Un individu a projeté vendredi une vingtaine d’objets, dont un couteau opinel, un couteau suisse et un coup de poing américain.
Mercredi, vers 20 h 30, le surveillant du mirador du centre de détention de Roanne a surpris un individu qui venait de projeter une vingtaine d’objets, avant de s’enfuir.
Des objets « inquiétants pour la sécurité de l’établissement et le personnel », dénonçait ce jeudi, dans un communiqué, Matthieu Perez, secrétaire régional du S.P.S. (Syndicat pénitentiaire des surveillant(e) s et surveillant(e) s brigadiers non-gradé(e) s).
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Lequel s’alarmait de la présence d’un couteau opinel, d’un couteau suisse et d’un coup de poing américain, outre six téléphones portables, des batteries, des chargeurs et de l’alcool, que les surveillants ont retrouvés dans la cour de promenade et sur les chemins de ronde.
S’il déplore « la facilité et la totale impunité qu’ont ces individus à s’approcher des enceintes pénitentiaires », le syndicaliste dénonce « le manque de moyens humains et coercitifs donnés aux surveillants pour anticiper ces incidents ». Matthieu Perez en appelle à « une révision du statut des surveillants pénitentiaires qui passe par un pouvoir d’APJ (Agent de police judiciaire) ».
Ce jeudi, le secrétaire régional du S.P.S. soulignait que ce pouvoir d’APJ « nous donnerait une légitimité pour intervenir à l’extérieur et interpeller des individus sur la voie publique afin de sécuriser les abords des établissements pénitentiaires ».
« La hiérarchie a fait part au parquet de cette introduction d’objets. L’enquête permettra peut-être d’identifier l’individu, auquel cas l’affaire sera classée », attestait Matthieu Perez.
Le Progrès
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