faux pas entre les murs de la prison.
« Je n’en ai rien à foutre du mitard »Le 11 juin 2014, vers 9 h, il est censé intégrer une activité au sein du centre pénitentiaire de Saint-Aubin-Routot. Seulement, le détenu en retard souhaite auparavant se doucher. La surveillante refuse de l’attendre. « Je te casse la tête ! Je te mets à terre ! Je n’en ai rien à foutre du mitard ! », s’emporte Abou. Il force alors le passage auprès de l’agent pour aller se plaindre à un gradé. Il bouscule également ce dernier et refuse de réintégrer sa cellule. « Jamais je n’oublierai ce que vous me faites là. Je vais tous vous fumer quand je vais sortir, » lance-t-il encore. L’alarme de sécurité est déclenchée. Les surveillants ont toutes les peines à maîtriser le prisonnier. Ils finissent par parvenir à le conduire au quartier disciplinaire. « Ce n’est pas moi qui les ai cherchés », se défend Abou comme un enfant.
Il se lamente d’être incarcéré à l’époque sans avoir d’autorisations de parloir...
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