vendredi 25 octobre 2013

Les surveilllants pénitentiaires bloquent la prison de Varces (Isère)

Vendredi, une quarantaine de surveillants pénitentiaires se sont postés devant la prison de Varces, afin de protester contre le manque de sécurité. Ce mouvement fait suite à l'incident survenu mardi 22 octobre. Un gardien s'était fait tirer dessus, à l'intérieur du parking personnel.
 
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Les gendarmes sont intervenus pour repousser symboliquement les manifestants.

La grille ne fonctionnait plus

Metz - Les fouilles au corps sur la touche

Contrainte de mettre fin aux fouilles au corps systématiques, l'administration pénitentiaire se met– doucement– à jour. La prison de Queuleu aussi.
La loi de 2009 est entrée en vigueur lundi à Metz-Queuleu. Dans un contexte houleux.
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Kevin Grethen
(Le Républicain lorrain)


Conformiste, l'administration pénitentiaire n'aime guère être bousculée dans ses habitudes. Il en va ainsi du rituel des fouilles corporelles systématiques après un parloir. «Moyen le plus efficace pour assurer la sécurité», selon les surveillants, «folklore dégradant», pour l'Observatoire international des prisons (OIP), elles sont proscrites depuis 2009.
 

Fleury - 10 mois de prison pour agression sur surveillante

Dix mois de prison s’ajoutent désormais aux sept années qu’il devait déjà purger.
 
 
 
Cheik Nour, 34 ans, est un pirate somalien condamné en appel en février dernier pour avoir détourné en septembre 2008 le voilier « Carré d’As » et pris en otage son équipage, Jean-Yves et Bernadette Delanne, skippers expérimentés chargés de convoyer le bateau d’Australie vers la France.
 

L’ancien adjoint à la détention de la prison de Saint-Quentin condamné

Début juillet, l’affaire avait fait grand bruit.
 
Archives le DL/Jean Francois SOUCHET
 
Dans le cadre d’une enquête pour des violences présumées sur des détenus de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, les gendarmes de la section de recherches de Grenoble avaient découvert, en perquisitionnant le domicile de Villefontaine de l’adjoint au chef de détention de l’établissement pénitentiaire, des images à caractère pédopornographique stockées sur son ordinateur.

Béziers - la balle de 9 mm trouvée à la prison appartient... à un agent

La balle de 9 mm découverte dans la prison mercredi n'appartenait pas... à un détenu !
 
La balle appartenait à un agent.
 
 
Surtout que cet incident est survenu le jour de la parution, dans Midi Libre, de l’escapade d’un détenu sur le toit du préau qui a permis de récupérer un sac projeté de l’extérieur. Rien de son contenu n’a été retrouvé à l’intérieur du centre pénitentiaire.

Tours - La sexagénaire avait fait entrer du cannabis en prison

Six personnes comparaissaient pour avoir introduit 62 g de cannabis à la maison d’arrêt. Une sexagénaire, mère d’un détenu, l’avait caché dans sa poche.

Une petite dame frêle se tenait, ce jeudi, à la barre du tribunal de Tours, aux côtés de quatre hommes présentés par le procureur comme des « gabarits » dans le milieu de la délinquance. Deux d'entre eux, Yassine et Mathias, comparaissaient détenus, avec 11 et 14 condamnations à leurs casiers ; deux autres, Kamel et Stéphane, le fils de la sexagénaire, se présentaient libres ; un cinquième, Damien, était absent à l'audience.

jeudi 24 octobre 2013

Attaque d’un tram à Mulhouse en janvier : un jeune majeur condamné à deux ans de prison ferme et trois avec sursis

Le 5 janvier 2013, un tram avait été attaqué vers 20h30 dans le quartier des Coteaux à Mulhouse. Quatre majeurs ont été jugés jeudi matin par le tribunal correctionnel de Mulhouse.
 
L'un des prévenus, un homme âgé de 19 ans, le seul a avoir participé à l'attaque du tram, a été condamné à cinq ans de prison, dont deux ans ferme. Il a été écroué à la maison d’arrêt de Mulhouse. Deux des trois autres majeurs ont été condamnés à de la prison avec sursis, l'un pour avoir filmé cette attaque, et son frère pour avoir posté cette video sur son compte Facebook. Le troisième individu a été condamné à une amende pour avoir publié la vidéo sur Youtube. 

Incarcéré à Lannemezan (Hautes-Pyrénées), Georges Ibrahim Abdallah purge sa 30 ème année de prison

Condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats en 1982 à Paris de deux diplomates américain et israélien, Georges Ibrahim Abdallah entame sa trentième décennie d'emprisonnement en France. Une manifestation de soutien est prévue samedi à Lannemezan.
 
Georges Ibrahim Abdallah, lors de son procès à Lyon, en juillet 1986 © Archives AFP

Le plus vieux prisonnier politique du monde
 
 L'ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) a été arrêté en 1984 puis condamné à perpétuité pour complicité dansles assassinats en 1982 à Paris de deux diplomates américain et israélien

Après 38 ans en prison, Philippe El Shennawy va-t-il sortir ?

La grâce accordée en mars par François Hollande, qui a annulé la période de sûreté de trois ans du détenu, a ouvert la voie à une éventuelle libération conditionnelle.
 
Philippe El Shennawy détient un bien triste record. Celui de la longévité carcéral avec 38 années passées sous les verrous. Philippe El Shennawy, qui a bénéficié au printemps d'une grâce présidentielle partielle, attend jeudi que la justice rende sa décision sur sa demande de libération conditionnelle.

Incarcéré en 1975 pour le braquage d’une banque parisienne, la peine de l'homme de 59 ans, condamné ensuite à de multiples reprises pour braquages et évasions, court jusqu'en 2032. Mais la grâce accordée en mars par François Hollande, qui a annulé la période de sûreté de trois ans du détenu, a ouvert la voie à une éventuelle libération conditionnelle.

Dijon - 22 ans de prison pour le Sarthois qui a découpé sa compagne

Fabien Souvigné, un Sarthois de 26 ans, a été condamné mercredi par les assises de Côte-d’Or à 22 ans de réclusion pour avoir étranglé et découpé le corps de sa compagne en 2012 à Dijon. Il réclamait la perpétuité.
 
photo un sarthois de 26 ans, accusé devant les assises de côte-d’or d’avoir étranglé sa compagne, en 2012 à dijon, avant de découper son corps, a réclamé mercredi d’être « condamné à perpétuité ». © ouest-france
 
Une peine de trente années de réclusion avait été requise par l’avocat général à l’encontre de l’accusé. Il avait lui-même réclamé à la cour un peu plus tôt d’être condamné à la réclusion à perpétuité pour « meurtre aggravé ».

St Martin de Ré - Réponse syndicale

Les syndicats pénitentiaires réagissent au rapport sur la centrale de Saint-Martin-de-Ré. 
 
La réalité du monde carcéral présentée dans les médias est jugée partielle par les syndicats pénitentiaires.

La réalité du monde carcéral présentée dans les médias est jugée partielle par les syndicats pénitentiaires. (photo archives d. J. )

Le rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté traitant la centrale de Saint-Martin-de-Ré, et l’écho qu’en a donné « Sud Ouest » (voire notre édition du 22 octobre), a provoqué des réactions derrière les murs. Pas de l’administration pénitentiaire, fidèle à sa réputation de Grande Muette - elle n’avait pas jugé bon non plus d’adresser ses observations aux contrôleurs - mais des syndicats.

mercredi 23 octobre 2013

Réunion - La prison de la rue Juliette-Dodu à vendre

La prison de la rue Juliette-Dodu va être vendue et donc rafraîchie.
 
Aujourd’hui, les lourdes portes de la maison d’arrêt ne s'ouvrent que pour laisser entrer des archéologues. Dans 5 ans, des commerces et des logements sociaux devraient remplacer la vétuste maison d'arrêt.
 
Les pierres de taille des murs de la prison Juliette-Dodu sont là pour témoigner des 290 d'histoire du bâtiment. Une histoire qui fait l'objet de toutes les attentions des archéologues. © DR
© DR Les pierres de taille des murs de la prison Juliette-Dodu sont là pour témoigner des 290 d'histoire du bâtiment. Une histoire qui fait l'objet de toutes les attentions des archéologues.
 

Gérard de Villiers : Son petit-fils est en prison... Génie et escroc ?

L'histoire pourrait sortir tout droit de l'imagination de Gérard de Villiers, légendaire auteur de la série des SAS. Sauf qu'elle est bel et bien réelle et que son petit-fils Marc-Antoine Adam en est l'un des protagonistes principaux. Celui-ci a été mis en examen et incarcéré après la mise à jour d'une vaste escroquerie financière, révèle Le Parisien...
 
Le jeune homme à peine trentenaire avait pourtant tout pour réussir. Un nom prestigieux, une scolarité brillante à la fameuse université de Paris-Dauphine, quelques années passées en tant que trader dans une société réputée des Pays-Bas avant d'ouvrir sa propre société de placements rue du Faubourg-Saint-Honoré à 25 ans seulement.

Une balle de 9 mm retrouvée dans l'enceinte de la prison de Béziers

Les surveillants pénitentiaires ont effectué la découverte ce mercredi.  

Un nouvel incident s'est déroulé ce mercredi au centre pénitentiaire du Gasquinoy à Béziers. Un surveillant a retrouvé une balle de 9 mm dans l'enceinte de l'établissement, au niveau du sas piéton.

Quelques jours après qu'un sac ait été jeté de l'extérieur
 
La découverte a eu lieu quelques jours après qu'un sac ait été jeté depuis l'extérieur dans la prison. "On ne peut pas s'empêcher de faire un lien entre ces deux affaires, indique un surveillant. Il ne faudrait pas à présent qu'une arme circule dans la prison."

Mouvement social à la prison de Béthune

Plusieurs surveillants filtrent les entrées de la maison d'arrêt afin de faire valoir leurs demandes de renforts.


Une trentaine d’agents se sont rassemblés ce mercredi matin devant la maison d’arrêt de Béthune (Pas-de-Calais), perturbant les entrées, afin de réclamer des effectifs supplémentaires, a-t-on appris auprès d’un représentant syndical.

«Aujourd’hui à Béthune, il y a une surpopulation historique, la maison d’arrêt reste un des établissements les plus peuplés de France», a-t-il expliqué, tandis qu’en parallèle de nombreux départs de surveillants ne sont pas remplacés. Selon lui, il y a actuellement 410 détenus pour 180 places et une trentaine d’agents de détention.

Le Puy - iI avait mis le feu en prison…

En novembre dernier, un départ de feu nécessitait une importante intervention à la maison d’arrêt du Puy (lire). Le jeune homme de 20 ans à l’origine du sinistre était également jugé pour détention de stupéfiants et évasion ce mardi.
 
Le Puy : iI avait mis le feu en prison…
 
S’il n’a que 20 ans, le prévenu est déjà bien connu des services de la justice. Détenu depuis août 2012, il devrait sortir le 21 décembre prochain et compte déjà cinq mentions au casier judiciaire, dont trois comme mineur. Il n’a jamais vraiment travaillé et a un fils qui aura bientôt deux ans.

Un surveillant victime de tirs sur le parking de la prison de Varces (Isère)

Hier mardi 22 octobre à 19 heures, deux hommes casqués sur une moto ont fait irruption sur le parking de la prison de Varces. Ils ont tiré sur un gardien qui venait de finir son service et entrait dans sa voiture.
 
Prison de Varces en Isère © France 3 Alpes
 
Il n' a pas été blessé. Ce matin, les surveillants manifestent devant la prison. 
 
Depuis ce matin 6 heures, un groupe d'une vingtaine de surveillants de la prison de Varces fait blocage devant les portes de la maison d'arrêt. Les tirs dont leur collègue a été victime la veille sur le parking a fait l'effet d'une bombe.

Une nouvelle directrice au centre pénitentiaire de Borgo

Une nouvelle directrice au centre pénitentiaire de Borgo
 
La prise de fonction de Laura Abrani, désormais directrice du centre pénitentiaire de Borgo sera marquée par une cérémonie officielle qui aura lieu le 6 novembre prochain, en présence du directeur interrégional des services pénitentiaires de la région Paca et du préfet Alain Rousseau.
 

mardi 22 octobre 2013

Chambéry - Contaminé par la tuberculose en prison, il va devant la justice

On pouvait penser qu’en France la tuberculose avait disparu. Mais cette maladie est en pleine recrudescence dans les prisons depuis plusieurs années, avec l’arrivée de nombreux détenus issus de pays où la maladie n’a pas été éradiquée.
 
« L’administration pénitentiaire doit me protéger en mettant les moyens nécessaires. Or, il n’y a pas de quartier “arrivants” à Chambéry, les détenus qui arrivent ne sont pas isolés », tempête David Hergaland.
 
Les gardiens de prisons sont donc potentiellement exposés à la tuberculose. David Hergaland, surveillant à la maison d’arrêt de Chambéry, en a eu la triste expérience voilà sept ans et en garde des séquelles à vie, qu’il peine à faire reconnaître.

Albi - ils tentent de livrer un portable et de la drogue à un détenu

Trois hommes domiciliés à Castres ont été placés en garde à vue dimanche après-midi au commissariat d’Albi.
 
Vers 15h15, une patrouille de police les a surpris au pied d’un mur d’enceinte de la maison d’arrêt d’Albi alors que ces trois frères, âgés de 28, 26 et 22 ans, s’apprêtaient à lancer un projectile destiné à un détenu, en l’occurrence leur beau-frère.
 

10 détenues invitées à chausser les gants à la prison de Gradignan

Une première dans le quartier des femmes de la maison d'arrêt de Gradignan, l'une des plus surpeuplées des prisons françaises. Une journée d'initiation à la Boxe a été organisée hier par le comité régional olympique et sportif afin de faciliter la réinsertion.
 
© France 3 Aquitaine
 
Cette journée d'initiation encadrée par des professionnels, dont la championne d'Europe Myriam Chomaz (qui intervient régulièrement en milieu carcéral) n'est pas seulement un défoulement ou un bol d'air pour les détenues. Cette journée a surtout des vertus pédagogiques. Des échanges sur le ring sont suivis d'une séance d'information sur les diplômes et les métiers  du sport, un premier round sensé susciter des vocations pour mieux préparer la sortie de prison.

Convoyeur de fonds écroué pour braquage : de la République dominicaine à la prison de Villepinte

Condamné à 10 ans de prison par contumace, François Chamorro, convoyeur de fonds ayant volé 1,5 millions d'euros à son employeur en 2003, a été écroué vendredi.
 
Dans un commissariat de police (illustration)
 
Alors que Tony Musulin, l'ancien convoyeur de fonds et ses 11,6 M€ dérobés à Lyon (Rhône) en 2009, vient d'être libéré, François Chamorro, un autre convoyeur voleur, a lui été écroué vendredi soir à la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis).

L'Espagne condamnée à libérer une soixantaine de prisonniers de l'ETA

Son objectif était de retarder la remise en liberté des étarras les plus sanguinaires. La doctrine Parot, un système de calcul de remise de peine appliqué par l'Espagne depuis 2006, a été jugée contraire aux droits de l'homme, lundi 21 octobre, par la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg (CEDH).

La décision, très attendue en Espagne, pourrait avoir pour conséquence la libération, dès les prochains mois, d'une soixantaine de prisonniers de l'ETA.

La Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg exige de l'Espagne qu'elle abandonne la doctrine Parot, qui lui permet de maintenir en prison les étarras les plus durs.

MC St Martien de Ré - Une centrale sous surveillance

Les contrôleurs des prisons pointent un accès aux soins difficile et « les pratiques rigides » de certains surveillants
 
Le rapport sur Internet souligne les bons et les mauvais points de la centrale pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré.
 
Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, porte une attention toute particulière à la centrale pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré. Ses services l’ont visitée à deux reprises en deux ans, la première au printemps 2009, la seconde à l’automne 2010. Trois ans plus tard, le deuxième rapport vient d’être mis en ligne sur son site internet (1). Il montre que certaines recommandations émises en 2009 ont été suivies d’effet. Mais pas toutes.

Travail carcéral - "Même en prison, on ne doit pas être exploité", dit une ex-détenue

Marilyn Moureau, une ancienne détenue, revient sur son combat pour faire appliquer le droit du travail dans le milieu carcéral.

Une prison (illustration)
 
Elle est à l'origine d'une première historique. En février dernier, Marilyn Moureau a fait condamner son employeur devant les prud'hommes pour rupture abusive de son contrat de travail. Une décision qui a surpris le monde judiciaire puisque l'affaire se passe en prison, où le droit du travail ne s'appliquait pas jusqu'à présent.

lundi 21 octobre 2013

Tentative d'évasion à la prison de Borgo

Un détenu a tenté de s’évader du centre pénitentiaire de Borgo, situé à 19 km au sud de Bastia (Haute-Corse), dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris du syndicat Ufap-Unsa-Justice de Borgo.
Situé à 19 km au sud de Bastia, le centre pénitentiaire de Borgo (Haute-Corse), comprend deux quartiers à régimes de détention différents: maison d’arrêt et centre de détention © FTViaStella
© FTViaStella Situé à 19 km au sud de Bastia, le centre pénitentiaire de Borgo (Haute-Corse), comprend deux quartiers à régimes de détention différents: maison d’arrêt et centre de détention
 
L’individu condamné pour vols aggravés, libérable en 2014, était parvenu à creuser un passage sous les barreaux de la fenêtre de sa cellule et à se glisser dans la cour de promenade avec une corde, a indiqué un représentant du syndicat Ufap-Unsa-Justice de Borgo.

Quatre ans de prison requis contre l’ex-patron des gendarmes de Fréjus

Après douze heures d’audience, le jugement de François Levan, l’ancien patron de la compagnie de gendarmerie de Fréjus, a été mis en délibéré. Il s’est dit innocent.
 
L'ex-gendarme  - 23006132.jpg
 
Quatre ans de prison ferme ont été requis vendredi contre l’ex-capitaine de gendarmerie François Levan, devant le tribunal correctionnel de Draguignan.
L’ancien commandant de la compagnie de gendarmerie de Fréjus était au principal poursuivi pour avoir détourné, dans l’exercice de ses fonctions, 95 kg de résine de cannabis saisie, et avoir utilisé un faux procès-verbal de destruction pour dissimuler cette disparition.

Le chat transportait du cannabis dans la prison

Les gardiens d’une prison de Moldavie avaient déjà vu ce chat entrer et sortir dans l’établissement. Ils ont eu la curiosité de l’attraper pour le regarder de plus près. Il transportait du cannabis.
 
Ce chat avait été aperçu plusieurs fois dans la prison, se faufilant par un trou dans la clôture. Les gardiens ont soupçonné quelque chose et ont donc attrapé le chat. Il portait un collier qui a attiré leur attention. En l’ouvrant, ils ont découvert qu’il transportait du cannabis.

Nancy (UHSI) / Ensisheim - Emile Louis est décédé hier

Cet article a été originellement publié le 23 août 2006. Emile Louis, l'un des plus célèbre tueurs en série français, est mort ce 20 octobre à Nancy. Il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour une série de meurtres commis à la fin des années 1970, l'affaire dite des "disparues de l'Yonne".
 
Emile Louis s'entretient avec ses avocats, dans le box de la cour d'assises du Var à Draguignan, à l'ouverture du procès des disparues de l'Yonne, en mars 2004.

Emile Louis a l'impression assez nette de s'être fait avoir. Quand les gendarmes ont débarqué chez lui, à Draguignan, dans le Var, pour ces vieilles histoires de filles disparues vingt ans plus tôt dans l'Yonne, ils ont expliqué que de toute façon, les crimes étaient prescrits au bout de dix ans et qu'il ne risquait pas grand-chose. Alors le monsieur de soixante-six ans un peu rougeaud, le brave "pervers pépère" comme l'a défini Me Didier Seban, l'avocat des parties civiles, a avoué. Il a " tout balancé pour être tranquille ". Et risque fort de finir sa vie en prison à remâcher son imprudence.

Nancy (UHSI) - Emile Louis, le tueur des disparues de l'Yonne, est mort

Emile Louis, le tueur en série condamné en 2004 à la prison à perpétuité dans l'affaire des disparues de l'Yonne, est mort dimanche matin à Nancy, a-t-on appris de l'un de ses avocats, Me Alain Fraitag.

voir le zoom : Emile Louis le 22 mars 2004, à la cour d'assises du Var à Draguignan
Emile Louis le 22 mars 2004, à la cour d'assises du Var à Draguignan
 
Emile Louis, le tueur en série condamné en 2004 à la prison à perpétuité dans l'affaire des disparues de l'Yonne, est mort dimanche matin à Nancy, a-t-on appris de l'un de ses avocats, Me Alain Fraitag.

dimanche 20 octobre 2013

Surpopulation dénoncée dans les prisons de Rennes et de Brest

Alors que les syndicats dénoncent des records de surpopulation carcérale à la prison des hommes de Rennes-Vezin, à Brest le manque d'effectif les incitent à des actions de blocage de la maison d'arrêt lundi prochain, 21 octobre.
 
© France 3 Bretagne
 
Prison de Rennes-Vezin : "Quatre-vingt détenus sont hébergés à même le sol !"

Dans un communiqué les syndicats dénoncent la surpopulation carcérale à la prison des homme de Rennes-Vezin "C'est un nouveau record qui vient d'être battu (...) Quatre-vingt détenus sont hébergés à même le sol !" « Les conditions de travail s’en trouvent directement impactées. La surpopulation pénale est source de tension et d’incidents. L’immobilisme de l’administration est insupportable et laisse les personnels dans un grand désarroi.»

samedi 19 octobre 2013

Fin de garde à vue pour trois surveillants de prison

La garde à vue de trois surveillants de la prison de Sequedin (Nord) soupçonnés d'avoir aidé un détenu à s'évader a pris fin tard vendredi soir, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
 
La garde à vue de trois surveillants de la prison de Sequedin, dans le Nord, soupçonnés d'avoir aidé Redoine Faïd à s'évader a pris fin tard vendredi soir. Le malfaiteur s'est évadé en avril dernier de cette maison d'arrêt grâce à une arme et des explosifs introduits dans l'enceinte du bâtiment. /Photo prise le 14 avril 2013/REUTERS/Pascal Rossignol (c) Reuters
 
Les surveillants ont été entendus dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont aurait bénéficié Redoine Faïd, qui s'est évadé en avril dernier de cette maison d'arrêt grâce à une arme et des explosifs introduits dans l'enceinte du bâtiment.

Centre pénitentiaire de Rennes-Vezin - 80 détenus dorment sur des matelas au sol

À la prison de Rennes-Vezin, 80 détenus sont hébergés à même le sol, sur des matelas. « C’est un nouveau record », dénonce la CGT pénitentiaire dans un communiqué.

« Les conditions de travail s’en trouvent directement impactées. La surpopulation pénale est source de tension et d’incidents. L’immobilisme de l’administration est insupportable et laisse les personnels dans un grand désarroi.»
774 détenus

vendredi 18 octobre 2013

Evasion de Redoine Faïd - deux suspects présentés au juge

Deux suspects ont été présentés vendredi à un juge qui devrait procéder aux premières mises en examen dans l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier Redoine Faïd pour sa spectaculaire évasion de la prison de Sequedin (Nord).

Il s'agit d'un tournant décisif dans l'enquête sur la "belle" du braqueur, qui avait pris en otage le 13 avril dernier des surveillants de la prison à l'aide d'une arme de poing et s'était frayé un chemin dans la maison d'arrêt à l'aide d'explosifs, faisant sauter plusieurs portes de la prison.

Evasion de Redoine Faïd - un quatrième surveillant de Sequedin interpellé

Un quatrième surveillant de la prison de Sequedin a été interpellé ce jeudi matin. Un détenu originaire de Roubaix, son frère, et un ex-détenu sont également entendus à la Police Judiciaire de Lille, ce qui porte à 7 le nombre de garde à vue en cours dans le cadre de l'affaire Redoine Faïd.
 
Prison de Sequedin, photo d'illustration © MAXPPP
 
Selon nos informations exclusives, un quatrième surveillant de la prison de Sequedin a été interpellé ce jeudi matin.

Évasion de Redoine Faïd - deux autres surveillants en garde à vue

Deux nouveaux surveillants de la prison de Sequedin (Nord) sont en garde à vue depuis hier matin dans l'enquête sur les complicités dont a pu bénéficier le braqueur, originaire de Creil (Oise), Redoine Faïd, lors de son évasion le 13 avril dernier.
Le braqueur, originaire d eCreil (Oise), Redoine Faïd.

Les deux surveillants en garde à vue ont rejoint un de leur collègue, déjà entendu depuis la veille dans les locaux de la Police judiciaire de Lille.

jeudi 17 octobre 2013

Evasion de Redoine Faïd - deux nouveaux surveillants en garde à vue

Deux nouveaux surveillants de la prison de Sequedin ont été placés jeudi en garde à vue, dans l'enquête sur les complicités dont a pu bénéficier le braqueur Redoine Faïd lors de son évasion de la prison de Sequedin (Nord) , a-t-on appris de sources concordantes.

Les deux surveillants, qui s'ajoutent à celui entendu depuis mercredi matin, sont en garde à vue depuis jeudi matin 06H00, a indiqué une source judiciaire, confirmant une information de France 3 Nord/Pas-de-Calais.

Conseil d’Etat : les Témoins de Jéhovah peuvent bénéficier d’aumôniers bénévoles en prison

Les sages du Palais-Royal ont jugé illégaux les refus d’agrément d’aumôniers des établissements pénitentiaires fondés sur l’insuffisance du nombre de détenus pratiquants, opposés par l’administration pénitentiaire aux Témoins de Jéhovah.
 
Mercredi 16 octobre 2013, le Conseil d’Etat a rejeté les recours de la garde des Sceaux, ministre de la justice, contre l’annulation de la décision implicite de rejet intervenue le 21 février 2008, née de son silence gardé sur la demande, en dernier lieu, présentée le 19 décembre 2007, reçue le 21 décembre suivant, par laquelle l’association cultuelle les Témoins de Jéhovah de France réitérait sa précédente demande du 13 mars 2006, visant à pouvoir bénéficier d’un aumônier bénévole par région pénitentiaire, et à tout le moins, dans un premier temps, d’un aumônier bénévole national.
 

mercredi 16 octobre 2013

Bapaume - de 18 mois de prison au sursis, l’épilogue d’un gros trafic au centre de détention

Dans l’affaire du trafic de cannabis et de téléphones portables révélé par une enquête de la gendarmerie, au centre de détention de Bapaume, huit nouveaux prévenus comparaissaient, mardi soir, au tribunal correctionnel. Ils sont maintenant, pour la plupart, détenus dans d’autres établissements pénitentiaires.
 
Téléphones portables, cannabis, carte sim, on trouvait de tout au centre de détention de bapaume.  Photo Pascal BONNIEREVDNPQR
 
Le tribunal a prononcé des peines allant de dix-huit mois ferme à 8 mois assortis du sursis, pour une jeune femme, qui comparaissait libre, prévenue d’avoir fait passer des objets et substances interdites durant les visites.

Est - Un concours de cuisine en prison

Huit établissements pénitentiaires de la région Est ont participé à la première édition du concours de cuisine organisé par la direction interrégionale des services pénitentiaires Est-Strasbourg.
 
Sébastien Bizot, le responsable de la cuisine de la Maison centrale d’Ensisheim (à gauche) avec un des détenus en lice dans la finale du concours de cuisine.  Photo DNA
Sébastien Bizot, le responsable de la cuisine de la Maison centrale d’Ensisheim (à gauche) avec un des détenus en lice dans la finale du concours de cuisine.

Après la demi-finale disputée en septembre dernier à Mulhouse, deux équipes de détenus se sont affrontées hier lors de la grande finale organisée dans les cuisines de la Maison centrale d’Ensisheim. Quatre détenus d’Ensisheim étaient ainsi opposés à deux détenus du centre de détention de Toul.

Incarcéré depuis 38 ans, Philippe El Shennawy veut sortir de prison

La grâce présidentielle que lui a accordée François Hollande au printemps permet à Philippe El Shennawy de demander une libération conditionnelle.
Photo d'illustration - Philippe El Shennawy, qui a passé 38 ans en prison, fait une demande de libération conditionnelle.
Après 38 ans passés en prison, Philippe El Shennawy va-t-il retrouver l'air libre ? La justice doit examiner jeudi une demande de libération conditionnelle de Philippe El Shennawy, qui a passé 38 ans en prison et a bénéficié au printemps d'une grâce présidentielle partielle.

Évasion de Redoine Faïd : un pénitentiaire de Sequedin en garde à vue

Un gardien de la prison de Sequedin, d'où s'est évadé le braqueur Redoine Faïd, a été placé en garde à vue selon le représentant d'un syndicat de gardiens.

La prison de Sequedin le 15 avril 2013. Archives
 
Un gardien de la prison de Sequedin (Nord), d'où s'est évadé en avril le braqueur Redoine Faïd, a été placé en garde à vue ce mercredi 16 octobre, a indiqué un représentant d'un syndicat de gardiens."Un de nos collègues de Sequedin est placé en garde à vue depuis ce matin", a déclaré Stéphane Lecerf, de l'UFAP-UNSA-justice.

Interpellation d'un surveillant pénitentiaire dans l'enquête sur l'évasion de Rédoine Faïd

Après les gardes à vue de deux détenus et un homme de la métropole lilloise ce lundi, la PJ de Lille a procédé à l'interpellation ce mercredi matin,d'un surveillant de la prison de Sequedin, dans le cadre de l'enquête sur l'évasion de Rédoine Faïd.
 
La prison de Sequedin de laquelle s'est évadée Rédoine Faïd.
La prison de Sequedin de laquelle s'est évadée Rédoine Faïd.
 
L'étau se resserre. Depuis lundi, l'enquête pour déterminer s'il y a eu des complicités au sein de la prison de Sequedin, permettant l'évasion de Rédoine Faïd, se précise.

Epinal - Une surveillante de prison écrouée pour trafic de portables

Une surveillante de la maison d’arrêt d’Épinal, âgée d’une quarantaine d’années, vient d’être placée en détention provisoire pour des faits de trafic d’un genre très particulier.

En effet, depuis de nombreux mois, cette surveillante faisait passer des téléphones portables, cartes SIM et autres bouteilles d’alcool à des détenus de la maison d’arrêt.

« Les faits nous ont été révélés en novembre 2012 par deux détenus », affirme le procureur de la République, Étienne Manteaux, qui a alors immédiatement saisi un juge d’instruction.

Evasion de Redoine Faïd : les deux gardes à vue prolongées

Les deux personnes interrogées dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont a pu bénéficier le braqueur Redoine Faïd lors de son évasion de la prison de Sequedin (Nord) en avril ont vu leur garde à vue prolongée mardi, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
 
Selon une source policière, les deux gardés à vue, interrogés depuis lundi matin, sont deux détenus extraits de la maison d'arrêt de Sequedin. Redoine Faïd s'était évadé le 13 avril de la maison d'arrêt de Sequedin, près de Lille, à l'aide d'une arme, d'explosifs et en prenant en otage quatre surveillants. Ils avait été interpellé un mois et demi plus tard dans un hôtel de Seine-et-Marne.

Prison - Le téléphone portable, interdit mais incontrôlable

Les téléphones portables se multiplient dans les prisons françaises, où ils sont pourtant interdits. Les syndicats s’inquiètent malgré les mesures annoncées par la Chancellerie.

Portiques et filets n’empêchent pas la prolifération des téléphones portables en prison.
Portiques et filets n’empêchent pas la prolifération des téléphones portables en prison.

Projections et complicités

Téléphoner en prison n’est pas interdit. Certains établissements sont équipés de cabines qui permettent aux détenus de conserver un lien avec l’extérieur, en plus des parloirs. C’est l’usage du téléphone portable qui est strictement proscrit.

mardi 15 octobre 2013

À quoi sert la visite du député Huyghe à la maison d’arrêt de Sequedin ?

Six mois après l’évasion explosive de Redoine Faïd, le député de la cinquième circonscription du Nord, Sébastien Huyghe, a visité hier la maison d’arrêt de Sequedin.
 
 
En tant que rapporteur pour avis de la commission des lois sur le budget de l’administration pénitentiaire. Et sans se priver de lancer des tacles, même à l’intérieur de l’UMP, sa famille politique.

Epinal - Une surveillante pénitentiaire écrouée pour trafic de téléphones

Une surveillante pénitentiaire de la maison d’arrêt d’Epinal soupçonnée d’avoir remis plusieurs téléphones portables et de l’alcool à des détenus a été placée en détention provisoire à Strasbourg.
 
«Elle a été mise en examen par un juge d’instruction pour corruption passive et introduction en détention d’objets illicites par personne dépositaire de l’autorité publique», a indiqué le procureur de la République d’Epinal, Etienne Manteaux.

Villepinte - Le surveillant livrait des portables

Un surveillant de la maison d'arrêt de Villepinte est poursuivi pour avoir aidé des détenus.
 
Le gardien de prison livrait des portables
 
L'info. Un surveillant de prison de 43 ans a été mis en examen ce week-end. L'homme avait été interpellé mercredi après-midi sur son lieu de travail, comme l'avait révélé Europe 1. Il est soupçonné d'avoir transmis des téléphones portables et de la drogue à des détenus.

Evasion de Redoine Faïd: 2 gardes à vue

Deux personnes ont été placées en garde à vue ce matin dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont a pu bénéficier le braqueur Redoine Faïd lors de son évasion de la prison de Sequedin (Nord) en avril, a-t-on appris de sources concordantes.
 
Deux gardes à vue sont en cours, a indiqué une source proche de l'enquête, évoquant des opérations d'extraction et d'interpellation en lien avec l'évasion. Elle confirmait partiellement une information de France 3 Nord/Pas-de-Calais, sans plus de détails.

Condé-sur-Sarthe - Agression: 1 an supplémentaire

1 an de prison supplémentaire. C'est la peine infligée ce lundi 14 octobre 2013 par le tribunal correctionnel d’Alençon, envers un détenu du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, d'origine guyanaise, âgé de 39 ans, incarcéré pour crime.

 
Sa défense a expliqué que le détenu, qui purge 15 ans de prison, était libérable en 2016, et qu'il espérait un aménagement de fin de peine : il n'a pas vu sa famille depuis 10 ans. Mais il a été transféré à Condé-sur-Sarthe, ce qu'il a du mal à admettre.

Villepinte - Ca se passe comme ça derrière les barreaux

C'est une brève lue dans Libération ce matin qui raconte une tranche de vie en prison. Ca s'est passé samedi dernier, à la maison d'arrêt de Villepinte : un détenu mécontent a appelé de sa cellule un commissariat de police de Paris.

Il voulait parler à un chef de la BAC, parce qu'il n’était pas content que des policiers s'en prennent à son frère. « Il faut arrêter d'embêter mon frère », a-t-il dit, « sinon on va s'occuper du policier qui cherche les problèmes ! »

lundi 14 octobre 2013

Evasion de Redoine Faïd : une personne en garde à vue

Il est soupçonné d’avoir aidé le braqueur Redoine Faïd à s’évader en avril de la prison de Sequedin, près de Lille. Selon le procureur de la République, il ne s'agit ni d'un détenu ni d'un surveillant.
Evasion de Redoine Faïd : une personne en garde à vue
Redoine Faïd s'était évadé le 13 avril de la maison d'arrêt de Sequedin, près de Lille, à l'aide d'une arme, d'explosifs et en prenant en otage quatre surveillants. Il avait été interpellé un mois et demi plus tard dans un hôtel de Seine-et-Marne.

L'affaire n'est pas terminée. Une personne a été placée en garde à vue ce lundi matin dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont a pu bénéficier le braqueur Redoine Faïd lors de son évasion de la prison de Sequedin en avril.

Usurpation d'identité sur le Net : bientôt 7 ans de prison et 45 000 € d'amende ?

Le responsable d’un délit d’usurpation d’identité numérique sera -t-il bientôt passible d’une peine maximale de sept ans de prison et de 45 000 euros d’ amende (contre un an de prison et 15 000 euros d’ amende aujourd’hui ) ?
 
C’est en tout cas le souhait d’une soixantaine de députés de l’opposition, qui viennent de déposer une proposition de loi en ce sens .   
Source: PCInpact.com

Evasion de Redoine Faïd : 4 détenus en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les complicités

L'enquête sur les éventuelles complicités qui ont permis l'évasion de Redoine Faïd a connu une avancée ce lundi. 4 détenus des prisons de Sequedin, Annoeullin et Douai ont été extraits de leur prison pour être entendus. 
 
Les véhicules de la Police Judiciaire de Lille devant la prison de Sequedin ce lundi matin.
Les véhicules de la Police Judiciaire de Lille devant la prison de Sequedin ce lundi matin.
 
Police Judiciaire de Lille et le GIPN  sont allés interpeller ce lundi vers 9h, dans les prisons de Sequedin, Douai et Annoeullin, quatre détenus. Un homme, membre de la famille d'un des détenus a également été interpellé à son domicile de la métropole lilloise.

Surveillant de prison, une profession très exposée au risque de suicide

Pour rappel, cet article datant de 2011...
 
Selon une récente étude de l’Inserm, le taux de suicide des personnels pénitentiaires est sensiblement supérieur à celui de la population française.
 
Les syndicats y voient la conséquence de leurs difficiles conditions de travail. L’administration pénitentiaire s’engage à recruter davantage de psychologues.

Que nous apprend l’étude ?

Le taux de suicide des surveillants est supérieur de 31 % à celui de la population française. C’est le chiffre qui ressort d’une enquête de l’Inserm menée sur la période 2005-2010. Les chercheurs se sont appuyés sur une série d’autopsies psychologiques pour déterminer les causes principales du passage à l’acte (vie professionnelle, sphère affective, antécédents dépressifs, etc.).

Fresnes - une surveillante de prison se suicide

Une jeune surveillante, âgée de 26 ans, s'est pendu dans la maison d'arrêt de Fresnes, a priori en raison de problèmes personnels.

L'intérieur de la prison de Fresnes, en 2011 (archives)
 
Une surveillante de prison travaillant à la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne) s'est suicidée par pendaison dans la nuit de vendredi à samedi.

dimanche 13 octobre 2013

À Besançon, la prison expliquée aux députés

Christiane Taubira a présenté mercredi son projet de loi relatif à la détention et aux peines alternatives. Afin de préparer le futur débat, les députés du Doubs Barbara Romagnan (PS) et Eric Alauzet (EELV) ont visité la maison d’arrêt de Besançon.
 
L’austérité de la « cellule de punition » a impressionné Eric Alauzet, guidé dans sa visite par Céline Jusselme, Amadou Camara et un officier de l’établissement. Photo J.-P. Tx
 
Elle ne comprend pas, Barbara Romagnan. Elle s’est séparée de son sac, a vidé ses poches, envisage d’ôter sa ceinture, rien n’y fait. Le portique de sécurité de la maison d’arrêt de Besançon ne cesse de se déclencher à tout va. La surveillante lui conseille d’enlever ses chaussures. Enfin, l’engin se calme.

Dès 2014, l'État prendra en charge la démolition de la prison de Draguignan

Olivier Audibert-Troin a annoncé pendant le conseil municipal de Draguignan que la Chancellerie lui avait confirmé que l'État prendra en charge la démolition de l'ancienne prison.
 
Prison : l'Etat prendra en charge la démoliti - 22929758.jpg
L'énorme chantier de destruction de la prison débutera en 2014 par les logements de fonction. Pour l'établissement, ce sera en 2015

« Mme Pozzana, nous nous connaissons depuis longtemps, vous savez que ce n'est pas le genre de la maison et que personne n'en tire aucune gloriole. Nous n'avons fait que notre devoir ! »O. Audibert-Troin, député cette fois, voulait ainsi taire toute suspicion de récupération politique de l'annonce que la prison sera bien construite.

samedi 12 octobre 2013

Bobigny - un surveillant de prison soupçonné de vendre des portables aux détenus

Un surveillant de la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-saint-Denis) a été présenté vendredi à un juge d'instruction de Bobigny qui a décidé sa mise en garde à vue. Il est soupçonné d'avoir transmis des produits interdits à des détenus, notamment des téléphones portables.
 
Un surveillant de la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-saint-Denis) est soupçonné d'avoir transmis des produits interdits à des détenus, notamment des téléphones portables.
 
Un surveillant de la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-saint-Denis) a été présenté vendredi à un juge d'instruction de Bobigny qui a décidé sa mise en garde à vue, rapporte Le Parisien. Il est soupçonné d'avoir transmis des produits interdits à des détenus, notamment des téléphones portables.

Prison de Fresnes - une surveillante retrouvée pendue

Les surveillants de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) sont en deuil. L’une des leurs, surveillante titulaire depuis à peine deux ans, a été retrouvée pendue ce samedi matin dans son logement de fonction, situé dans le domaine du centre pénitentiaire.
 
Une surveillante a été retrouvée pendue samedi matin dans son logement de fonction, situé dans le domaine du centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne).
 
La jeune femme de 27 ans, célibataire et sans enfant, se serait donné la mort « à la fois pour des raisons professionnelles et personnelles », insistent les représentants du personnel.                                        

Evadé de Sequedin - 10 mois de prison pour celui qui voulait "prendre des vacances" au Maroc

Mohamed El Hajjioui, en garde à vue et en détention provisoire pour une affaire de stupéfiants, s'était évadé aux abords de la maison d'arrêt. Son frère avait parlé de "vacances", alors que l'intéressé passait une bonne partie de l'été au Maroc, avant d'être interpellé à Tourcoing.
 
L'accusé a été jugé en comparution immédiate. © Jacques Demarthon / AFP
 
La Procureur requérait 15 mois de prison. En comparution immédiate, le touquennois Mohamed El Hajjioui en écope de 10. Il avait été interpellé à Tourcoing, dans la rue, trois mois après son évasion de la prison de Sequedin.

vendredi 11 octobre 2013

Bourges - un détenu prend la fuite en attendant son jugement

Le jeune homme de 27 ans a été inscrit au fichier des personnes recherchées. Il n'a pas été signalé depuis qu'il a quitté le palais de justice.
 
Les treize plaignants ayant assigné l'Etat en justice pour pratique discriminatoire ont été déboutés. (VALINCO/SIPA)
 
Jeudi après-midi, un détenu de la prison de Saint-Maur (Indre), âgé de 27 ans, comparaissait devant la cour d’appel de Bourges (Cher),  pour outrage et menace envers des surveillants de prison, quand il a faussé compagnie à son escorte, alors qu’il attendait, dans le box des accusés, le délibéré du jugement.

La juste rémunération du travail en prison: la jurisprudence poitevine

Tout travail mérite salaire même en prison. Cet été, un avocat poitevin a été le premier en France à réussir à faire condamner l'Etat après la plainte d'un détenu qui travaillait en prison. Depuis, deux autres jugements ont été prononcés dans le même sens en France.
 
La prison de Vivonne dans la Vienne © France 3
 
Tout est parti de la plainte déposée par l'avocat d'un détenu employé à la buanderie de la prison de Vivonne dans la Vienne. Le prisonnier s'était aperçu  d'une anomalie sur sa fiche de paye de décembre 2011. Avec 430 heures travaillées, il n'avait perçu que 400 euros au lieu des 1 000 qu'il aurait dû toucher.

Italie - Berlusconi demande à effectuer des travaux d'intérêt général

Pas de prison pour l'ancien chef du gouvernement italien. Silvio Berlusconi ne peut pas être placé en détention en raison de son âge, malgré sa condamnation définitive à une peine d'emprisonnement. 
Berlusconi demande à effectuer des travaux d'intérêt général
 
Silvio Berlusconi a officiellement demandé ce vendredi à effectuer sa peine en travaux d'intérêt général, ont annoncé ses avocats. Le processus prendra toutefois du temps et cette peine pourrait n'être appliquée que dans les prochains mois, peut-être pas avant le printemps 2014.

Polynésie française - L’administration pénitentiaire attire

C’est hier que se tenait le 3e Carrefour de l’emploi public, dans les locaux de l’Université de Polynésie française.
 
Les stands des armées de la Direction de sécurité publique et de l’administration pénitentiaire  ont été très sollicités par les étudiants.
 
Cette rencontre entre les services de l’État, du Pays et des communes et les étudiants et les lycéens ne démentit pas, cette année, l’intérêt manifesté par la jeunesse pour toutes les carrières administratives. L’affluence des premières heures dépassait même celle de l’année passée.

Meaux - Retour à la case prison

C'est un détenu qui connaît parfaitement le système carcéral. Il y a passé les 2/3 de sa vie.
 
 "Tombé" à 20 ans, René est resté 38 années derrière les barreaux. Placé en liberté conditionnelle l'an passé, il n'a pas respecté une interdiction. D'où son retour au centre pénitentiaire de Meaux.
 
Le centre pénitentiaire de Meaux.

Dans le jargon pénitentiaire, René* est un "auxi". Un auxiliaire, qui tous les matins fait le ménage dans la coursive, et tous les midis et soirs apporte le chariot des repas. Les arcanes de la prison n'ont plus de secret pour lui. En 38 ans de détention, ce quasi sexagénaire est passé par onze établissements pénitentiaires. Il trouve d'ailleurs le centre de détention de Meaux un peu strict.

Varennes-le-grand - Trois sénateurs en prison

Les sénateurs de Saône-et-Loire ont visité le centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand, avant l’examen de la réforme pénale de Christiane Taubira.
 
René Beaumont, aux côtés de Jean-Paul Emorine et Jean-Patrick Courtois, prend connaissance du livret d’accueil remis au détenu la veille, jour de son incarcération. Photo FP
 
Un sénateur dans une prison, c’est un droit. Trois d’un coup, ça veut dire qu’il y a de la réforme pénale dans l’air… Hier après-midi, Jean-Patrick Courtois, René Beaumont et Jean-Paul Emorine se sont laissés guider par le directeur du centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand, Hugues Stahl, qui n’a pas économisé son temps pour permettre aux parlementaires UMP de se rendre partout où ils le souhaitaient au sein de l’établissement qui accueille 465 détenus.

Belgique - Trois ans fermes pour viols sur son codétenu

Jeudi, un homme de 31 ans a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Tournai pour viols sur son codétenu.
 
Les faits remontent à la nuit du 1er au 2 juin 2011: selon le récit de RTL.be, Olivier aurait «rasé la moustache» et «peigné les cheveux» de l’homme qui partageait sa cellule avant de «lui imposer des fellations et plusieurs sodomies». Olivier lui aurait dit à plusieurs reprises: «Tu es ma Barbie à moi».
 

Le juteux business pénitentiaire aux États-Unis

Loin d'Alcatraz et de Guantanamo, nombre de prisons américaines sont aujourd'hui construites et gérées par des entreprises privées. Les clauses des contrats qui lient ces sociétés et les États leur assurent la rentabilité.
 
Depuis le début des années 1980, l'univers carcéral américain est en pleine mutation avec l'irruption des sociétés privées dans la gestion des établissements pénitentiaires.
En janvier 2013, le Department of Justice (DoJ) des États-Unis recensait plus de 2,3 millions de personnes incarcérées dans le pays, soit près d'1% de la population américaine. Et un nombre croissant d'entre eux sont enfermés dans des prisons privées.
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