samedi 30 novembre 2013

Pourquoi la Suède ferme ses prisons

Pourquoi y a-t-il moins de prisonniers en Suède ? Quelles sont les recettes pour diminuer la population carcérale ? Éclairage sur le modèle scandinave.

La France peut-elle s'inspirer du modèle suédois pour réduire sa population carcérale ? (Photo  d'illustration).
La France peut-elle s'inspirer du modèle suédois pour réduire sa population carcérale ?

Quatre prisons centrales et une maison d'arrêt viennent de fermer en Suède. La raison ? Une "fréquentation" en chute libre. Selon un article du quotidien britannique The Guardian datant du 12 novembre, le nombre de personnes incarcérées en Suède a dégringolé de 6 % entre 2011 et 2012 alors que depuis 2004, la baisse était d'environ 1 % par an*. Cette tendance devrait même se poursuivre les deux prochaines années, a même pronostiqué Nils Oberg, directeur des services pénitentiaires et de probation du pays. Mais quel est donc le secret du système suédois ?

Repas hallal : le ministère de la Justice va faire appel

Selon la direction de l'administration pénitentiaire, le ministère de la Justice va faire appel de la décision du tribunal administratif de Grenoble qui a enjoint une prison de servir des repas hallal à ses détenus musulmans.

Un surveillant de prison à Fleury-Mérogis le 31 octobre 2013 (photo d'illustration).
 
"Le ministère va faire appel et demander la suspension de l'exécution de l'injonction" de servir ces repas hallal dans les trois mois, prononcée début novembre par le tribunal administratif de Grenoble à la suite de la plainte d'un détenu du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), a déclaré, ce vendredi, la directrice de l'administration pénitentiaire, Isabelle Gorce.

Nancy - Soins dentaires : la prison retoque le juge d’instruction

Malgré une ordonnance du juge d’instruction qui l’autorisait, le centre pénitentiaire de Nancy a refusé qu’un jeune Thionvillois mis en examen pour trafic de drogue effectue des soins dentaires chez son chirurgien-dentiste.
 
L’administration pénitentiaire refuse l’extraction. Photo Anthony PICORÉ
 
La pénitentiaire peut-elle fouler aux pieds la décision d’un juge d’instruction ? A priori, non ! Mais c’est pourtant ce qui vient de se produire ces derniers jours à l’occasion d’un conflit entre un jeune détenu thionvillois mis en cause pour trafic de stupéfiants et placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville.

vendredi 29 novembre 2013

Abdelkader Merah, le frère du "tueur au scooter", reste en prison

Un juge a rejeté jeudi une demande de remise en liberté du frère de Mohamed Merah, Abdelkader, mis en examen pour complicité d'assassinats dans les tueries de mars 2012, a-t-on appris de source judiciaire.
 
L'arrestation d'Abdelkader Merah en mars 2012./Photo DDM, Th.B.
L'arrestation d'Abdelkader Merah en mars 2012.
 
Le parquet de Paris et le juge antiterroriste en charge de l'enquête s'étaient opposés à cette demande, et le juge des libertés et de la détention (JLD) est allé dans le même sens jeudi. Abdelkader Merah peut faire appel de cette décision. Son avocat, Me Eric Dupond-Moretti, n'a pu être joint jeudi soir.
Dans son ordonnance, le JLD a demandé une "étude de faisabilité technique" pour savoir si un placement sous bracelet électronique pourrait être envisagé dans le cadre d'un réexamen de la détention provisoire, a précisé la source judiciaire.

À Rouen, les avocats se mobilisent pour les prisons

Surpopulation. Avec 67 050 détenus, les prisons françaises sont au bord de l’explosion. À Rouen, les avocats se mobilisent.
 
Mes Sow, Lescène et Noël dénoncent la surpopulation carcérale
Mes Sow, Lescène et Noël dénoncent la surpopulation carcérale

«Il faut une révolution culturelle dans le domaine de la prison », assène Me Philippe Lescène, bâtonnier de Rouen, qui constate que les peines moyennes prononcées sont de plus en plus longues (en moyenne 9,8 mois en 2013), que les conditions de détention liées à la surpopulation demeurent indignes et qu’en dix ans seulement, le nombre de détenus en France a doublé, soit 67 050 personnes incarcérées.

Evasion violente de Nantes - la police lance un appel à témoins national

Mobilisation maximale pour retrouver le détenu qui s'est échappé mercredi matin à Nantes (Loire-Atlantique).
 
La police judiciaire lance un appel à témoin pour retrouver Stéphane Goetz, 27 ans, 1,72 m, de corpulence athlétique, qui a faussé compagnie aux surveillants de la prison de Nantes (Loire-Atlantique).
 
La police judiciaire a diffusé ce jeudi un appel à témoins national pour tenter de retrouver Stéphane Goetz, 27 ans, qui a faussé compagnie aux surveillants de la maison d'arrêt lors d'un déplacement à l'hôpital.                                        
 

jeudi 28 novembre 2013

Repas hallal dans les prisons : Taubira attentive aux « droits civiques » des détenus

La garde des sceaux, Christiane Taubira, a souligné jeudi les « efforts » fournis par son ministère sur « les questions confessionnelles », tout en ne souhaitant pas commenter la décision du tribunal administratif de Grenoble enjoignant au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) de servir aux détenus musulmans des repas halal.
 
Le tribunal administratif de Grenoble avait été saisi par un détenu du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, qui s'était vu refuser sa demande de repas halal par le directeur de l'établissement.

RESPECT DE LA LOI DE 1905

Le tribunal administratif a estimé que le principe de laïcité « impose que la République garantisse le libre exercice des cultes » et qu'on ne peut donc faire « obstacle à ce que les détenus de confession musulmane se voient proposer des menus comportant des viandes respectant les rites confessionnels de l'islam ». « Sur les questions confessionnelles, nous faisons des efforts depuis le début », a expliqué la ministre de la justice, en marge de la présentation d'un rapport sur la modernisation du parquet.

Nantes - Les surveillants de prison auront rendez-vous avec la direction centrale

Depuis ce matin, les surveillants pénitenciers de Nantes bloquent la maison d’arrêt en réaction à la violente évasion survenue ce mercredi au CHU.
 
photo nantes. les surveillants de prison auront rendez-vous avec la direction centrale © photo presse océan - jérôme jolivet
 
Après avoir bloqué les entrées et sorties de la maison d’arrêt, les manifestants ont été reçus par la direction du centre pénitencier.

Les syndicats ont finalement décidé de lever le blocus du parloir à midi après avoir obtenu la possibilité d’un rendez-vous à Nantes avec la direction centrale de l’administration pénitentiaire

Un Nancéien s'évade du centre pénitentiaire de Nantes

Un détenu du centre pénitentiaire de Nantes qui purgeait une peine pour tentative d’assassinat a réussi à s’évader mercredi matin à Nantes, blessant trois surveillants à coups de cutter, alors qu’il avait été transféré à l’hôpital pour y subir des examens, suscitant l’émoi des syndicats pénitentiaires.
 
Appel au blocage du centre pénitentiaire de Nantes  Photo AFP
 
Les jours des surveillants ne sont pas en danger mais deux d’entre eux ont été hospitalisés dont un a dû subir une intervention chirurgicale du fait de la profondeur d’une de ses blessures à la jambe, a-t-on indiqué de source syndicale. L’état de santé du troisième surveillant, blessé au cutter lors de la poursuite du détenu, n’a pas nécessité d’hospitalisation.

ERIS - 20 H de TF1 du 27/11/13

Reportage sur les Eris hier 27 Novembre 2013 au 20 H de TF1:

Liancourt - Débrayage à la prison après le lynchage d'un surveillant

Depuis quelques jours, l'ambiance est tendue au centre pénitentiaire de Liancourt.
 
« Il y a eu plusieurs incidents, rapporte la secrétaire locale adjointe de l'Ufap-Unsa Justice, vendredi une trentaine de détenus ont refusé de réintégrer leur cellule après leur promenade. Mardi midi, un détenu, qui s'était vu refuser son parloir à cause de son retard, a craché, jeté de la nourriture et tenté de frapper avec une poêle un de nos collègues. »
 
Suite à cette violente agression, les syndicats réclament le transfert immédiat des détenus en cause ainsi que davantage de personnel. (Photo archives)

21 jours d'arrêt de travail et 15 jours d'ITT

Mardi 26 novembre, dans l'après-midi, un détenu, qui s'était vu refuser le passage d'un objet lors de la réintégration dans sa cellule — « parce que c'est le règlement » , précise la représentante de l'Ufap-Unsa-, s'en est violemment pris à un surveillant. « Il s'est agrippé à son trousseau de clés, l'a entraîné dans sa cellule avant de le rouer de coups aidé de deux autres codétenus. » Le surveillant s'en sort avec une phalange cassée et de multiples contusions au visage et à l'abdomen. « Un arrêt de 21 jours et 15 jours d'ITT lui ont été prescrits », ajoute la syndicaliste.

La justice administrative oblige une prison à servir des repas hallal

Le tribunal administratif de Grenoble a enjoint le centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) de servir des repas hallal à ses détenus musulmans au nom de la liberté d'exercer sa religion, a-t-on appris mercredi.

"C'est une décision très importante, la première fois qu'une juridiction administrative condamne un établissement pénitentiaire à servir des plats hallal aux détenus", a réagi Me Alexandre Ciaudo, du cabinet DGK Avocats, confirmant une information de France Bleu Isère.                                                                                                                                          
 

A la prison de Saint-Quentin-Fallavier on devra maintenant servir des repas hallal

Le tribunal administratif de Grenoble a enjoint le centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) de servir des repas halal à ses détenus musulmans au nom de la liberté d’exercer sa religion, a révélé ce mercredi l’AFP (via 20minutes.fr).

En mars dernier, le client de Me Ciaudo, Adrien K., avait demandé au directeur de la prison de permettre aux détenus musulmans de disposer de menus composés de viandes hallal. Le directeur avait refusé de donner suite à cette requête. Adrien K. avait alors saisi le juge administratif.

Evasion à Nantes - Une bévue ?

Ce mercredi, un détenu brestois s'est évadé du CHU de Nantes. Son escapade pourrait être due à une faute de frappe.

Un détenu de 27 ans s'est évadé, ce matin, après avoir blessé au cutter les surveillants qui l'accompagnaient au CHU de Nantes.
 
« C’est terrible à dire mais il semblerait que la catastrophe soit liée à une erreur de saisie informatique… Le détenu était bien classé en sécurité de niveau 3 en raison de sa dangerosité (ce qui impose la présence de policiers pour ses déplacements). Mais il semblerait que sur le système informatique interne, il ait été rentré en niveau 2 (dans ce cas seul l’escorte de surveillants de prison est requise). C’est Yann Hervé, du syndicat pénitentiaire UFAP qui dresse ce terrible constat. 

Nantes évasion au CHU : blocage de la maison d'arrêt par les surveillants

La maison d'arrêt est bloquée par des personnels en colère après la spectaculaire évasion d'un détenu à l'occasion d'une visite médicale au CHU hier. Ils dénoncent les dysfonctionnements de l'administration dans cette affaire. 
 
Le personnel pénitentiaire ce matin devant la maison d'arrêt de Nantes. © EAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Accès bloqué

En solidarité avec leur trois collègues blessés hier lors de l'évasion de Stéphane Goetz au CHU de Nantes à l'occasion d'une visite médicale, 80 agents pénitentiaires bloquent depuis tôt ce matin les accès de la maison d'arrêt.

mercredi 27 novembre 2013

Un évadé de la prison de Béthune se rend

Un détenu de la prison de Béthune (Nord) qui s'était évadé lors d'une visite à l'hôpital s'est rendu après une semaine de cavale et a été de nouveau écroué, a-t-on appris mercredi auprès du parquet.

L'homme d'une trentaine d'années s'est présenté de lui-même lundi soir au commissariat de Lens, dans le Pas-de-Calais.
 
"Nous avions saisi un juge d'instruction, un mandat d'arrêt a été lancé, des recherches auprès de toutes ses connaissances et sa familles et des surveillances ont été mises en oeuvre. Je pense qu'il a compris qu'il n'avait pas grande chance d'échapper à la toile d'araignée", a déclaré Philippe Peyroux, procureur de la République de Béthune. L'ex-évadé, placé sous mandat de dépôt et incarcéré dans la prison d'Arras, a été mis en examen pour évasion avec violences.

Trois surveillants blessés lors de l'évasion d'un détenu à Nantes

Un détenu du centre pénitentiaire de Nantes s'est évadé lors d'un transfert médical. Il a blessé trois gardiens au cutter.

Photo d'illustration de la prison de Nantes le 10 mai 2012.
Photo d'illustration de la prison de Nantes le 10 mai 2012.

Un détenu du centre pénitentiaire de Nantes a profité d'un transfert médical ce mercredi 27 novembre pour s'évader. Il a blessé à cette occasion à l'aide d'un cutter les trois gardiens qui l'encadraient lors de ce transfert, a indiqué le secrétaire CGT du centre pénitentiaire de Nantes Samuel Gauthier dans un communiqué.

mardi 26 novembre 2013

Canada - enquête à la prison de Hull après l'intrusion d'un drone

Les agents des services correctionnels de la prison de Hull ont vécu une intrusion inusitée dimanche après-midi.
 
EXCLUSIF: enquête à la prison de Hull après l'intrusion d'un drone
 
Le 1047 Outaouais a appris qu'un quadricoptère, également appelé drone téléguidé, a été observé en train de survoler la cour extérieure dont la clôture donne sur le parc de la Gatineau.

Les autorités soupçonnent qu'on utilise cette technologie pour introduire possiblement des substances dans l'enceinte de la prison.

Les agents n'ont toutefois pas mis la main sur le drone en question.

Maladie de Crohn: rare suspension de peine pour un condamné à 20 ans de prison

Un détenu condamné en 2012 à 20 ans de réclusion criminelle pour homicide a obtenu lundi une rarissime suspension de peine en raison de la forme particulièrement aiguë de la maladie de Crohn dont il souffre, a-t-on appris auprès de son avocat.

Steven Barillet, 25 ans, avait été incarcéré à Châteauroux en septembre 2012 à l'issue de son procès devant la cour d'assises d'appel du Loiret, où il comparaissait libre pour un meurtre commis en 2008 et dont il a toujours nié être l'auteur.
 
En un peu plus d'un an, "il a vu son poids passer de 46 à 36 kilos. Après des examens médicaux poussés, le tribunal d'application des peines a reconnu que ses conditions d'incarcération sont incompatibles avec sa maladie, dont elles accélèrent considérablement le processus", a déclaré à l'AFP son avocat, Me Loïc Bussy.

Seysses - En prison, il harcèle sa femme de coups de fil

«Monsieur le président, je te jure, je l’ai pas menacé». Mohamed, 46 ans, est poursuivi en comparutions immédiates pour avoir menacé sa femme, entre le 17 octobre et le 15 novembre dernier, alors qu’il est incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses. Retour sur les raisons de sa détention.
 
Le prévenu est retourné à la maison d'arrêt. Photo DDM./illustration.
 
Le 24 septembre, ce père de famille a été condamné à six mois de prison pour des menaces de mort proférées à l’encontre de sa femme. Depuis la prison, il utilise le téléphone mis à disposition, prétextant appeler une cousine, pour harceler sa compagne : il l’a insulté, menacé, elle et toute sa famille. Des appels enregistrés, mais malgré tout, le prévenu nie les faits : «J’aime ma femme. Jamais je lui ai fait de mal. C’est la mère de mes enfants. Je ne savais pas que je n’avais pas le droit de l’appeler».
 

Nancy - Un dealer d'héroïne reçoit en prison une facture de 80 000 € des impôts

Seraient-ce les prémices de la grande réforme fiscale promise par Jean-Marc Ayrrault ?! Un dealer d'héroïne, emprisonné pour 4 ans, se voit réclamer 80 000 € par l'administration fiscale sur son trafic, au titre de l'impôt sur le revenu. Il est considéré comme un micro-entrepreneur.
 
Un dealer d'héroïne de Metz se voit considérer comme un micro-entrepreneur.
Un dealer d'héroïne de Metz se voit considérer comme un micro-entrepreneur.
 
L'administration fiscale réclame 80 000 € à un trafiquant de drogue détenu à la prison de Nancy, correspondant à ses revenus tirés de la vente d'héroïne pendant quatre ans, déduction faite de l'abattement de frais de transports, a-t-on appris lundi de son avocat.

lundi 25 novembre 2013

Ils jetaient des téléphones par-dessus les murs de la prison de Villefranche

Trois jeunes de St Priest ont été interpellés mercredi aux abords de la prison de Villefranche.
 
Ils venaient de jeter deux téléphones portables par-dessus les murs de la maison d'arrêt.
 
Ces téléphones étaient destinés à deux détenus. L'enquête a montré que les trois jeunes ont agi sous la contrainte des deux hommes incarcérés. Ces derniers ont été présentés au parquet. Les trois San-Priots ont été laissés libres. Une information judiciaire a été ouverte.

Abdelhakim Dekhar transféré de l'hôpital à la prison de Fleury-Mérogis

Abdelhakim Dekhar, en grève de la faim, a quitté ce lundi l'Hôtel-Dieu pour la prison de Fleury-Mérogis.
 
L'homme, soupçonné d'être le tireur parisien qui a blessé un assistant photographe de Libération, a été transféré en fin de matinée. BFMTV possède les images exclusives de sa sortie de l'hôpital où il se trouvait depuis son interpellation.

Caen - Le détenu compare les menus... et s'évade

Détenu à Caen, le Havrais en semi-liberté s’est évadé. Prétextant ne pas aimer la nourriture de la prison bas-normande.
 
Jugé en comparution immédiate, le Havrais de 25 ans dit ne pas se plaire dans la prison de Caen où il était détenu, en raison de la nourriture qui y est servie. Parce qu’il a aussi faim de liberté, il décide de s’évader le 17 juillet dernier. Il n’est rattrapé que le 14 novembre, dans sa ville d’origine.

Lyon-Corbas - Trois personnes jugées pour atteinte à la dignité et au respect

Lundi 25 novembre 2013, trois personnes originaires du pays basque sont convoquées, à 14h, devant le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir "porté atteinte à la dignité ou au respect dus à la fonction du directeur de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas". Les faits remontent au 26 octobre dernier.
 
La prison de Corbas est l'un des 20 établissements français visités. © France 3 Rhône-Alpes
 
Le directeur de la prison de la maison d'arrêt de Corbas, Alain Pompigne, juge ces trois personnes qui se rendaient dans son établissement pour visiter un ami détenu. Ce jour là, les trois personnes portaient des tee-shirt dont les inscriptions sont qualifiées "d'outrageantes".

Frédéric, ancien détenu à Varennes, a évoqué hier l’univers carcéral

Frédéric* est un ancien détenu à la prison de Varennes-le-Grand. Sorti le 30 septembre dernier, il a livré son témoignage hier à Blanzy, lors des 20e journées nationales des prisons.
 
Frédéric, ancien détenu à la prison de Varennes, -ici de dos-  a évoqué le monde carcéral et son parcours de réinsertion.   Photo C.R.
Frédéric, ancien détenu à la prison de Varennes, -ici de dos- a évoqué le monde carcéral et son parcours de réinsertion.  

Le bruit des clés ». Frédéric, ancien détenu à Varennes-le-Grand, garde un souvenir précis de ses tout premiers moments en prison. Une fois la porte de la cellule « sans poignée » refermée sur lui, Frédéric a immédiatement ressenti le poids de l’enfermement.

Réau - la prison privée d’électricité pendant une heure

Une panne d’électricité est survenue samedi vers 17 h 30 au centre pénitentiaire sud francilien de Réau, près de Melun (Seine-et-Marne).
 
(LP/Arnaud Journois.)
 
Un établissement qui compte 798 détenus dont certains en quartier maison centrale, où le niveau de sécurité est très élevé en raison de la dangerosité des détenus, comme Yvan Colonna ou Antonio Ferrarra.     
                 

samedi 23 novembre 2013

La Réunion - Un agent pénitentiaire menacé de mort sur Freedom, le personnel dénonce le "détenu roi"

Il n'y a rien qui tient du hasard dans ce qui se passe", fait comprendre un personnel du centre pénitentiaire du Port. D'après une information du Journal de l'Ile parue ce 22 novembre, un détenu a proféré des menaces de mort à l'encontre d'un chef de bâtiment du quartier bas de la prison du Port. 

  Le plus insolite tient du fait que celles-ci ont été proférées sur les ondes de radio Freedom mercredi soir, dans le cadre de l'émission "Chaleur tropicale". "Il va y avoir un meurtre", a lancé le détenu avant de nommer l'agent pénitentiaire qu'il avait décidé de prendre pour cible. Une plainte doit être déposée ce jour par le personnel pénitentiaire.

Cinq ans de prison pour les deux preneurs d’otage d'Ensisheim

Deux détenus marseillais étaient jugés hier à Colmar pour avoir séquestré un surveillant de la centrale d’Ensisheim durant 15 heures, en janvier 2010.
 
Ils exigeaient un changement de lieu de détention ; ils ont finalement prolongé leur séjour en prison de 60 mois supplémentaires. Sauveur di Rosa, 50 ans, et « son fils » Saïd El Ayat, 34 ans, se connaissent depuis de nombreuses années et lorsque les deux compères marseillais se retrouvent ensemble à Ensisheim, le destin d’Olivier Schell, un surveillant promu dans le Haut-Rhin, bascule. Durant 15 heures, dans la nuit du 6 au 7 janvier 2010, il est séquestré dans la cellule de Di Rosa. D’abord maintenu au sol avec un bout de miroir brisé au-dessus de l’œil, puis menotté avec ses propres bracelets, menacé de mort à plusieurs reprises et tenu en respect avec son propre Laguiole de service, le gardien du 2e étage de la centrale subit un véritable calvaire, dont il ne s’est toujours pas remis.

Béthune - Arrestation au parloir

Une habitante de Liévin a été interpellée alors qu’elle s’apprêtait à passer de la drogue au parloir de la maison d’arrêt de Béthune. La mère de famille s’était procurée des sachets de cocaïne, de speed et d’herbe de cannabis pour les fournir à... son propre fils, incarcéré dans l’établissement.

 Tout a débuté par un flagrant délit au parloir de la maison d’arrêt de Béthune. VDNPQR
Tout a débuté par un flagrant délit au parloir de la maison d’arrêt de Béthune.

L’affaire débute par une interpellation en flagrant délit à la maison d’arrêt de Béthune, le 21 août dernier. Une Liévinoise est arrêtée en possession de 37 g de cocaïne, 3 de speed et 3 g d’herbe de cannabis qu’elle avait apportés pour son fils, au parloir. Cette dame est placée en garde à vue par la police béthunoise qui gérera son cas. Mais les fonctionnaires donnent alors des informations à leurs collègues lensois sur le fournisseur de la Liévinoise, qui explique avoir été approvisionnée plusieurs fois par un homme de son secteur.

Varennes-le-Grand - La vie en prison : témoignages

À l’occasion des 20e journées nationales des prisons, l’aumônerie catholique de l’établissement pénitentiaire de Varennes-le-Grand organise aujourd’hui une table ronde sur la vie quotidienne en prison.
 
Plusieurs intervenants dont un ancien détenu témoigneront de leur vécu. Sont attendus un membre de l’administration pénitentiaire en charge de la formation des détenus, le directeur ainsi qu’un responsable formation des détenus de la « Sodexo justice », éventuellement un professionnel du Service pénitentiaire d’insertion et de probation. Leur témoignage sera complété par ceux des aumôniers catholiques, protestant et musulman de la prison. Une exposition sur le monde carcéral sera visible jusqu’au 29 novembre inclus. Prêtée par le Secours catholique et le réseau mondial « Caritas », elle souhaite montrer sobrement le quotidien de l’incarcération.

Un détenu en semi-liberté se suicide : l’OIP met en cause l’Administration

Le prisonnier, originaire de la région lyonnaise, était en semi-liberté à la prison de Bayonne pour préparer sa sortie, lorsqu’il a été retrouvé noyé fin septembre. L’Observatoire international des prisons (OIP) et son avocat, ont mis en cause vendredi la «responsabilité» de l’administration pénitentiaire dans ce que l’enquête semble caractériser comme un suicide.
 
Olivier M., 31 ans, qui était en semi-liberté à la maison d’arrêt de Bayonne depuis avril 2013 après avoir purgé 12 ans de prison, en grande partie à Muret (Haute-Garonne), avait été retrouvé noyé dans l’Adour le 27 septembre.

Le parquet de Bayonne a indiqué que «les premiers éléments de l’enquête sont en faveur d’un suicide».

vendredi 22 novembre 2013

Gironde - le détenu s'offre un week-end au Maroc et rentre en retard à la prison

Après un week-end à Marrakech, un détenu en semi-liberté n'est pas revenu en prison à temps, en raison d'un problème de passeport. Il a été considéré comme évadé
 
Le jeune condamné en semi-liberté est bien revenu à la prison de Gradignan… mais avec dix jours de retard. 
Le jeune condamné en semi-liberté est bien revenu à la prison de Gradignan… mais avec dix jours de retard. (Archives Thierry David)
 
Le jeune homme a fait beaucoup d’efforts pour rentrer à la maison d’arrêt de Gradignan. Mais lorsqu’il a frappé à la porte, il était considéré comme un évadé. Une dizaine de jours plus tôt en cette fin du mois d’août, il avait pris l’avion depuis Toulouse jusqu’à Marrakech pour aller voir sa promise et faire la fête avec des amis.

Bourges - Onze détenus se rebellent à la maison d'arrêt du Bordiot

Opération peu commune de la police et de la pénitentiaire ce mardi soir, à Bourges, à la maison d’arrêt du Bordiot : onze détenus ont refusé de rentrer dans leurs cellules.
 
Une vingtaine de policiers sont intervenus en soutien d’une dizaine de membres d’une équipe régionale d’intervention et de sécurité (Eris) – le GIGN de la pénitentiaire – afin de faire regagner leurs cellules à onze détenus.

En agissant de la sorte, ces prisonniers auraient souhaité exprimer leur mécontentement concernant leurs conditions de détention. 
 

jeudi 21 novembre 2013

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - La prison vue de l’intérieur

Souvent décrié, le milieu carcéral se bonifie parfois avec le temps, comme à Châlons où l’on gère l’établissement comme une entreprise autonome.
 
 Dans l’ensemble, les détenus sont plutôt satisfaits de leurs conditions de détention.  Photos Franck Brenner
 
"La maison d’arrêt porte bien son nom, écrivait en 2010 Pierre Lemaître, le tout nouveau prix Goncourt. Ici, hormis les trafics en tout genre, toute la vie s’arrête, ou à peu près. » À peu près, en effet, car derrière les hauts murs d’enceinte de la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne, vieille de près de 160 ans, la vie continue bel et bien. Ici, une microsociété s’active même sans relâche.

Prisons : le nombre de détenus au plus bas depuis mars

L'Administration pénitentiaire a publié mercredi ses chiffres mensuels du nombre de personnes incarcérées en France.
 
 
Ce chiffre, 67.050, n'a jamais été aussi bas depuis le mois de mars dernier. La surpopulation carcérale reste encore une réalité, avec un taux d'occupation de presque 120 %.
 
Pour expliquer la baisse de la population carcérale le mois dernier, on peut notamment mettre en avant la baisse du nombre de condamnations (-1 %). Le nombre de détenus, 67.050, reste quand même sensiblement supérieur au nombre de places disponibles dans les prisons, 57.390. Soit un taux d'occupation de 116,8 %.

Ploemeur - Un film pour informer les détenus

Le Centre pénitentiaire de Plœmeur va diffuser aux détenus entrants un film, présentant les modalités de détention et les différents services.
 
photo l’équipe de réalisation du film. © ouest-france
 
Chaque détenu doit être informé de la réglementation relative à la discipline, ainsi que de ses droits et obligations en prison. Déclinant cette règle européenne, le Centre pénitentiaire de Ploemeur a fait réaliser un film de seize minutes, destiné aux personnes entrant en détention

mercredi 20 novembre 2013

Contrôles antidrogue à la prison de Carcassonne : deux visiteurs interpellés au parloir

L'opération a eu lieu mardi à la prison de Carcassonne. Un chien dressé à la recherche des stups a été utilisé. Du cannabis a été saisi en faible quantité.

 
"Il y a plus de drogue dans la maison d'arrêt qu'à l'extérieur". C'est sous ce titre, volontairement placé entre guillemets, car correspondant au discours des détenus, que nous annoncions, le 14 novembre dernier, dans nos colonnes, que la prison de Carcassonne, était un endroit sclérosé par les produits stupéfiants. Il n'en a pas fallu davantage pour que le parquet de Carcassonne ordonne, séance tenante, une fouille des parloirs, des deux côtés de la vitre. 

Béziers - Il tente de faire rentrer de la drogue en prison

Samedi dernier à un parloir, un homme de 20 ans a été interpellé par les gardiens de la prison de Béziers. Le mis en cause a tenté de donner à un détenu une barrette de 23 grammes de résine de cannabis et 50 €.

Un  homme de 20 ans a été interpellé par les gardiens de la prison de Béziers pour avoir tenter de donner de la drogue à un détenu.
 
Un homme de 20 ans a été interpellé par les gardiens de la prison de Béziers samedi dernier à un parloir. Le mis en cause a tenté de donner à un détenu une barrette de 23 grammes de résine de cannabis et 50 €.
 

Martinique - Un surveillant de prison agressé : les agents mobilisés

Un surveillant de prison a violemment été agressé par un détenu, ses collègues se sont mobilisés.
 
C'est grâce à l'intervention d'un collègue, que ce surveillant pénitentiaire est parvenu à éviter le pire.

La semaine dernière au moment de la fouille quotidienne, un détenu refuse de se soumettre au contrôle.

Il fait alors usage d'une pièce métallique et tente de blesser le fonctionnaire au ventre.

mardi 19 novembre 2013

Encore une évasion, cette fois à Béthune

Un détenu de la prison de Béthune s'est évadé vendredi lors d'une visite à l'hôpital, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
 
Le détenu « a profité de son admission en observation à l'hôpital, pour fausser compagnie à l'escorte », a indiqué à l'AFP une source judiciaire. Ce détenu âgé d'une trentaine d'années, « très régulièrement condamné », était toujours recherché lundi soir.
 
Selon une source proche de l'enquête, ce détenu n'en est pas à son coup d'essai et s'est déjà évadé de la maison d'arrêt il y a plusieurs années. « Il avait été passer une visite à l'hôpital. Au moment d'attendre l'ambulance, il a réussi à échapper à la vigilance d'une collègue et l'a prise par-derrière au niveau du cou, avec les menottes», selon David Bonvarlet, délégué CGT de la maison d'arrêt.
 

Un Don du ciel à la prison de Belfort, yo !

Le rappeur américain Alpoko Don en concert hier à la maison d’arrêt de Belfort.
 
Alpoko Don à la maison d’arrêt de Belfort : « I’m a gangster ! » Photo Lionel VADAM
 
Lorsque Kem Lalot, de Territoires de musique, découvre pour la première fois la vidéo d’Alpoko Don sur YouTube, il ne doute pas d’être tombé sur LE phénomène du rap émergent.
 
Assis sous le porche de son immeuble de Greenville, en Caroline du Sud, avec un stylo et ses coups-de-poing sur la rampe pour seul accompagnement, le jeune Don crève le mur de la Toile avec une rythmique syncopée, option émotion brute. Pas d’esbroufe, encore moins de chaîne en or. Un Don du ciel. Près de 9 millions de visites sur Internet.

lundi 18 novembre 2013

Brest - La prison bloquée par les surveillants

La maison d’arrêt de Brest est bloquée, ce lundi matin. Une vingtaine d’agents pénitentiaires interdisent l’accès en signe de protestation.

Ils dénoncent l’arrêt  des fouilles des détenus au retour du parloir. Ils demandent également une augmentation des effectifs. « Nous voulons le renfort d’une dizaine d’agents », explique t-on du côté des syndicats CGT et Ufap.

Seysses - Il terrorise sa belle famille depuis la prison

Yoan sort à peine de prison. Aussitôt, il se rend à Frouzins, chez son ancienne compagne pour voir leur enfant. Après de multiples allers-retours, il finit par menacer de séquestrer toute la famille !
 
Alors qu’elle craignait des difficultés, toute cette famille avait averti la gendarmerie. En effet, la grand-mère de la jeune femme et cette dernière ont reçu du 1er août au 9 novembre dernier, de multiples appels menaçants et insultants… En provenance de la maison d’arrêt de Seysses !
 

dimanche 17 novembre 2013

Le Comité anti-torture entre dans toutes les prisons d'Europe

Cet organe du Conseil de l'Europe peut visiter sans restriction les prisons, les centres de rétention ou les hôpitaux psychiatriques de 47 pays. Il est composé de juristes et de médecins. Corinne Fugler a rencontré l'un de ses membres, Jean-Pierre Restellini.
 
 
Spécialiste en médecine légale, ce praticien suisse sillonne depuis plus de 20 ans le continent européen, ses maisons d'arrêt, ses postes de police. Avec ses collègues du CPT, le Comité européen pour la prévention de la torture, il bénéficie d'un accès illimité à tous les centres de détention et il peut s'y déplacer sans restriction.

Elvis et les Beatles attendus à la prison de Varennes

Le 27 décembre, la prison de Varennes devrait accueillir le MAB Orchestra. Les musiciens viendront jouer aux détenus des morceaux de légende.
 
Le MAB Orchestra doit se produire à la maison d’arrêt de Varennes-le-Grand le 27 décembre.  Ph. DR
 
Jailhouse rock , en français la « prison du rock ». Ce morceau d’Elvis est considéré comme fondateur de la musique moderne. Le 27 décembre, ce sont les détenus de la prison de Varennes-le-Grand qui devraient pouvoir reprendre le refrain du King en chœur. Le morceau fait en effet partie de la liste des titres joués par le MAB Orchestra, la formation musique actuelle de la Fédération régionale des sociétés de musique de Bourgogne. Celui -ci s’apprête à faire découvrir au public ses interprétations des Beatles, de Bob Marley ou encore d’Adele. Tous les grands noms des années 60 à nos jours sont repris.

Prisons qui se vident : mais quel est le secret des pays du Nord de l’Europe ?

La Suède a annoncé cette semaine fermer quatre de ses prisons. Avec une population carcérale en baisse continuelle, elle semble proposer un modèle effectif qui pourrait répondre au problème de la surpopulation carcérale française. Mais la criminalité, elle, ne faiblit pas.

 

Atlantico : Entre 2011 et 2012, le nombre de détenus a chuté de 6 % en Suède. Sur 9,5 millions d’habitants, seuls 4852 sont emprisonnés, l’un des taux d’incarcération les plus bas au monde. Comment expliquer cette sous population carcérale ? Quelles ont été les dernières directives du gouvernement suédois qui ont permis cet abaissement du chiffre de prisonniers ?

samedi 16 novembre 2013

Détenu à Saint-Maur, évadé à Bourges et repris à Paris

Un homme, détenu au centre pénitentiaire de Saint-Maur, s’était évadé du tribunal de Bourges, le 10 octobre. Il a été repris hier.

C'est un habitué des tribunaux et des prisons qui s'était présenté devant la Cour d'appel de Bourges, le 10 octobre dernier. Ibrahim Naime, déjà condamné à vingt et une reprises pour des faits d'outrages, rébellions, violences et menaces, contestait alors deux décisions des tribunaux correctionnels de Bourges et Châteauroux, concernant des menaces de crimes et outrages envers deux surveillants. Des délits dont l'homme semblait coutumier : de 2009 à 2012, il avait ainsi été à l'origine de dix-neuf incidents en détention, où son comportement posait problème, et avait été incarcéré dans vingt-quatre prisons différentes.

Fouille au CP Ploemeur - une corde retrouvée

Une fouille a été opérée jeudi à la maison d’arrêt du centre pénitentiaire de Plœmeur. Outre dix téléphones, une corde tressée a été découverte.
 
photo dix-huit cellules de la maison d’arrêt ont été fouillées. © ouest-france

5 m de long

Une fouille a été opérée jeudi dans dix-huit cellules de la maison d’arrêt du centre pénitentiaire de Plœmeur. Une dizaine de surveillants ont été réquisitionnés pour l’occasion.
Tandis que dix téléphones portables étaient saisis, les agents découvraient « une corde artisanale tressée avec des draps longue de cinq mètres ».

Suisse - Des cellules de prison roses pour calmer les détenus à Prilly

La police de l'Ouest lausannois a opté pour des cellules couleur rose bonbon pour son nouvel hôtel de police à Prilly, afin d'influencer positivement l'attitude des détenus.
 
La police de l'Ouest lausannois a inauguré jeudi son nouvel hôtel de police à Prilly, avec un choix de peinture plutôt original pour les murs de ses cellules de prison: le rose.

Cette décision n'est pas anodine, puisque le rose permettrait de calmer l'humeur des personnes incarcérées. Le commandant de police explique que cette initiative s'est basée sur plusieurs études démontrant que cette couleur réduit l'agressivité des détenus.

vendredi 15 novembre 2013

Exercice anti-mutinerie à la prison de Poissy

Un exercice anti-mutinerie à la Centrale de Poissy (Yvelines) a créé, ce jeudi soir, une certaine agitation dans le centre ville, où se situe la prison.
 
(.)
 
Les membres des Equipes régionales d’intervention et de sécurités (Eris), sorte de GIGN de la pénitentiaire associés à des fonctionnaires du commissariat de Poissy et à une brigade de sapeurs-pompiers ont participé à un scénario avec un détenu retranché dans le centre pénitentiaire et  un début d’incendie.                                        

Suicide d'un détenu de la prison de Borgo

Un homme, placé sous mandat de dépôt à la prison de Borgo, a mis fin à ses jours alors qu'il était hospitalisé dans un établissement psychiatrique de la région bastiaise.
 
Prison Borgo

Message de l'UFAP Unsa Justice Grand-Est à FO: Assumez !

Le tract intitulé «Trahison» fait apparemment «mal» au syndicat patronal. Vous connaissez l'adage: il n'y a que la vérité qui blesse...
C'est en effet la vérité...
FO a beau gesticuler dans tous les sens, s'énerver, vociférer et/ou afficher en grand que ce n'est pas vrai: leurs instances nationales ont bien voté pour la mise en oeuvre de l'article 57 sur la suppression des fouilles en Comité Technique de l'Administration Pénitentiaire (CTAP) !

C. Taubira aux baumettes

Presque un an après les recommandations du contrôleur général des lieux de privation de liberté sur les Baumettes, incriminée pour ses conditions "immondes" de détention, la garde des sceaux Christiane Taubira est venue poser la première pierre de Baumettes II. 573 places supplémentaires vont être créées dans cette nouvelle prison.
 
 
Devant les grilles imposantes des Baumettes, quelques gardiens de prison arborant des bannières CGT ont accueilli la ministre Christiane Taubira à coup de sifflets. "Sur le terrain nous manquons d'effectifs, nous sommes de la chair à pâté" s'est écrié l'un d'eux, la voix atténuée par le mistral glacial. Rien que de très banal comparé à la violence des attaques racistes subies ces derniers jours par la ministre. Serrée de près par ses gardes-du-corps, la garde des Sceaux a pénétré dans l'enceinte des Baumettes.

jeudi 14 novembre 2013

Meurtre du petit Valentin : les prisons sont inadaptées aux malades mentaux

éphane Moitoiret et Noëlla Hégo sont jugés en appel pour l'assassinat du petit Valentin, retrouvé mort en juillet 2008. Selon les experts qui suivent l'affaire, les deux accusés relèvent de graves troubles psychiatriques : tous s'accordent sur la psychose de Stéphane Moitoiret. Les malades mentaux ont-ils leur place en prison ? Réponse du docteur Michel David, psychiatre intervenant en milieu pénitentiaire.
 
L'Uhsa de Seclin prend en charge des personnes incarcérées nécessitant des soins psychiatriques

En prison, huit hommes sur 10 et sept femmes sur 10 présentent un trouble mental. Environ 35% des détenus sont considérés comme "manifestement malades, gravement malades ou parmi les plus malades". Ces chiffres révélés dans une enquête dirigée par le professeur Bruno Fallissard sont inquiétants. Et ceux avancés par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté vont dans le même sens : il estime que près de 17.000 personnes incarcérées souffrent de troubles mentaux, dont 10.000 qui devraient être hospitalisées.

Christiane Taubira en visite à la prison de Réau

La ministre de la Justice, Christiane Taubira, devrait être présente jeudi matin à partir de 10 heures à la prison de Réau pour y visiter l’exposition «Le voyage» qui s’achève dimanche.
 
Celle-ci a été montée par onze détenus qui ont créé un mini-musée au sein du centre pénitentiaire en empruntant des œuvres à de grands musées nationaux tels que les musées Guimet, du Quai Branly, des Beaux-Arts, de Rouen.                                        
 

Agressé en pleine visioconférence

Sur l'écran de la salle d'audience de la cour d'appel, à Angers, hier matin, une interprète tente de négocier en langue tchétchène.
 
Dès la pause déjeuner, hier, les surveillants de prison se sont mobilisés à la sortie de la maison d'arrêt de Coulaines, en soutien à leur collègue sérieusement blessé.
 
Le surveillant de la maison d'arrêt du Mans-Les Croisettes, à Coulaines, est obligé d'intervenir pour que le détenu, récalcitrant, s'assoie face à la caméra, à ses juges et son avocat. Condamné à sept ans de prison pour viol, le 16 septembre, aux assises de la Sarthe, le ressortissant tchétchène de 42 ans a fait appel. Et demande pour l'heure sa mise en liberté.

mercredi 13 novembre 2013

Le Mans - Un gardien agressé à coups de chaise à la prison

Le syndicat CGT de la prison des Croisettes à Coulaines appelle à la mobilisation, ce mercredi midi, devant la maison d’arrêt, après l’agression d’un surveillant.
 
photo blessé au visage, le gardien a été hospitalisé au mans. © archive daniel fouray.
Blessé au visage, le gardien a été hospitalisé au Mans.© Archive Daniel Fouray.

Les faits se sont déroulés ce mercredi matin, alors que le détenu était en visioconférence avec un juge. Instable psychologiquement, il aurait asséné des coups de chaise au visage du surveillant qui tentait de le maîtriser après un accès de colère.
Le gardien a été hospitalisé. Il souffre de blessures à l’arcade sourcilière et au nez.

Centres éducatifs fermés - Hollande ne tiendra pas sa promesse

Le nombre de centres éducatifs fermés ne doublera pas, selon France tv info mercredi. C'était pourtant l'une des promesses du candidat Hollande en 2012. Le même jour, le contrôleur des prisons alerte sur le mauvais état de ces structures. 
                              
Dans un centre éducatif fermé du Tarn-et-Garonne, accueillant des mineurs de 13 à 16 ans  © MaxPPP

Un centre éducatif fermé est une alternative à la prison pour les mineurs délinquants récidivistes. En 2012, François Hollande alors candidat à la présidence promettait de faire passer le nombre de ces structures de 51 à 80 sous son quinquennat. Ce ne sera finalement pas le cas.

La Suède ferme des prisons faute de détenus

Baisse de la criminalité, coupes budgétaires, changement de politique pénale... La Suède, comme d'autres pays, a vu dernièrement sa population carcérale diminuer. En conséquence, plusieurs fermetures de prisons ont d'ores et déjà été annoncées.
 
Contrairement à la Suède, le nombre de détenus français a atteint un nouveau record, en juillet, avec 68 569 détenus.
 
Alors qu'en France le nombre de détenus a atteint, l'été dernier , un nouveau record, avec 68.569 prisonniers (pour un total de 57.325 places), soit un taux d'occupation de près de 120 %, et que le gouvernement annonce la création de nouvelles prisons, en Suède, le problème est tout autre: les prisons ferment faute de détenus.

Plus de pauvres et en santé précaire en détention

Les personnes incarcérées sont en moins bonne santé que la population française, lors de leur entrée en prison. Ceci en raison de leur précarité sociale qui les éloigne de la prévention et de l’accès aux soins.
 
 
« Il y a deux fois plus de pauvres en prison qu’ailleurs et un quart des dépistages en santé se fait en prison. » Loïc Villecourt, délégué régional de l’association nationale des visiteurs de prison, souligne ce paradoxe : « Grâce à la prison, la santé publique s’améliore ! ».

Christiane Taubira à la prison de Réau

Christiane Taubira, la ministre de la Justice, devrait se rendre jeudi à la prison de Réau, à 10 heures, pour y visiter l’exposition « le Voyage », qui s’achève dimanche.
 
L’exposition a été montée par onze détenus qui ont créé un mini-musée.

mardi 12 novembre 2013

Suède, Pays-Bas... ils ferment des prisons par manque de détenus

La Suède a annoncé, au début du mois, un programme de fermeture de quatre établissements. Ce pays n'est pas le seul à revoir son parc carcéral à la baisse.
 
Des salariés de la prison de Koepel manifestent devant la prison de Haarlem (Pays-Bas), le 5 avril 2013, pour protester contre le plan de fermeture de prisons du gouvernement néerlandais.
Des salariés de la prison de Koepel manifestent devant la prison de Haarlem (Pays-Bas), le 5 avril 2013, pour protester contre le plan de fermeture de prisons du gouvernement néerlandais

En France, le nombre de prisonniers a atteint un nouveau record, en juillet, avec 68 569 détenus. La population carcérale croît, le taux d'occupation moyen des établissements avoisine les 120% et le gouvernement prévoit de nouvelles ouvertures de prisons. A l'inverse, d'autres pays peinent à remplir leurs cellules et annoncent des fermetures d'établissements pénitentiaires, faute de détenus. Francetv info vous expose la situation dans trois pays.

Digne-les-Bains - mobilisation

L’entrée de la maison d’arrêt de Digne-les-Bains sera bloquée aujourd'hui par le personnel de l’administration pénitentiaire. Depuis un mois, l’intersyndicale FO et CGT UFAP/UNSA dénoncent un manque d’effectif. Le mouvement début à partir de 7h00 du matin.
Les extractions judiciaires et les visites des avocats seront bloquées pour la journée, ainsi que les cours scolaires pour les détenus. Seule une infirmière est autorisée à rentrer dans l’établissement.
 
La prison, qui a perdu 10% de son effectif, compte 18 surveillants au lieu de 20 fonctionnaires depuis juillet dernier. Selon les syndicats, un départ en retraite et un départ lié à une promotion n’ont pas été remplacés. « Nous montrons notre colère face à l’administration pénitentiaire qui ne veut toujours pas remplacer un de nos collègues surveillant parti à la retraite et un collègue gradé promu au grade supérieur », explique sur la Radio Alpes 1 le délégué FO de la maison d’arrêt de Digne-les-Bains, Bruno Hocq.
 

lundi 11 novembre 2013

Oise - un surveillant de prison allait livrer cannabis et portables à un détenu

Un surveillant de la prison de Compiègne (Oise) a été interpellé alors qui allait livrer un colis à un détenu.
 
Un surveillant de prison a été interpellé par la police judiciaire
Un surveillant de prison a été interpellé par la police judiciaire

La police judiciaire de Creil vient d’arrêter un surveillant de la maison d’arrêt de Compiègne (Oise). Celui-ci a été interpellé par la PJ alors qu’il "était sur le point de livrer un colis à un détenu. Un paquet qui contenait 100 grammes de résine de cannabis, cinq téléphones portables, des bouteilles d’alcool, des victuailles, ainsi qu’une somme de 150 €, rapporte Le Parisien Samedi. 
 

Toulouse - le détenu cachait 5900 euros dans sa cellule

Une importante somme d'argent a été retrouvée dans les effets personnels d'un condamné qui purgeait sa peine au centre de détention de Muret. Une découverte qui a suscité la colère des syndicats de surveillants de prison.
 
muret
Une importante somme d'argent a été trouvée dans une cellule du centre de détention de Muret.  

Le détenu cachait un petit pactole. Lors d'une fouille menée il y a quelques jours par des surveillants du centre de détention de Muret, 5 900 euros en liquide ont été découverts dans la cellule d'un prisonnier : ce dernier cachait également un téléphone portable, de la résine de cannabis et une lame artisanale raconte La Dépêche du Midi dans son édition de lundi.

Comment les bandes se reforment en prison

L'agression de cinq surveillants du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, la semaine dernière, témoigne d'une population carcérale en pleine mutation.
 
Le centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) accueille près de 500 détenus pour 380 places prévues à l'origine.
 
Il défraye la chronique depuis son ouverture au début des années 1990. Le centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) a été une nouvelle fois sous les feux de la rampe la semaine dernière, avec cinq surveillants agressés par deux détenus. L'un a été mordu profondément au bras, l'autre sauvagement assailli et menacé de strangulation, tandis que les trois autres surveillants ont été blessés en essayant de maîtriser le détenu pour le conduire au quartier disciplinaire.

Le père d’un Montbéliardais met en cause une prison meusienne

L’administration pénitentiaire du centre de détention de Saint-Mihiel (Meuse) a-t-elle correctement fait son travail. Le procureur de la République de Bar-le-Duc et le père d’un détenu, retrouvé début août grièvement brûlé dans sa cellule, s’interrogent.
 
Le 5 août, les hommes de l’Eris avaient ramené le calme au centre de détention de Saint-Mihiel. Photo d’archives ER
 
L’administration pénitentiaire du centre de détention de Saint-Mihiel (Meuse) a-t-elle correctement fait son travail ? Hacène Goudjili, père d’un détenu originaire de Montbéliard, tire la sonnette d’alarme suite à des événements qui se sont produits début août au centre de détention de Saint-Mihiel (Meuse) où était écroué son fils.

vendredi 8 novembre 2013

Saint-Quentin-Fallavier - 6 surveillants aux urgences

Six gardiens de prison de Saint-Quentin-Fallavier sont passés par les urgences ces dernières heures, après des agressions. Un syndicat pénitentiaire réclame le transfert d'une quinzaine de détenus jugés dangereux. 
 
Le centre pénitentiaire de St-Quentin-Fallavier © France 3 Alpes
 
Mercredi 6 Novembre, plusieurs agressions sur du personnel pénitentiaire ont eu lieu au Centre de Saint-Quentin-Fallavier. Des agressions une nouvelle fois dénoncée par le syndicat UFAP/UNSa.

Prison d'Annoeullin - un détenu fiché au grand banditisme s'évade pendant une permission

Des sources concordantes confirment une information de La Voix du Nord : le détenu n'est pas revenu de 10 jours de permission. Il est recherché par les gendarmes.
 
Prison de Lille-Annoeullin © MAXPPP
 
Un détenu multirécidiviste, condamné notamment pour meurtre, ne s'est pas présenté au centre pénitentiaire d'Annoeullin (Nord) après une permission de 10 jours et est considéré comme évadé, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Le détenu devait rentrer le 1er novembre après une permission de 10 jours pour des raisons familiales. Il aurait dû se présenter à 16H00 dans cette prison qui se situe à 22 km au sud-ouest de Lille, selon une source proche de l'enquête, qui confirmait une information de La Voix du Nord. 

BLOIS - Les mutins de la prison devant le tribunal

Neuf ex-détenus de la maison d'arrêt de Blois ont rendez-vous le lundi 9 décembre prochain devant le tribunal correctionnel.
 
Ils sont soupçonnés d'avoir joué un rôle actif dans la mutinerie survenue à la prison au matin du 19 août dernier.
 
L'émeute avait commencé quelques heures après le décès d'un jeune homme pris de malaise dans sa cellule. Le coût des dégradations a été estimé à plus de 750.000 euros.

La Farlède - mobilisation au centre pénitentiaire

Manque de personnels et surpopulation carcérale. Voilà les deux mamelles du mouvement social qui s'est déroulé jeudi 7 novembre devant le centre pénitentiaire de La Farlède.
 
#LaFarlède : mobilisation au centre #pénitentiaire
 
Pour exprimer leur ras-le-bol, plusieurs dizaines d'employés ont bloqué l'entrée de la prison avant de prendre position sur la route, afin de sensibiliser les automobilistes. Pour l'intersyndicale, c'est un mouvement d'ampleur auquel il faut s'attendre. 
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