lundi 14 septembre 2015

Meuse : nouveau directeur à la prison de Bar-le-Duc

Stéphane Thiébaux, le nouveau chef d’établissement de la maison d’arrêt sera cérémonieusement installé demain. Rencontre.  
Parmi les priorités du nouveau chef d’établissement : la lutte contre la présence de stupéfiants et de téléphones portables au sein de la maison d’arrêt.
 
«Un établissement à taille humaine », c’est la première bonne impression qu’a eue Stéphane Thiébaux dès son arrivée à la maison d’arrêt en mai dernier. « Je ne connaissais pas du tout l’établissement, c’est un peu plus grand que Lure où j’étais aussi chef d’établissement. J’ai trouvé un personnel de qualité, des personnes qui sont attachées à leur établissement, qui s’impliquent, s’investissent dans leur travail. »

Un établissement où le profil des détenus est différent de celui des centres de détention. « Ils sont souvent du secteur, on est confronté à de la délinquance locale. L’établissement peut aussi servir de désencombrement comme ça a été le cas récemment pour soulager Sarreguemines. » Une sollicitation qui était exceptionnelle, mais qui tend à devenir un peu plus régulière.

Sans que pour autant cela vienne perturber le fonctionnement de la maison d’arrêt qui compte 80 places, dont 6 en quartier de semi-liberté : « Actuellement, nous avons 85 détenus, dont un en semi-liberté. »

Quatre-vingt-cinq détenus pour 80 places, cela veut dire la possibilité de rajouter des lits dans des cellules, la capacité le permettant. « Nous pouvons monter jusqu’à 120 détenus, mais cet été, par exemple, nous étions plutôt autour de 70.

Label pour le parcours arrivant

Des détenus qui pour la plupart purgent de courtes peines, plusieurs mois tout au plus, ou alors qui sont incarcérés dans l’attente de leur jugement. « Dans ce cas, cela peut être des peines plus longues pouvant être de plusieurs années. »

Lieu de détention, la maison d’arrêt est aussi un lieu de vie. Les détenus ont accès à des cours de français pour les étrangers, d’anglais, d’arts plastiques, d’informatique. Ils bénéficient aussi d’activités comme le sport. Ils ont aussi accès à l’emploi. « Du travail est fourni pour une quinzaine de détenus, nous avons six fournisseurs de travail de conditionnement, une entreprise et des collectivités locales. »

Si Stéphane Thiébaux n’a pas été surpris par l’architecture des locaux « qui, bien qu’anciens, sont fonctionnels, où il y a des cours de promenade », il ne cache pas sa surprise quant à la présence d’héroïne au sein de la maison d’arrêt. On trouve régulièrement des stupéfiants et des portables mais l’héroïne est un vrai problème, cette problématique est celle du département ».

C’est ainsi qu’en juillet dernier, lors d’une fouille, un détenu a été trouvé en possession d’héroïne « Il a été jugé, condamné et changé d’établissement. Plusieurs jours après son transfert, nous avons constaté que des détenus étaient en état de manque », explique Stéphane Thiébaux.

Autre axe de travail, la tranquillité. « Je suis confronté à quelques plaintes du voisinage concernant les nuisances que peut générer un établissement en centre-ville...

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