mardi 18 novembre 2014

Tony Meilhon, psychopathe au masque de cire

Tony Meilhon a été condamné par la cour d'assises de Nantes en juin 2013 pour l'enlèvement et le meurtre de la jeune Laetitia Perrais en 2011. L'homme qui était apparu à la barre avait marqué les esprits par sa froideur, ses mensonges et ses coups de sang. Son procès en appel devait débuter ce mardi, mais il a été renvoyé pour cause de grève des avocats.
Le procès en appel de Tony Meilhon devait débuter ce mardi 18 novembre.

Tony Meilhon est un homme à deux visages qui passe en un éclair de la violence à la plus grande impassibilité. Lors de son procès en mai 2013 pour le meurtre de Laetitia Perrais près de Pornic en janvier 2011, l'homme semble calme, coopératif et attentif lors des auditions devant la cour d'assises de Nantes (Loire-Atlantique).

Pourtant, en 2011, il a démembré le corps de la jeune Laetitia, 18 ans, après lui avoir porté de multiples coups de couteaux et a caché son corps dans deux étangs.

Tony Meilhon est un habitué des faits de violence et ce depuis l'enfance. Les premières violences apparaissent dans l'enfance et le jeune Tony fugue à plusieurs reprises des foyers où il a été placé. Il accusera sa mère de l'avoir abandonné et son beau-père de l'avoir frappé à de multiples reprises. "La violence, je l'ai subie et je l'ai retranscrite" expliquait-il devant les juges.

Adolescent il consomme de fortes quantités d'alcool et de drogue. Il est condamné à 13 reprises pour trafic de drogue et vols avec violence, notamment. A l'époque de la mort de Laetitia, il consomme une quinzaine de joints et au moins 2 grammes de cocaïne par jour.

Sa version de l'enlèvement et du meurtre de la jeune apprentie serveuse changera plusieurs fois au cours du procès en première instance. Après avoir dit qu'il avait renversé accidentellement la jeune fille sur son scooter et reçu l'aide d'un complice pour découper le corps, il avait confié à un expert psychiatre avoir "beaucoup de remords". "J'ai été capable de découper le corps, ça me choque quand même". Dans une autre version, l'homme dit s'être réveillé le lendemain chez lui, ensanglanté, avec le corps dans sa voiture. Le "diable" se serait emparé de lui. L'accusé ira même jusqu'à se faire passer pour fou pour obtenir l'irresponsabilité pénale. Mais les psychiatres estiment qu'il ne souffre d'aucune pathologie.

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