Ce Brestois de 48 ans compte cinquante mentions sur son casier judiciaire. « Un record », de l'aveu même du président du tribunal. Et même l'emprisonnement ne met pas un terme à sa délinquance.
Alors qu'il est incarcéré à la maison d'arrêt de Ploemeur, il arrive à se procurer un téléphone portable. Son amie lui fait parvenir des cartes sim pour le faire fonctionner. Ce portable va lui permettre d'appeler les personnes dont il a soigneusement relevé les numéros dans les quotidiens qui circulent dans l'enceinte de la prison.
Pendant cinq mois, de décembre 2013 à avril 2014, il appelle ses victimes pour leur tenir des propos à caractère sexuel. Il les harcèle. Huit d'entre elles ont été recensées. Deux ont demandé des dommages et intérêts au tribunal correctionnel qui jugeait le quadragénaire, hier.
Extrait de sa cellule pour l'occasion, l'homme, père de famille nombreuse, veuf, a reconnu les faits. « Je m'en excuse », a-t-il affirmé à plusieurs reprises. « C'est dû à sa misère sexuelle », a plaidé son avocat qui a rappelé au tribunal qu'il avait déjà fait l'objet de sanction disciplinaire.
Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet et condamné Joseph Le Henaff à un an de prison.
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