Le directeur de la maison d’arrêt de Dunkerque nommé contrôleur général des lieux de privation de liberté

Ludovic Bacq, le directeur de la maison d’arrêt de Dunkerque a été nommé contrôleur général des lieux de privation de liberté.

Il prendra ses fonctions en septembre, après cinq années passées à la tête de l’établissement dunkerquois. De son passage, on retiendra une gestion humaniste de la maison d’arrêt, tant au niveau des détenus, qui ont bénéficié d’une politique très marquée vers l’incitation à la réinsertion, par le biais de nombreuses activités sportives et culturelles, qu’au niveau du personnel pénitentiaire.

 

 

Après cinq ans passés à tête de la prison de Dunkerque, Ludovic Bacq est nommé contrôleur général des lieux de privation de liberté.

Ludovic Bacq quitte une maison d’arrêt qui a retrouvé un climat de sérénité. Il n’est plus question de son hypothétique fermeture, source récurrente d’inquiétude pour les surveillants et les familles de détenus.

Les conditions de détention sont devenues plus raisonnables. À ce jour, 110 détenus sont présents pour une capacité de 100 places. Une légère suroccupation, mais sans commune mesure avec l’année 2011, par exemple, où près de 160 détenus s’entassaient, au point de dormir à même le sol.
C’est sans aucun doute cette humanité avec laquelle Ludovic Bacq a rempli sa mission qui a pesé dans la décision de le nommer à cette nouvelle fonction.

Son remplaçant, Laurent Desmulie, arrivera en septembre. Il quitte ainsi la direction de la prison de Lons-le-Saunier, dans le Jura. « Mon successeur est originaire d’Hazebrouck. Il connaît bien la problématique des maisons d’arrêt du type de celle de Dunkerque. Une prison de petite taille, un bâtiment ancien, des cellules en dortoirs. Auparavant, Laurent Desmulie était en poste à Compiègne, la copie conforme de la maison d’arrêt de Dunkerque », tient à préciser Ludovic Bacq.
La Voix du Nord