mardi 8 mai 2018

Essonne : agressions en série de surveillants à la prison de Fleury

Depuis le 29 avril, six agressions ont été commises par des détenus dans la plus grande maison d’arrêt d’Europe.

Essonne : agressions en série de surveillants à la prison de Fleury

Les surveillants de la plus grande prison d’Europe vont au travail avec la peur au ventre. Depuis le 29 avril dernier, six agressions ont été commises à leur encontre par des détenus particulièrement violents.



La dernière en date a eu lieu ce lundi matin dans le bâtiment D5. Un détenu a tenté de forcer le passage au moment de l’ouverture de sa cellule. Il était armé d’un couteau mais l’agent a pu refermer la porte à temps. L’agresseur a agi ainsi après que le surveillant a refusé d’aller lui chercher du café dans la cellule voisine.

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Dimanche matin, un mineur qui avait insulté un peu plus tôt les agents a mis le feu à sa cellule. Il a pu en être extrait et n’a pas été blessé. Au même moment, dans le bâtiment D2, un autre détenu revenant de l’activité « culte » a frappé un surveillant de trois coups de poing au visage, avant de le rouer de coups une fois au sol. Il est parvenu à se relever et a été à nouveau atteint à la tempe.

L’intervention de plusieurs fonctionnaires a été nécessaire pour interrompre l’agression. L’incapacité totale de travail est à déterminer, « mais le collègue rencontre des difficultés pour s’alimenter correctement » explique dans un communiqué le syndicat FO.

« Il est temps que le ministère se réveille, sinon nous allons avoir un drame »

Vendredi 4 mai, c’est un mineur qui a agressé deux surveillants. Au moment de l’ouverture de la porte, il a agrippé un des agents pour l’attirer dans la cellule. Il a porté des coups, là aussi. Mercredi 2 mai, c’est une fouille programmée qui a provoqué la colère d’un détenu. Il s’est mis à tourner en rond dans sa cellule pour dissimuler son iPhone. Les surveillants qui sont intervenus ont été frappés. L’un d’eux s’en est sorti avec une ITT de dix jours.

Le 29 avril, un détenu connu pour aimer jouer avec le feu avait provoqué un incendie. Le même jour, dans le quartier des femmes, deux détenues connues notamment pour leur radicalisation avaient refusé de réintégrer leurs cellules. L’une d’elles a même tenté d’étrangler une surveillante avant d’être maîtrisée...

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