samedi 16 février 2019

Metz : une Saint-Valentin stupéfiante au parloir de la prison

Trois personnes, pas moins, ont tenté de remettre des produits stupéfiants à des détenus de la maison d’arrêt de Metz-Queuleu en ce jour de Saint-Valentin. 

Metz : une Saint-Valentin stupéfiante au parloir de la prison

Ce n’était pourtant pas open bar. Elles le savent désormais.

D’habitude, c’est sur le détenu que la drogue est retrouvée, après son passage au parloir. La procédure est alors toujours la même : les agents pénitentiaires préviennent la police, qui interpelle donneur et receveur, les gardes à vue sont signifiées aux indélicats dans la foulée et la machine judiciaire se remet en route. Les sanctions pénales, elles, sont plutôt salées.

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Jeudi 14 février, le processus s’est un peu inversé entre les murs de la prison de Metz. Ils l’ignoraient tous, mais le parquet de Metz avait donné ses instructions et diligenté une opération de contrôles inopinés.

Une mère, une compagne et un frère

C’est donc avant leur arrivée au parloir que les visiteurs ont eu droit à une approche des équipes (policiers et douaniers), souvent accompagnées par Médor à la truffe, on le sait, hypersensible. Le tout organisé au niveau de l’accueil des familles.

Un équipage fortement bleu qui ne s’est pas déplacé pour rien. En effet, le toutou n’a rien manqué des grammes de résine de cannabis dissimulés ici et là dans les vestons de trois personnes.

Au final, une maman originaire d’Amnéville, un frère venu de Bousse et une compagne yussoise ont dû se résoudre à vider leurs poches avant même d’avoir pu donner du bonjour à leur proche au parloir.

La première détenait sur elle 13 g, le second comptait remettre 10 g à son frérot et enfin, la dernière, que ce jour de saint-Valentin a visiblement rendue plus généreuse, avait imaginé que 98 g feraient un joli présent pour son amoureux emprisonné !

Un 14 février plutôt chargé pour les autorités. Mais pas exceptionnel. On sait que ce genre de tentatives de remise de produits illicites à des détenus est de plus en plus fréquent. Alors, du côté de l’administration pénitentiaire, on s’organise au quotidien pour y parer.

Ainsi, la direction interrégionale du Grand Est, installée à Strasbourg, explique que ces contrôles « sont organisés régulièrement dans tous les établissements. Les visiteurs porteurs de produits stupéfiants peuvent se voir suspendre ou supprimer le permis de visite. Des fouilles ciblées sont également possibles sur les personnes détenues à la sortie des parloirs ».

Un geste très risqué


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