Le téléphone portable est un objet très prisé des détenus. Mais il est interdit en milieu carcéral. Quand un prisonnier est trouvé en possession d’un de ces instruments de communication, son séjour à l’ombre est prolongé.
C’est un téléphone semblable à celui-ci qui a été découvert
Dans sa cellule de la Maison d’arrêt de Nevers, où Laurent R. était détenu, les surveillants ont découvert, dissimulé dans un morceau de pain, un téléphone portable, le 3 janvier dernier, jour de son vingt-cinquième anniversaire.
Le téléphone était dépourvu de carte Sim, mais muni de sa batterie et d’un chargeur. Deux éléments que le prévenu a contestés, lors de l’audience correctionnelle vendredi dernier, avoir eu en sa possession : « Il y avait seulement mon Samsung ! »
Par contre, il a admis sans difficulté, l’usage de l’appareil téléphone.
La présidente d’audience, Sabine Orsel, soupçonneuse, s’étonnait : « La cabine téléphonique de l’établissement pénitentiaire, c’est pratique et légal pour appeler sa famille. Si vous utilisez un téléphone portable, on peut supposer que ce n’est pas seulement pour appeler ses proches… »
Un avis partagé par le procureur, Matthieu Lanouzière, car la carte Sim fut découverte en d’autres lieu et moment. « Cinq mille appels vocaux ou SMS ont été passés sur cette carte Sim. Ce téléphone a bien tourné dans la maison d’arrêt, permettant des contacts et des trafics avec l’extérieur. Il requérait deux mois de prison.
(...)
Le tribunal a jugé le prévenu coupable et l’a condamné à un mois de prison ferme.
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