mardi 19 mars 2019

Attentat à la prison de Condé. Yannick et Olivier faits chevaliers de l’Ordre National du Mérite

Un décret du Président de la République publié au Journal Officiel de ce mardi 19 mars annoncent la remise de l'insigne à chacun des deux surveillants blessés lors de l'attentat.


L’information est parue au Journal Officiel de ce mardi 19 mars : Yannick et Olivier, les deux surveillants blessés lors de l’attentat perpétré au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, mardi 5 mars, ont été nommés chevalier dans l’Ordre National du Mérite

« Par décret du Président de la République en date du 18 mars 2019, pris sur le rapport du Premier ministre et de la garde des sceaux, ministre de la justice, et visé pour son exécution par le chancelier de l’ordre national du Mérite, vu la déclaration du conseil de l’ordre portant que les présentes nominations sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, et notamment des articles R. 26et R. 189 du code de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire et de l’ordre national du Mérite, sont nommés au grade de chevalier : M. XXX (Olivier), surveillant pénitentiaire à la maison centrale d’Alençon-Condé-sur-Sarthe, 6 ans de services, blessé dans l’exercice de ses fonctions [Et] M. XXX (Yannick), surveillant pénitentiaire à la maison centrale d’Alençon-Condé-sur-Sarthe, 4 ans de services, blessé dans l’exercice de ses fonctions »

Liens commerciaux:



Ces nominations arrivent au lendemain de la sortie d’Olivier de l’hôpital, poignardé dans le dos et à l’abdomen par la compagne du détenu radicalisé. Et dix jours après celle de Yannick, percuté au visage et à l’épaule par Michaël Chiolo.

Les deux surveillants pénitentiaires ont réservé leur première sortie à leurs collègues mobilisés sur le piquet de grève à l’entrée de l’établissement pénitentiaire condéen. Pour chacun d’eux, leurs collègues les ont accueillis par une haie d’honneur, de chaleureux applaudissements et des mots d’encouragement et de soutien.

Cinq détenus en garde à vue

Lundi 18 mars, le Raid est également intervenu au sein du centre pénitentiaire d’Alençon-Condé pour y interpeller cinq détenus. 

D’après nos informations, ces détenus interpellés seraient issus de la même unité d’hébergement que Michaël Chiolo : de jeunes trentenaires d’abord condamnés pour des faits de droit commun (trafic de stupéfiants, vol à main armée, meurtre…) et qui se seraient ensuite radicalisés. Ils ont été placés en garde à vue à Paris.

D’après l’AFP, « elles ont été ordonnées pour « complicité de tentative d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle », selon une source judiciaire. »

Ce mardi 19 mars, l’établissement de Condé-sur-Sarthe est toujours bloqué par les surveillants qui entament leur 14e jour de mobilisation.

Actu.fr






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...