Ce petit geste déplacé date du 22 mai 2015. L’automobiliste, originaire de Régny dans la Loire, est alors au volant de son Opel.
Il dépasse largement les limitations de vitesse quand il passe devant les radars automatiques de Saint-Forgeux-Lespinasse et de Bessay-sur-Allier. Il est alors flashé deux fois.
Toutefois, le véhicule n’a pas pu être immédiatement identifié. En effet, la plaque d’immatriculation ayant été modifiée avec du ruban adhésif. Mais c’était sans compter sur la persévérance des enquêteurs qui vont retrouver ce conducteur. Et ce dernier a enfin été convoqué au tribunal. Près de trois ans après les faits.
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L’audience s’est déroulée hier et en plus des excès de vitesse, le procureur de la République a mis en avant une autre infraction. Le fameux doigt d’honneur effectué au moment de son passage devant les radars. Pour le tribunal, il s’agit d’un outrage envers les fonctionnaires du Centre d’identification de Rennes.
Pour sa défense, cet homme âgé de 46 ans, a expliqué qu’il était en pleine dispute avec sa compagne et que le doigt d’honneur était pour elle. Dur à croire. Il a également nié avoir voulu masquer sa plaque d’immatriculation, expliquant qu’il avait prêté son véhicule la veille.
Son avocat, Me Jamel Mallem, a demandé la relaxe. Pour lui, son client ne peut pas être condamné pour un geste adressé à une machine.
Le procureur lui a requis deux à quatre ans de prison ferme.
À noter que le parquet a également requis une peine de trois mois de prison pour conduite en état d’ivresse datant d’août dernier.
Le délibéré est attendu pour le 3 avril.
Le Nouveau Détective
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