Encore une nuit de grabuge pour les surveillants du centre pénitentiaire d'Alençon-Condé. Ils ont dû lutter à la fois contre l'eau et les flammes.
Agressions et mouvements collectifs de détenus se multiplient. Les surveillants craignent pour leur sécurité.
D'un côté des détenus qui jettent par les fenêtres des objets enflammés, de l'autre des inondations volontaires dans les coursives des quartiers d'isolement. Nuit agitée, pour les surveillants du centre pénitentiaire d'Alençon-Condé, après la violente agression de deux de leurs collègues, mercredi.
Les surveillants, qui n'ont pas le droit de grève, ont débrayé un quart d'heure avant de prendre leur service, ce matin. Pour les soutenir, leurs collègues des autres centrales de France ont fait de même.
Les quatre syndicats représentés au centre pénitentiaire (FO, CGT, SPS et Ufap) réclament l'intervention des Eris (équipes régionales d'intervention et de sécurité) dès demain, pour maintenir l'ordre et assurer la sécurité du personnel. En cas de refus, ils menacent de bloquer le centre pénitentiaire à partir de 6 h 30 du matin.
Ouest-france
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire