Ce lundi, les gardiens de la prison de Béziers devaient entamer un large mouvement de grève devant le centre pénitentiaire du Gasquinoy.
Ce lundi, les gardiens de la prison de Béziers devaient entamer un large mouvement de grève devant le centre pénitentiaire du Gasquinoy. Vendredi encore, les préparatifs de la manifestation battaient leur plein. Puis, samedi matin, le lendemain du drame survenu à Paris, les revendications des gardiens se sont tues. Eux aussi ont été très touchés par les attentats meurtriers de Paris.
"Il aurait été indécent de manifester"Sur la base de ces événements, l'intersyndicale des gardiens de prison de Béziers a décidé qu'il ne serait pas honorable de venir revendiquer quoi que ce soit en pareilles circonstances. "Il aurait été indécent de manifester, ce lundi, alors qu'à Paris tant de gens ont perdu la vie dans des circonstances terribles, indiquait l'un des représentants syndical. Nous avons donc suspendu notre mouvement.
Nous reprendrons nos négociations plus tard. Dans des périodes plus calmes. Dans des circonstances plus adéquates. Nous ne sommes pas la profession la plus aimée de France. Il n'aurait pas été correct, vis-à-vis des victimes, de leurs familles, du pays tout entier, de réclamer des moyens supplémentaires et mettre en avant nos revendications salariales."
Selon nos informations, les représentants des gardiens de prison de Béziers pourraient tenter de remobiliser leurs troupes après les fêtes de fin d'année.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire