Les dépressions et les tentatives de suicide seraient en augmentation parmi les prisonniers, victimes d’une nouvelle forme de racket mis en place par des codétenus particulièrement diaboliques.
Selon nos informations, des prisonniers sans scrupule ont mis en place une forme de racket inédite à la maison d'arrêt de Perpignan. Ils proposent gentiment de prêter un téléphone portable (introduit illégalement) à un camarade de détention, pour qu’il puisse appeler sa compagne ou sa mère.
Une fois le téléphone récupéré, ils rappellent le numéro qui s’est enregistré dans l’appareil. Et ils exercent un chantage particulièrement odieux : « si tu veux qu’on laisse ton fils ou ton mari tranquille, il va falloir payer ».
Tout cela se fait avec des pressions psychologiques énormes. Le personnel médical qui intervient à la prison s'inquiète : les dépressions se multiplient, les tentatives de suicide aussi. Le problème, c'est qu'aucune plainte n'a jamais été déposée... par peur des représailles.
Le syndicat UFAF-UNSA déplore l'introduction de plus en plus courante de téléphones à la prison de perpignan, soit par des jets au dessus des murs, soit au parloir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire