Pierre Botton, pour son association Ensemble contre la récidive, et Marie Crétenot, pour l’Observatoire international des prisons, dénoncent dans le JDD certaines pratiques de l’administration pénitentiaire…
Pour le
JDD, avec Marie Crétenot, juriste à l’Observatoire international des prisons (OIP), Pierre Botton passe en revue la "face sombre" des prisons françaises "l’administration la plus immobile du pays"… Extraits.
Les bancs
"Ça à l’air d’un détail, mais dans les cours de promenade, il n’y a jamais de bancs. J’ai essayé d’en parler à la personne qui est chargée de l’architecture au ministère. Elle a tourné talon sans un mot. À Fresnes, on a mis des bancs. Une première. L’administration a râlé mais a finalement plié. Pourtant, personne ne sait pourquoi il ne faudrait pas de banc…", commence Botton.
La télé
"Certaines prisons sont même gérées au quotidien par le privé. C’est en général pire pour les détenus, continue Botton. Dans une prison privée, la télé, minuscule, coûte 18 euros par mois. Dans une prison gérée par l’administration, 8 euros seulement. Mais comme le privé ne veut pas baisser son tarif, c’est l’administration qui est en train d’augmenter le sien! Un comble. Ces télés sont remboursées en moins de huit mois. Après c’est un bénéfice net. Ce tarif exorbitant est une honte."
Skype
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