Jeudi soir, une réunion publique était organisée dans les locaux de la CCPL. Objectifs ? « Préparer le rendez-vous que Mme Taubira nous a donné lundi soir. Il faut essayer de porter la parole, la plus collective possible » prévient d’emblée Eric Houlley, maire de Lure (Haute-Saône).
« Il y aura aussi une friche au centre-ville. Que va faire l’État de ce bâtiment ? » interroge-t-il, tout haut. « Mais le plus grave préjudice est celui de l’image de notre territoire. On a l’impression qu’on essaye de nous scier les pattes… ».
Le processus de fermeture ressemble pour beaucoup à un coup tordu. Froidement Prémédité. Sous des prétextes techniques, desquels il n’est pas l’heure de débattre, dans l’urgence..
L’information surprend tout le monde. Le ministère est déjà en train de vider les lieux. Comme s’il fallait aller toujours plus vite pour limiter toute réaction. Et alors que la réunion avec Christiane Taubira est programmée.
Lure n’avait pas les inconvénients d’autres établissements. Un seul suicide en vingt ans y a été déploré.
Ce qui ressort surtout de ce brain-storming public, c’est qu’il faut déjà afficher la détermination de tout un secteur, face à la ministre. Réclamer le maintien coûte que coûte.
Et des chiffres relatifs à un coût de démolition comparés à ceux des travaux qui pourraient être réalisés.. Parce que personne n’en doute.
Au XXIe siècle, techniquement tout est possible. Stéphane Fréchard citant Michel Raison rappelle que "la tour de Pise est toujours debout". Vendredi soir, lors d’une autre réunion, il a été décidé une action symbolique qui sera menée, ce lundi, devant la maison d’arrêt.
Source : Est Républicain
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire