mardi 29 mai 2018

Détenus radicalisés devant sortir de prison en 2018 et 2019 : "Un risque majeur"

Une vingtaine de détenus radicalisés sortiront de prison en 2018. Une autre vingtaine sortira en 2019.

Détenus radicalisés devant sortir de prison en 2018 et 2019 : "Un risque majeur"

Les détenus radicalisés qui s’apprêtent à sortir de prison après avoir exécuté leur peine constituent "un risque majeur", a prévenu sur BFMTV le procureur de Paris François Molins, appelant à une meilleure communication entre les services pour prévenir la récidive.



Selon lui, une vingtaine d’entre eux vont être libérés en 2018 et une vingtaine en 2019.

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"On court un risque majeur qui est celui de voir sortir de prison à l’issue de leur peine des gens qui ne seront pas du tout repentis, qui risquent même d’être encore plus endurcis compte tenu de leur séjour en prison"

"Il faudra qu’on se parle beaucoup plus pour s’assurer qu’ils sont surveillés comme il faut, donc cela nécessite un travail de fond (entre) l’administration pénitentiaire, les services de renseignement, les préfectures, les acteurs judiciaires et le parquet", a ajouté le procureur, qui va quitter ses fonctions en novembre après avoir passé sept ans à la tête du parquet antiterroriste.

1 200 détenus radicalisés, 500 détenus pour terrorisme

Actuellement, plus de 1 200 personnes écrouées pour des faits de droit commun sont radicalisées tandis que plus de 500 sont en prison pour terrorisme. "Le milieu pénitencier fait un peu office d’incubateur dans la mesure où il y a une interaction" entre ces deux types de détenus.

François Molins a aussi mis en avant le durcissement de la politique pénale. Depuis 2016, sont qualifiées de crimes, donc passibles de vingt ou trente ans de prison, des infractions liées au terrorisme considérées jusqu’ici comme des délits, passibles de dix ans.
Désormais, tout ceux qui ont rejoint l’organisation Daesh "se rendent coupables d’une association de malfaiteurs terroristes criminels qui les rendent passibles de la cour d’assises", a rappelé le procureur.

Interrogé sur une interdiction du salafisme, préconisée notamment par l’ex-Premier ministre Manuel Valls après les attaques de Carcassonne et Trèbes (Aude) en mars, François Molins a simplement estimé que la frontière entre ce courant de l’islam et le discours de certains jihadistes "n’est pas si éloignée que cela"...

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